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LES
BPC
(Bâtiment
de Projection et de Commandement)
LE
DIXMUDE L9015
HISTOIRE
Plan
de DIXMUDE
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Lorsque la guerre est déclarée en août 1914, la Marine française dispose de fusiliers marins inemployés à
bord de ses bâtiments, car les principaux combats sont terrestres. Pour utiliser ces hommes, il est décidé, le 7 août 1914, de créer une brigade forte de 6 000 hommes organisée en deux régiments qui seront les 1er et 2e régiments de fusiliers marins. Le commandement de la brigade est confié à Pierre Alexis Ronarc'h qui vient d'être nommé contre-amiral. La première mission confiée est la défense de la capitale et de sa banlieue d'où la garnison habituelle est partie.
Dans les effectifs on remarque 700 apprentis fusiliers marins très jeunes (jeunes engagés ayant à peine seize ans et demi), et des réservistes du dépôt de Lorient, anciens chauffeurs ou mécaniciens de la flotte. L’extrême jeunesse des apprentis surprend les Parisiens qui leur donnent le surnom de « Demoiselles de la Marine » ou de « Demoiselles aux pompons rouges » . Ils sont rejoints à Paris par des renforts arrivant des autres ports : Rochefort, Brest, Cherbourg et Toulon. Ces renforts comprennent des marins au long cours, des pêcheurs ou caboteurs, qui vont se transformer rapidement en soldats de l'armée de terre en remplaçant la vareuse par la capote. |
En octobre 1914, les Allemands en surnombre menacent d'anéantir les défenses belges. La brigade reçoit la mission de quitter Paris pour aller en renfort de l'armée belge, cette mission étant également donnée à la 87e division d'infanterie territoriale. Il s'agit d'aider l'armée belge à se replier vers la France et de protéger le port stratégique de Dunkerque.
La brigade est transportée en train dans les Flandres, puis elle se dirige vers Anvers où se trouve assiégée l'armée belge. À Gand, la brigade s'arrête, la voie étant coupée au-delà.
Les fusiliers marins se battent à Melle les 9, 10 et 11 octobre pour protéger la retraite des troupes belges ayant évacué Anvers. Ensuite, ils décrochent vers Dixmude qu’ils atteignent le 15 octobre après une marche épuisante. Poursuivis par cinquante mille Allemands, ces hommes habitués à vivre nu-pieds sur le pont de leurs bateaux, fournissent des marches de trente et quarante kilomètres. Le lendemain, 16 octobre, la ligne de défense des marins est à peine établie que les Allemands déclenchent à 16 heures leur première attaque par artillerie et infanterie. Les combats pour la possession de Dixmude viennent de commencer, opposant 6 000 marins de la brigade commandée par l'amiral Ronarc'h et 5 000 Belges commandés par le colonel Meiser à trois corps de réserve d'armées allemands, sous les ordres du prince de Wurtemberg, environ 30 000 hommes |
Amiral
RONARC'H
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Fusiliers
marins à DIXMUDE
(novembre
1914)
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Le 10 novembre, les défenseurs de Dixmude sont contraints, après d'âpres combats qui se terminent en corps à corps à la baïonnette ou au couteau, d'abandonner la ville en feu et de repasser sur la rive gauche de l’Yser. Ils s'étaient engagés à tenir la ville pendant quatre jours, mais ils ont tenu trois semaines, face à environ 50 000 Allemands qui ont laissé 10 000 morts et plus de 4 000 blessés. Les pertes des défenseurs sont élevées. Les marins ont plus de
3 000 hommes morts ou hors de combat : 23 officiers, 37 officiers mariniers, 450 quartiers maîtres et matelots ont été tués ; 52 officiers, 108 officiers mariniers, 1 774 quartiers maîtres et matelots sont blessés ; 698 ont été faits prisonniers ou sont portés disparus.
Concernant les tirailleurs sénégalais, il reste 400 hommes au bataillon Frèrejean et seulement 11, dont un capitaine, au bataillon Brochot : 411 survivants sur 2 000. Le 15 novembre, l'offensive allemande est définitivement stoppée.
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Fait
remarquable, la brigade ne possède pas d'emblème. Mais l'action
des fusiliers à Dixmude a un large retentissement en France, surtout
dans les ports.
"
Le drapeau que nos fusiliers marins n'ont pas encore " titre
d'un article de Pierre Loti - Alias Louis, Marie, Julien, Viaud,
capitaine de vaisseau, publié dans l'Illustration du 12 décembre
1914, se fait le relai public qui demande à la Marine de doter les
héros de Dixmude d'un drapeau. En conclusion, Loti écrit "
Mon Dieu, qu'on leur donne, à nos fusiliers marins, leur drapeau
et même de le leur donner, on pourrait bien, il me semble, y attacher
la croix ! "
Le drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins est donc
le premier drapeau attribué à une unité de la Marine à la suite de la bataille de Dixmude,
il est emblématique de la force maritime des fusiliers marins et commandos marine. Il s’agit du troisième Drapeau le plus décoré de France.
Le Drapeau du Régiment de fusiliers marins a été remis en 1915 par le président de la République, monsieur Raymond Poincaré, à la brigade de fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h après son combat héroïque lors de la bataille de Dixmude. Ce Drapeau est le premier de l’histoire à avoir été attribué à une unité de la Marine.
Devise
du BPC Dixmude en mémoire des Fusiliers Marins
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Le
11 janvier, à Saint-Pol-sur-Mer près de Dunkerque, la
brigade
de
marins, massée sur un terrain vague, est passé en revue
par
Raymond Poincaré, président de la République, accompagné
du ministre de la Marine.
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Tee-shirt
du BPC Dixmude pour le centenaire de la bataille de
Dixmude
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Sur sa cravate sont fixées la fourragère aux couleurs de la Légion d’Honneur qui symbolise les six citations de la guerre 14-18, où plus de 7000 marins furent tués, blessés ou portés disparus, la fourragère de l’ordre de la libération et la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire qui symbolise les cinq citations de la guerre 39-45 obtenues après la bataille de Bir Hakeim, la campagne d’Italie puis la campagne de France. Le 1er Régiment de fusiliers marins est une unité des Forces Navales Françaises Libres. Il est l’une des 18 unités militaires françaises faites Compagnon de la Libération.
Il représente la gloire et le sacrifice des milliers de marins qui ont servi dans des unités de fusiliers marins et sert
d’emblème à tous les fusiliers marins et commandos marine engagés actuellement au service de la France.
Le drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins, qui a été confié à la garde de l'école des fusiliers marins en vertu d'une décision ministérielle
du 4 mai 1949, porte les noms de onze batailles où se sont illustrés la Brigade, puis le Bataillon de fusiliers marins pendant la Première guerre mondiale, le 1er Régiment de fusiliers marins au cours de la Seconde :
Sur
le drapeau le nom de 11 batailles :
Dixmude (1914)
Yser (1914-1915)
Longewaede (1917)
Hailles (1918)
Moulin de Laffaux (1918)
Bir Hakeim (1942)
Garigliano (1944)
Montefiascone (1944)
Toulon (1944)
Vosges (1944)
L'Ill (1945)
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Sur la cravate du drapeau sont fixées les décorations suivantes :
la croix de Chevalier de la Légion d'honneur décernée le 5 juillet 1919 ;
la croix de Compagnon de la Libération décernée le 12 juin 1945 ;
la croix de guerre 1914-1918, avec 6 citations à l'ordre de l'Armée ;
la croix de guerre 1939-1945, avec 5 citations à l'ordre de l'Armée ;
la médaille de la Résistance avec rosette, décernée le 31 mars 1947 ;
la médaille coloniale avec 4 agrafes (Libye, Tripolitaine, Tunisie 42/43, Extrême-Orient).
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Insigne
du Régiment Blindé des Fusiliers Marins
(collection
personnelle)
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Le drapeau porte les fourragères aux couleurs de la :
Légion d'honneur (1914-1918) ;
Médaille militaire (1939-1945).
L'école est héritière des unités dissoutes suivantes :
Brigade et Bataillon de fusiliers marins : 6 citations (1914-1918) ;
1er R.F.M. : 5 citations (1939-1945) ;
R.B.F.M. : 2 citations (1939-1945) ;
Commando parachutiste de l'aéronautique navale : 2 citations (1939-1945).
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Insigne
du 1er Régiment des Fusiliers Marins
(collection
personnelle)
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LES
"ANCETRES" DU BPC DIXMUDE L 9015
*
QUATRE-MATS GOELLETTE DIXMUDE *
Photo du 4 mats
Goélette de même type / Douamont |
Quatre-mâts goélette (schooner) Dixmude construit aux USA et acheté ou
réquisitionné en 1918 par le gouvernement français pour le transport de charbon
(à vérifier concernant le charbon).
30.07.1918 : le quatre-mâts Dixmude, armé en guerre, mouille en
rade de Saint-Pierre & Miquelon
10-11.1918 : escorte armée des voiliers
morutiers de retour des bancs de Terre-Neuve avec le Barleu. Après avoir débanqué vers le 20
octobre, le convoi formé d’une douzaine de voiliers armés chacun de deux canons
de 47 mm, bien que disloqué par le mauvais temps, est attaqué à 500 milles
d’Ouessant par un sous-marin début novembre (15 octobre dans la d-base U-Boot,
date à vérifier) qui coule le terre-neuvas de 316 tx la Bretagne de l’armement Louis Girard,
capitaine François Beausire, en y posant des charges explosives. L’équipage
évacue dans les sept doris, mais 8 hommes décèderont sur les 28
rescapés.* Le sous-marin attaquant n'est, pour l'heure, pas
encore identifié.
1919 : vendu ou dé
réquisitionné
04.1922 : démoli à
Alger.
Source
>>> http://bpc.dixmude.free.fr/historiquegoelette.htm
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*
DIRIGEABLE DIXMUDE - LZ114 (L72) *
- Enveloppe: en toile de coton vernie, tendue sur une carcasse
en poutrelles de duralumin.
- Nacelles: à l'avant, nacelle de pilotage avec
un moteur accouplé à une hélice à sa partie arrière. Le long de la carène sont
disposés dans des nacelles latérales deux moteurs à bâbord et deux à tribord. A
l'arrière et dans l'axe, une nacelle portant le sixième moteur.
-
Communications: radiotélégraphie de portée de 500 milles.
- Navigation: sextant (Un sextant est un instrument de
navigation permettant de relever la hauteur angulaire d'un astre au-dessus
de...) gyroscopique Fleuriais ; navigraphe Le Prieur ; compas
liquide - Equipage:
état-major, 5 ; arrimeurs, 10 ; mécaniciens et radios, 24 ; soit 39 au
total.
- Passagers: 6 places disponibles.
- Performances: masse à vide de
30 t ; masse maximale de 80 t ; masse normale de 56 t permettant d'emporter 10 t
d'eau et 16 t d'essence ;
rayon d'action avec 24 t d'essence et les 6 moteurs à 1 000 tr/min de 10 000 km
à 77 km/h ; autonomie de 144 h à vitesse de croisière sur 4 moteurs et 36 t
d'essence ; altitude maximale de 6 000 m ; taux de montée moyen de 7 m/s.
-
Mise en œuvre au sol: 250 hommes (moins dans des circonstances météo
favorables).
- Ravitaillement: en 48 h au hangar.
En vol, les
occupants se trouvent dans les nacelles ou dans les postes de repos aménagés à
l'intérieur du ballon de part et d'autre de la coursive centrale, elle-même
reposant sur la quille axiale qui court de l'avant à l'arrière. L'accès aux
nacelles se fait par une échelle, en plein air, ce qui n'est pas sans danger.
Source
>>> http://bpc.dixmude.free.fr/historiquegoelette.htm
|
Longueur >>
226,50 m ;
largeur
>>
24 m ;
hauteur >> 28 m.
Propulsion
>> 6
moteurs Maybach de 260 ch chacun.
Ballonnets
>> 16, formant un volume total de 68 500 m3
d'hydrogène.
Le
dirigeable DIXMUDE
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*
CASERNE DIXMUDE A QUERQUEVILLE *
La
caserne DIXMUDE à Querqueville
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En 1895, la construction d'une caserne sur
le site du polygone est décidée par le Ministère de la Guerre, pour recevoir les
troupes coloniales. Une trentaine de bâtiments forment alors un rectangle autour
d'une cour centrale. Hôpital complémentaire pendant la Première Guerre Mondiale,
la caserne jouxte alors le terrain "d'hydraviation" installé par les armées
alliées. Cette caserne est ensuite rebaptisée caserne Dixmude et cédée à la
Marine en 1920, afin de recevoir des recrues du Premier Dépôt.
Source
>>> http://bpc.dixmude.free.fr/historiquegoelette.htm
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*
LES CHARS DIXMUDE *
DIXMUDE n°
49 - 501e RCC 3e Compagnie
Holsheim (Bas-Rhin) 23 novembre 1944
Le char de tête, le DIXMUDE, commandé par le sergent-chef Arnoult (un ancien marin) tombe nez à nez avec un autocar qui, bien qu'il soit peint
en blanc et porte la croix-rouge de Genève, est plein de S S en armes.
Le Dixmude le prend à partie à 80 mètres tandis que les nazis tentent
d'en sortir : c'est un vrai bonheur ! Bientôt les hurlements s'arrêtent :
tous les Allemands sauf trois sont tués ; un ruisseau de sang coule par
la portière. Sur le bord de la route les trois Allemands rescapés se rendent, les bras en l'air : Quelques minutes plus tard un
des soldats est mort.
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DIXMUDE n° 108 511e RCC 5e compagnie puis 108e BIC
Constructeur : RENAULT
511e RCC 5e compagnie (1936)
Chef de char : Adjudant-chef Henri Béguin.
Réarmé avec un canon de 47mm SA 35.
Affecté au 108e B.I.C. fin avril 1940, venant du dépôt 511 de Bourges
Réaffecté au dépôt 511, probablement le 15 mai ou dans les jours qui suivent.
Mobilisé le 15 juin dans une section d'alerte en compagnie de l'ARMORIQUE et du REIMS.
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Le 15 juin 1940, ordre est donné de se porter avec les deux autres chars aux abords de La Charité-sur-Loire et d'y tenir 24 heures pour protéger la retraite de l'armée du général Michelin. Engagement avec l'ennemi qui utilise des 77 et des 105.
Le DIXMUDE est perdu au combat en défendant les passages de la Loire.
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Source
>>> http://www.chars-francais.net/2015/index.php
*
LE PORTE-AVIONS DIXMUDE *
Le Dixmude est un de ces porte-avions
d'escorte (CVE) que les Etats-Unis ont produits en grande série pendant la
seconde guerre mondiale (50 en un an pour les seuls ateliers Kaiser…).
Construits à partir de coques de cargos, ils étaient destinés à soulager les
porte-avions de combat pour les missions d'escorte de convois, d'entraînement et
de transport d'avions. Il leur est cependant arrivé d'intervenir directement
dans les combats, notamment lors du Débarquement en Provence ou de la Bataille
de Leyte dans le Pacifique. 102 porte-avions d'escorte ont été commandés par
l'US Navy, 86 ont été achevés et 77 mis en service, dont 38 prêtés aux
Britanniques. Le Dixmude trouve ses origines dans le
cargo américain Mormactern, construit par les chantiers navals de Seattle
Tacoma. Mis sur cale en 1939, ce bâtiment fut lancé le 8 décembre 1940. Mais, il
ne devait jamais servir à sa destination initiale, puisque, en 1941, la marine
américaine décida de l'acheter et de le transformer en porte-avions auxiliaire -
type de navire dont elle manquait cruellement Le BITER a été construit dès 1941 par les
Américains pour les Anglais. Il a été le premier porte-avions affecté à la
protection des convois dans l'Atlantique Nord, rôle qu'il tiendra brillamment
jusqu'en 1944. Il a aussi participé à "l'Opération Torch", le débarquement allié
en Afrique du Nord (son groupe aérien est crédité d'une vingtaine de
destructions au sol d'avions français et de 6 victoires aériennes). Désarmé
après la Bataille de l'Atlantique, le Biter est dans un triste état lorsque les
Français demandent qu'il leur soit cédé pour être utilisé avec les SBD fournis
par les Américains. Après avoir été réparé par des ouvriers français, il est
pris en compte par la Marine Nationale le 9 avril 1945.
Faute d'équipage qualifié, il va
uniquement servir de navire de transport pendant 17 mois. Le premier appontage
n'a été réalisé que le 13 janvier 1947. Dès le 28 janvier, le Dixmude part pour
une première campagne en Indochine. Durant les années suivantes, il alternera
les campagnes en Indochine et les missions de transport d'aviation (chargements
d'avions achetés aux Etats-Unis, livraisons d'Ouragan et Mystère français vendus
à l'exportation). Les derniers appontages et décollages sont faits par deux
Seafires le 28 novembre 1949.
En 1952, il est classé transport
d'aviation. Il continue ses rotations entre les
Etats-Unis, l'Indochine (évacuation en 1954), l'Inde et les territoires sous
contrôle français (Afrique du Nord, Sénégal…). Désarmé en 1960 à Saint-Mandrier, il sert
de base au Corps Amphibie jusqu'au 30 janvier 1965, où il est placé en réserve
spéciale. Il ensuite est rendu aux Etats-Unis le 10 juin 1966. Il quitte la
France le 14 juin pour servir de cible pour la VI° Flotte américaine en
Méditerranée.
Des Walrus, SB2C et TBM destinés à la 9F
ont été transportés par le Dixmude, mais aucun appareil de la flottille n'y a
jamais apponté.
insigne
du Dixmude (collection personnelle)
Source
>>> http://bpc.dixmude.free.fr/historiquegoelette.htm
LE
BPC* DIXMUDE L9015
Bâtiment
de
Projection
et
de
Commandement
Patch
du BPC DIXMUDE
(collection
personnelle)
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L'emblème
du Dixmude a été réalisé par la peintre
de
la Marine Marie Détrée-Hourrière. Une ancre surmontée
d'une couronne royale, des ailes dorées, un glaive et
un lebel derrière avec la devise "Sacrifiez-vous.
tenez"
L'origine
du nom du Dixmude vient d'une célèbre bataille de le
Première Guerre mondiale, la bataille de Dixmude en
octobre 1914 où s'illustrèrent les fusiliers marins.
(Voir plus haut)
Marie
Détrée Hourrière
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Fanion
du BPC Dixmude.
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La
devise du DIXMUDE « Sacrifiez-vous, Tenez », en hommage à la phrase de l'amiral Ronarc'h dont la brigade de fusiliers marins s'est sacrifiée à la bataille de Dixmude.
(collection
personnelle)
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Ici,
l'envers du fanion.
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PRESENTATION
Troisième bâtiment de la série des bâtiments de projection
et de commandement de type Mistral, le Dixmude est à la fois :
> un porte-hélicoptères ;
> un hôpital ;
> un bâtiment capable de transporter des troupes et de les
projeter grâce aux engins de débarquement amphibie ;
> une plate-forme de commandement ;
occasionnellement un bâtiment école.
Les BPC possèdent en outre un haut niveau
d’interopérabilité avec nos alliés.
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CALENDRIER
Notification du contrat par la DGA à STX et DCNS : 16 avril
2009
Découpe de la première tôle : avril 2009
Première sortie à la mer : 26 avril 2011
Arrivée au port d’attache de Toulon : 13 juillet 2011
Admission au service actif : 27 juillet 2012
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Vue
des 2 pods du Dixmude. Ils sont orientables sur 360°.
La poussée est de 150 tonnes par pod.
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Caractéristiques
principales
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Propulsion
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Longueur
:
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199
mètres
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3 moteurs diesels-alternateurs MAN-STX
32/40 de 5.800 Kw chacun
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Largeur
:
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32
mètres
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1
moteur
diesel alternateur auxiliaire (DAA) Wärtsilä de 3000 Kw
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Tirant
d'eau :
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6,20
mètres
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2
moteurs électriques Mermaid (pods) de 7.000 kW
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Tirant
d'air :
|
64,30
mètres
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2
hélices de 19.400 ch (14.000 kW)
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Déplacement
lège :
|
16.500
tonnes
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2 propulseurs
d'étrave de 1.500 kW
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1
moteur alternateur de secours (DAS) SDMO de 800 kW
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Déplacement
en pleine charge :
|
21.300
tonnes
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Déplacement
ballasté :
|
32.300
tonnes
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Vitesse maximale
:
19 noeuds
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Distance
franchissable :
11.00 Nm à 15 noeuds
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Equipage
:
|
200
personnes
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Autonomie
en mer :
30 jours
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Pont
d'envol :
|
5.000
mètres carrés
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Mise
en œuvre des hélicoptères jusqu’à mer 5 et des engins nautiques
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Nombre
spots :
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6
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jusqu’à mer 3
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Hangar
hélicoptère :
|
1.800
mètres carrés
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Capacité d’autodéfense pour neutraliser une menace
résiduelle
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Radier
:
|
885
mètres carrés
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Hangar
(sur 2 ponts) :
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2.650
mètres carrés
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Artilleries de 12.7 mm et de 20 mm F2 et
brouilleurs
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MISSIONS
À l’instar des BPC Tonnerre et Mistral, le Dixmude répond à la nécessité de posséder des unités
polyvalentes capables de se positionner au large dans le but de projeter
des forces à terre, troupes et matériels, tout en ayant la faculté de commander
des opérations interarmées et interalliées
d’envergure en mer ou à terre ou de
les soutenir.
Le
Dixmude TRIBORD AVANT.
|
Dans
la grande rade à Toulon.
Le
Dixmude de face.
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Le
Dixmude BABORD AVANT.
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Sous
le pictogramme de l'hélice, se trouve le pod.
Tiens,
tiens... mais c'est qui en orange ???
Suis-je
bête mais c'est Oscar !!!
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Bon, alors
OSCAR, c'est qui ?
OSCAR,
c'est un jeune homme de 80 kg, il est courageux
lui...
Il
n'a pas peur de la nuit, ni de l'eau froide, ni
des creux de
1 à 2 mètres, voir plus, même.
Les
méduses : s'en fout... il ne craint pas les chatouilles.
Le
vent, encore moins... de toute façon ce n'est pas
lui qui doit faire la manœuvre de Boutakoff...
OSCAR
se marrera si l'exercice "homme à la mer"
traîne,
si le zodiac tape dur ou si son équipage
ne décoince pas suffisamment vite et donc le Pacha
va faire er refaire cet exercice pour faire un chrono
honorable...
Ensuite
et seulement après être ramené à bord,
séché
et dorloté OSCAR va rejoindre sa place à la plage
arrière bâbord, prêt pour retourner
à la baille...
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BATIMENT DE COMMANDEMENT
PC
opérations modulable de 850 m²
(2 locaux contigus de 800 et 50 m² respectivement) et infrastructures
pour PC interarmées avec 200 stations de travail
ou PC NOE (poste de commandement de niveau opératif embarqué). Emplacement
pour 4 shelters SAMGD dans le hangar à véhicules.
INSTALLATIONS
HOSPITALIERES
Hôpital de 750 m² avec
2 blocs opératoires, 1 salle de radiologie - 1 cabinet
dentaire - 1 scanner dernière génération et 69 lits (ce chiffre
peut être porté à 119 en récupérant 250 m² sur le hangar).
Les moyens de cet hôpital peuvent être sensiblement
augmentés par l’ajout de shelters modulaires offrent
ainsi un véritable support santé à
l’instar d’un hôpital d’une ville de 30.000
habitants. Ces capacités hospitalières, conçues spécifiquement pour le soutien
des opérations amphibies, peuvent également être mises au service des actions
humanitaires de la France.
Vue
de l'hôpital.
|
Salle
de soins.
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Le 21 mars 2012, en Mer Rouge, le bloc opératoire du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et du groupe Jeanne d’Arc 2012 a été inauguré par le médecin chef du bord.
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Source
>>> http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/premiere-intervention-chirurgicale-a-bord-du-bpc-dixmude
INSTALLATIONS
AERONAUTIQUES
Pont
d'envol continu de 5.200 m² avec îlot à tribord et 6 spots d'appontage
pour hélicoptères NH 90, Cougar et Tigre, pouvant également recevoir
le cas échéant des hélicoptères lourds CH-53 E Super Stallion ou
des aéronefs convertibles V-22 Osprey sur le spot avant. Hangar
hélicoptères de 1.800 m² (capacité 16 NH 90) Communiquant avec le
pont d'envol par 2 plates-formes élévatrices d'une capacité de 13
t. (l'une latérale de 18,50 m. x 6,50 m. à tribord derrière l'îlot,
l'autre axiale de 15 m.x 15 m. à l'arrière)
Vue
vers l'avant avec le spot 1 ou peuvent apponter les
plus gros hélicoptères.
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Vue
sur le pont d'envol, on peut voir les spots 5 et 6.
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Sur
le côté gauche, plate-forme élévatrice tribord.
|
Vue
de l'îlot côté tribord.
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le
PC AVIA, de cet endroit on gère tout ce qui vole !!!
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Un
NH 90 de la 31F.
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Les
saisines sont à poste ainsi que les attaches pour les
pales du rotor... il y avait du vent ce jour là...
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Exercice
de sauvetage, au bout du filin un plongeur sauveteur.
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Rotor
arrière du NH 90 Caïman marine. Le rotor principal a
un diamètre de 16,30 m.
La
vitesse du NH 90 est de :
Vitesse de croisière |
260 km/h |
---|
Vitesse maximale |
295 km/h |
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L’équipage n'est constitué que de trois personnes : un pilote, d’un TACCO (coordinateur tactique) et
d’un SENSO (opérateur senseurs) qui fait également office de chef cargo et de treuilliste
|
- > Largeur du fuselage avec sponson (flotteurs) : 3,63m
- > Hauteur jusqu’au rotor principal : 4,20m
- > Dimension de la cabine : longueur 4,8m ; largeur 2m ; hauteur 1,58m.
- > Diamètre rotor : 16,3m
- >
Masse à vide : 8 000 kg avec kit ASM ; masse maximale au décollage : 11 000 kg.
- >
Carburant (maximal) : 2 000 kg, ravitaillable en vol stationnaire
- >
Motorisation : moteurs RTM 322 (2500cv) réalisé par Turboméca
|
>
Autonomie : 4 heures, plus 30 minutes de réserve >
Distance maximum franchissable : 950 km
>
Le fuselage en composites est résistant au crash avec une faible signature radar.
>
La carlingue permet l’installation de 14 sièges de troupe (NFH), ou l’installation de 12 civières.
>
Des hublots d’issue de secours sont montés de part et d’autre de la cabine.
|
L'avant
du Dixmude avec le spot n°1, où peut apponter des gros
hélicoptères de 35 tonnes comme par exemple le Super
Stallion.
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Moteur | General Electric T64-GE-416/416A |
---|
Nombre | trois |
---|
Type | Turbine à gaz |
---|
Puissance unitaire | 4 380 ch |
---|
Nombre de pales | 7 |
Source >
|
|
Exercice
d'appontage sur le Dixmude, d'un Boeing V-22 au large
de Djibouti le 5 juillet 2015
Photo P.Dagois -Marine nationale
Source
EMA
|
|
Exercice
avec un Chinook sur le Dixmude au large de Barcelone,
c'était le 8 décembre 2015.
(à
l'arrière plan un Tigre)
Photo
Marine Nationale
|
Un
Super Puma.
|
Une
gazelle.
|
C'était
en 2008 lors d'un RESEVAC.
|
INSTALLATIONS
AMPHIBIES
Une
porte donne accès au radier couvert de 885 m², permettant d'embarquer
4 CTM (Chaland de Transport de Matériel)
ou 2 EDAR (Engins de Débarquement Amphibie-Rapide),
ou pouvant éventuellement accueillir 2 LCAC (Landing Craft Air Cushioned).
Attention
on ne ferme pas la porte...nous arrivons.
|
Donc,
pas de nom... alors ici le CTM n° 27.
|
CTM
en approche vers le Dixmude
|
Le
groupe des "cannois"
|
Bon,
espérons que les brassières sont là uniquement pour
le décor...
|
Alignement
impeccable.... bon, un CTM n'a pas la même largeur qu'un
EDA-R !!!
|
Bientôt
le transfert dans le radier.
|
Un
EDA-R en approche.
|
Exercice
avec un EDA-R.
Les
EDA-R, derniers nés des bâtiments de la flottille amphibie,
comme les CTM, ne portent pas de nom
mais simplement un numéro de coque.
|
Caractéristiques
:
Longueur
= 30 m.
Largeur
= 12.80 m.
Tirant
d'eau : Pos. haute = 2.50 m.
Pos.
basse = 0.60 m.
Déplacement
= 200 t.
Pleine
charge = 300 t.
Vitesse
= 25 noeuds
Pleine
charge = 18 noeuds.
Armement
= 2 mitrailleuses de 12.7 mm
2
mitrailleuses de 7.62 mm.
|
Un
EDA-R à sec, ici dans le radier du BPC MISTRAL (source
meretmarine.com).
|
Un
LCAC (Landing Craft Air Cushioned, ou véhicule de débarquement à coussin d'air)
en approche vers le Dixmude.
|
Un
LCAC bientôt dans le radier... Il faut viser juste le
LCAC à une largeur de 14,30 m. et le radier une largeur
de 15,40 m.
source : RP Défense
|
De
construction américaine, le LCAC mesure 26,40 m. de
long pour une largeur de 14,30 m.
D'un
poids de 87,2 t. à vide et de 170 à 182 t. en pleine
charge. Il peut naviguer à plus de 40 noeuds.
|
CTM
en approche : C'était sur le BPC Tonnerre en 2008.
|
Aperçu
du radier sur le Dixmude... 885m² et 57m. de long et
15,40 de large.
|
Tout
le monde est à bord... on ferme !!!
|
Local
des pompes pour le ballastage
(source
Les BPC > Editions SPE Barthélémy)
|
Afin
d'embarquer les bâtiments de la flottille amphibie,
il faut ballaster pour abaisser le niveau du BPC
par rapport à la mer. Ensuite le radier se remplit d'eau
de mer et à ce moment peut commencer l'enradiage des
CTM, EDAR, LCAC, etc...
Cette
opération de ballastage augmente la masse du BPC de
8000 tonnes...
soit
7 766 990,29 litres d'eau de mer si l'on considère
que la masse de l'eau de mer est de 1030g/l.
|
Lors
de notre arrivée à bord, lors du parrainage du BPC DIXMUDE
avec le centre PMM de Marseille.
|
INSTALLATIONS
VEHICULES
Les
2 hangars d'une surface totale de 2.650 m² peuvent embarquer 13
chars et 60 véhicules. Les hangars communiquent avec le pont d'envol
par une plate-forme élévatrice, avec le radier par une rampe et
avec le quai par une porte latérale à tribord. Capacité d'embarquement
de 450 passagers ( ce chiffre peut être porté à 900 pour des courtes
distances) ou 250 plus un état major de 250 hommes. Logement des
troupes embarquées par postes de 6 personnes maximum, équipés chacun
d'un bloc sanitaires (douche - lavabo - WC)
Le
hangar véhicule.
|
Stock
de saisines, et il en faut pour amarrer tous les véhicules
lorsque le hangar est full.
|
Char
AMX, modèle ?, à bord du Mistral,
c'était
en 2014.
|
Même
le radier sert de parking pour les véhicules.
|
Vide,
il a l'air plus grand (Dixmude 2017).
|
Un
Panhard GD Véhicule blindé léger, abrégé
en VBL.
|
Véhicule
saisiné : Il faut que ça tienne car un bateau, ça roule,
ça gite, ça tangue.
|
La
rampe d'accès entre les 2 hangars.
|
Sur
le côté tribord, on aperçoit la porte latérale (cercle
jaune)
permettant
de débarquer les véhicules.
|
Plate-forme
élévatrice tribord de 13 tonnes. Les véhicules de couleur
rouge, servent à la
sécurité incendie et les véhicules de couleur jaune
sont utilisés pour les manutentions.
|
La
plate-forme en position haute : Ses dimensions, 18,50
m. x 6,50 m.
|
Et
ici en cours de manoeuvre.
|
Passe
interne tribord qui longe le radier, on fond, le poste
de manoeuvre tribord arrière.
|
Imaginez
le radier rempli d'eau (de mer...) vous ne trouvez pas
que cela ferait une magnifique piscine ? et bien cela
arrive mais... pas dans les eaux arctiques !
|
La
porte du radier.
|
ARMEMENT
Initialement,
2 tourelles de 30AA Breda-Mauser étaient prévues,
elles ont été remplacées par 2 canons de 20 mm télé-opérés
Narwhall-20 B, à bâbord avant et tribord arrière.
4
mitrailleuses Browning M2-HB de 12,7 mm. et 2 systèmes de missiles
sol-air SIMBAD.
Mitrailleuse
BROWNING de 12,7 mm.
Masse
(non chargé) :
38,100 Kg
Masse
(chargée) :
72,620 Kg
Longueur
:
1.653 mm.
Longueur
du canon :
1.143mm.
Mode
d'action :
Court recul du canon
Portée
pratique :
1.200 m.
Cadence
de tir :
500 coups/minute
Vitesse
initiale :
930 mètres/seconde
Capacité
:
Bande de 105 coups
(variante
de 50 ou 100
coups)
|
Canon
Narwhal de 20 mm. Le Dixmude, est le premier BPC à être
équipé de ce type de canon.
Il
est donc équipé de ces 2 canons télé-opérés,
un
est installé, à bâbord avant et l'autre
à tribord arrière. Ils remplacent les canons de 20 mm.
Cadence
de tir moyenne :
700 coups/minute
Emport
en munitions :
200
Masse
avec munitions :
470 Kg.
|
Système
SIMBAD
Moteur
:
Moteur à poudre (2 étages)
Masse
au lancement : 18,7 Kg.
Longueur
:
1,80 m.
Diamètre
:
90mm.
Envergure
:
180 mm.
Vitesse
:
supérieur à Mach 2,7
Portée
:
plus de 5km.
Altitude
de croisière : 3.000 m.
Charge
utile :
3 Kg d'hexolite, billes de
tungstène
Guidage
:
Infrarouge passif
Précision
:
93 % SSKP
Détonation
:
fusée de proximité ou
impact
|
NAVIGATION
ET TECHNOLOGIE
Le Dixmude est équipé de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 créées par Sagem. Grâce à leur technologie RLG (Ring Laser Gyro), ces centrales inertielles offrent un très haut degré de précision et démultiplient l'efficacité des capteurs, des armements comme des moyens d'autodéfense du bâtiment. 2 centrales de navigation inertielle SIGMA 40
1 système de commandement SIC 21 et de gestion de combat SENIT 9
2 radars de navigation Thales DRBN-38
1 radar tridimensionnel de veille air et surface Thales MRR-3 NG
1 détecteur radar ARBR-21 (prévu)
1 intercepteur-goniomètre de transmissions Elite
1 conduite de tir optronique Vigy
1 système de leurres anti-torpilles EuroSlat SLAT
Liaison 11
*
Liaison 16
**
récepteurs satellitaires Inmarsat, Syracuse III-A et -B, Fleetsatcom, RITA 2G
Brouilleurs Simplifiés Marine (BSM) (prévus)
*
LIAISON 11 : La liaison 11 est une liaison de données tactiques autorisant des échanges automatiques de données entre des unités de surface, aériennes ou sous marine. Ces échanges permettent à ces unités, de partager l'information en temps réel. La liaison 11 est adaptée pour fonctionner sur des liens HF ou UHF. En raison de sa capacité de connecter des plates-formes situées hors de portée optique les unes des autres, la gamme HF est celle la plus fréquemment utilisée. Elle n'offre cependant qu'un faible débit.
Le contenu de sa messagerie de données de série-M, et le protocole d'émission, sont définis par le STANAG 5511. Sa mise en œuvre opérationnelle est définie dans le document OTAN ADatP-
33 qui est un ensemble de procédures permettant la mise en œuvre d'un réseau de liaisons de données tactiques multi-liaisons et de l'ADatP-11 propre à la Liaison 11. L'ADatP-
33 est l'héritier du JMTOP américain.
**
LIAISON 16 : La Liaison 16 (L16) est un standard de liaison de données tactiques de l'OTAN pour l'échange d'informations tactiques entre des unités militaires.
Le contenu de sa messagerie et le protocole d'émission sont définis par le STANAG
5516 pour l'OTAN et le MIL-STD- 6016 pour les États-Unis. Sa mise en œuvre opérationnelle est définie dans le document OTAN ADatP-
33 qui est un ensemble de procédures permettant la mise en œuvre d'un réseau de liaisons de données tactiques multi-liaisons et de l'ADatP-16 propre à la Liaison 16. L'ADatP-
33 est l'héritier du JMTOP américain.
LOCAUX
"VIE"
Voilà
un poste de 2 personnes, il est évident que le
confort que j'ai connu sur les escorteurs rapides n'est
pas comparable... Tiens je n'ai pas fait ma "caille"
au carré.
|
Lavabo
et WC sont dans le poste...
Je
sais, c'est la serviette du Tonnerre mais nous sommes
bien sur le Dixmude :
Poste
B0334
|
...
et il y a même la douche avec eau chaude à volonté.
|
|
le
carré OMS (Officier marinier Supérieur) c'est ici que
se retrouvent les premiers maîtres, maîtres principaux
et les majors. Lors de la prise de ces photos, le BPC
était encore à Brest.
|
|
|
Le
carré Officier :
A
gauche : le bar
Adroite
: la salle à manger
Photos
prises également à Brest lors d'un stage de recyclage
instructeur
PMM.
|
|
A
bord du BPC, 2 buanderies fonctionnent en self service
jour et nuit, avec douze machines à laver et douze sèche
linges. La troisième buanderie est dite industrielle,
elle fonctionne de 09 à 17 heures sous la direction
de 2 personnes, machine à repasser les draps est également
installée.
|
Module
de traitement des eaux noires.
les eaux noires sont des eaux contenant des matières fécales...
en fait les eaux des toilettes. |
Sauf
erreur de ma part, voici le moteur alternateur de secours
(DAS) SDMO de 800 kW.
|
SALLE
DE SPORT
A bord
des BPC, une salle de sport de 150m², dotée de plusieurs
dizaines de machines, est à la disposition de l'équipage
et du personnel embarqué > Personnel Aéro. -
Commandos - soldat de l'armée de terre, etc.
He!
oui, sur un bateau on rame !!!
|
On
pédale aussi !!!
|
La
salle de sport à une superficie de 150 m².
|
Sur
tribord arrière, une grue d'une capacité de charge de
17 tonnes à 11 mètres, permet le chargement/déchargement
de divers matériels.
|
Engin
de manutention : Tous
les engins de manutention sont de couleur jaune. Ils
servent à déplacer les aéronefs, tracter les chariots
de munitions et autres travaux de manutentions à effectuer
à bord.
|
Engin
d'intervention : Ce
type de véhicule est utilisé pour les interventions
de sécurité il est équipé pour la lutte incendie. A
l'arrière de trouve un dispositif à poudres spéciales,
pour la lutte incendie des aéronefs
Ne
pas oublier que la cellule d'un
hélicoptère
est en bonne partie composée
d'aluminium, de magnésium, et l'eau est
un
agent d'activation du feu.
|
Un
des points de rassemblement en cas d'évacuation. Dans
les armoires, se trouvent les gilets de sauvetage ainsi
que des combinaisons étanches. De chaque côté des accès
aux toboggans.
|
Voici
un des 2 toboggans au plus exactement un des deux MES
(Marine Evacuation System). Ils sont répartis de chaque
bord.
|
L'évacuation
s'effectue dans des radeaux, il y en
a
6 à bord. Ce sont Les manœuvriers qui ont la charge
de mettre toute la chaîne MES en action.
Sur
une base de 80 marins, de la remise de brassière et laçage des chaussures autour du cou, à la sortie du bâtiment, la manipulation peut
être inférieure à 5 minutes.
|
Emplacement
des radeaux :
Côté
bâbord.
|
Porte
latérale tribord.
|
Emplacement
des radeaux :
Côté
tribord.
|
Les BPC sont dotés d’un dispositif de sauvetage adapté à leur capacité d’embarquement hors-norme (650 personnes), en lien direct avec leurs missions principales : la projection de force, amphibie ou aéroportée, ou l’évacuation de ressortissants selon les normes civiles en vigueur.
Derrière
cette porte latérale, on trouve un des deux MES (Marine Evacuation System).
La mise de place de ce système assuré par l'entreprise Zodiac a
pour but de réduire significativement les délais d’intervention en
cas d'évacuation de l'équipage et des PAX embarqués.
Le BPC Dixmude possède deux MES disposés sur chaque coté du bâtiment et composés à la fois d’un toboggan et d’un radeau. Six autres radeaux sont répartis sur tribord et bâbord et complètent le dispositif de sauvetage.
Un radeau
de marque Zodiac d'une capacité de 150 personnes pèse seulement
490 Kg. , ce qui le rend particulièrement adapté pour une utilisation sur des bateaux de
ce type.
Fabriqués en France, à l'usine Zodiac moderne de Chevanceaux près de Bordeaux, les systèmes d'évacuation installés sur le Dixmude sont certifiés CE (MED) par Bureau Veritas. La conception a réussi avec succès les essais de la mer de temps lourd quand il a montré pour fonctionner bien dans les vents de Force 6 à 7 de Beaufort et avec des hauteurs de vague de 4.5 à 5 mètres et, parfois, jusqu'à 8 mètres.
La coupée avec
sa toile de pudeur et un filet placé en dessous afin de sécuriser l'accès du personnel à bord. |
Votre
serviteur devant la coupée du Dixmude lors du parrainage
du Dixmude avec la PMM de Marseille
|
Il
est possible de mettre deux coupées. Bien pratique comme
Ici, lors des visites pour la population. Un circuit
de visite avec une entrée et une sortie.
|
|
Sur
la coque ces marques très distinctes indiquent :
A
gauche > A cet
endroit la coque est renforcée, c'est donc ici qu'un
remorqueur sera en appui. TUG en anglais signifie ''remorqueur''.
A
droite > le symbole
de l'hélice signifie simplement qu'à cet endroit (sous
l'eau...) se trouve une hélice ou plus exactement un
POD,
ici
le POD aune puissance de 7 MW.
On
aperçoit également l'échelle de tirant d'eau. Lorsque
les ballasts sont pleins (radier plein)
il y
a 11 m.
de tirant d'eau.
|
|
|
Porte étanche coulissante : toutes ces portes sont commandées
depuis le PC sécurité. En cas d'incendie ou voie
d'eau, la tranche concernée sera isolée.
Evidemment, il est tout à fait possible de les fermer, soit en mode manuel, en utilisant le levier (en bas à droite)
en pompant, soit en mode automatique en utilisant
le petit levier (sur la photo de gauche).
|
|
|
Dés que la porte est en mouvement, de chaque côté de
celle-ci, buzzer et klaxon entrent
en action des 2 côté de la porte.
Le PC
sécurité sera informé systématiquement et matérialisée
sur un synoptique qu'une porte a été manoeuvrée.
|
|
La
passerelle, au premier plan la table à cartes, oui,
oui même avec les GPS, la carte est toujours utilisée
par tous les navigateurs/timoniers (NAVIT)
|
Pupitre
ou se tient le timonier, il dirige le bâtiment en
exécutant les ordres donnés par le chef de quart.
Chaque ordre sera répété, pour éviter toute confusion
|
Divers
écrans servant à la navigation, 1 radar de navigation DRBN-38A Decca Bridgemaster E250,
1 Senin,
2 centrales gyrolaser, 1 GPS, 1 loch, 1 sondeur, etc.
|
Synoptique
des feux du radier.
|
Feux
de hune et feux de remorque dans la mature.
|
Synoptique
des principaux feux
|
|
A
la passerelle on trouve cette plaque...
C'est
tout simple, sur tous les BPC :
MISTRAL
L9013,
TONNERRE
L 9014,
DIXMUDE
L9015,
les
passerelles se trouvent à 64 mètres de l'avant et à
136 mètres de l'arrière.
|
En
mer j'ai été surpris de voir que la route était
tracée sur la vitre, c'est pratique de l'avoir sous
les yeux... une première pour moi.
Bon
cette photo est extraite du livre :
Les
BPC (Editions SPE Barthélémy)
|
Relèvement
d'un point
|
L'officier
AVIA coordonne tous les mouvements d'aéronefs sur le
pont.
|
Compas
de relèvement.
|
Les
commandes des 2 pods
|
Croquis
d'un pod.
|
Sur
le spot n°3 où un NH-90 Caïman Marine de la flottille
31F vient d'apponter.
|
Voici
l'îlot du MISTRAL L9013
|
Voici
l'îlot du TONNERRE L9014
|
Voici
l'îlot du DIXMUDE L9015
|
Bon, vous ne remarquez rien ? En dessus
de la passerelle navigation, se trouve la passerelle de défense
à vue. Sur les deux premiers BPC, les vitres sont en deux parties
sur un plan incliné, tandis que sur le Dixmude la vitre est
unique avec une légère inclinaison rentrante vers le haut.
La passerelle de défense à vue
est une petite passerelle, mais oh! combien importante surtout lors
d'opération, accostages, passages de détroits, appareillages. Pas
loin d'une dizaine de marins assurent de façon permanente (lorsque
le BPC est en zone sensible), qu'aucune menace visible de surface,
aérienne ou maritime plane sur le BPC. En passerelle de défense
à vue, on s'occupe de la veille nautique et on contribue à l'autodéfense
du bâtiment de jour comme de nuit. Tout ce qui est visible
est identifié, le type de bâtiment, son numéro de coque, sa couleur,
des personnes visibles à bord et surtout la distance à laquelle
il se trouve du BPC.
La passerelle dispose d'outils hautement
technologiques, alidade de relèvement, caméras infrarouges très
puissantes et 2 personnes assurent la veille optique, ils sont appelés
"faucons" et scrutent la mer et le ciel à l'aide de jumelles.
Une
coursive, large et longue, longue..., je vous assure
nous ne sommes pas sur un Aviso !!!
|
Encore
une belle coursive. Le "tube" noir en plafond
est en fait une antenne pour téléphone interne sans
fil.
|
Plus
de surbau au passage d'une porte.
Remarquer
le chemin de câbles en plafond.
|
|
Plan
de compartimentage.
Bien
que succinct, il est bien utile à bord.
Bien
que je connaisse sur le bout des doigts le principe
du compartimentage, j'avoue que quelques fois... et
bien
je
tourne en rond.
|
|
COMMENT SE
REPERER A BORD...
Sans
faire un cours sur le compartimentage,
voici une petite explication.
Chaque
local est repéré par 1 lettre suivie de 3 ou 4 chiffres :
>
La lettre correspond à la tranche;
>
Le 1 premier ou les 2 premiers chiffres correspondent au "pont"
ou "faux pont";
>
L'avant dernier chiffre indique la position du local par rapport
au début de la tranche (de l'avant vers l'arrière);
>
Le dernier chiffre indique la position du local à tribord (impair)
ou à bâbord (pair)
par rapport à la ligne de foi (l'axe longitudinal du navire),
si le local est "à cheval"
sur la ligne de foi il portera le numéro "0".
Le
Dixmude est divisé en 13 tranches de l'avant vers l'arrière,
donc de la tranche "A" à la tranche "M".
Ensuite,
les ponts numérotés à partir du pont principal (c'est le "pont
de référence"), il est en principe le 1er pont au dessus de
la ligne de flottaison, il porte le numéro "0".
Les
"faux ponts" en dessous du pont principal sont numérotés
"faux pont 01" - "faux pont 02" - "faux
ponts 03", etc...
Les
"ponts" en dessus du pont principal sont numérotés "pont
01" - "pont 02" - "pont 03" - "pont
04", etc...
|
Voici
2 petits schémas sur le numérotage des locaux.
Souvenez-vous:
TRIBORD
> Nombres Impairs
BABORD
> Nombres pairs
|
|
|
A
gauche : Un exemple de compartimentage sur le TCD Foudre.
Depuis le 23 décembre 2011, il est sous pavillon chilien,
son nouveau nom "Sargento Aldea LSDH-91.
A
droite : Un exemple de compartimentage sur le PA Charles
de Gaulle du pont 03.
|
|
Porte
donnant accès au toboggan en cas d'évacuation.
|
A
gauche, exemple de la signalisation que l'on trouve
sur les portes du Dixmude. Elle est différente
de celle des autres bâtiments de notre Marine Nationale
(à droite).
Ces
panneaux, ce sont des arlequins, ils indiquent de savoir
comment doit se trouver la porte en fonction d'une situation précise.
Couleur
jaune : on peut
ouvrir la porte mais la refermer après le passage.
Couleur
verte : la porte
peut rester ouverte.
Couleur
rouge : interdit
d'ouvrir la porte.
Chiffre
0 > Attaque par agressifs NBC (nucléaire - bactériologique
- chimique);
Chiffre
1 > Poste de combat;
Chiffre
2 > Poste de mise en garde;
Chiffre
3 > Poste de veille;
Chiffre
4 > Navigation isolée en temps de paix;
Chiffre
5 > Mouillage sûr.
|
|
|
Le
triangle noir permet de ne pas confondre
les
couleurs en éclairage nuit. En effet, à bord des bâtiments
de la Marine Nationale la nuit, la luminosité est
de couleur rouge.
|
|
Coursive
débouchant dans l'usine électrique.
|
Local
TPF HT, tableau principal force haute tension babord.
|
le
local convertisseur pod.
|
Une
armoire de couplage.
|
|
Cellules
HT, me semble t-il
|
|
Chemin de câbles...
Quelques chiffres :
530
km de câbles.
60
km de tuyaux.
2.5
millions d'heures de travail pour construire la plateforme
et 200 000 pour le système de combat, 500 personnes
présentes quotidiennement sur le chantier.
20
000 tonnes d'acier, 26 blocs assemblés dont le plus
volumineux de 450 tonnes.
|
|
|
|
|
Une
vue du PC sécurité. A cet endroit, 24/24 du personnel
est présent
|
Différents
synoptiques de toutes les installations sont présents
au PC de Sécurité. Toutes les alarmes techniques - voies
d'eau - incendie - etc... sont transmises au PC sécurité
|
Ici,
le synoptique pour la ventilation. N'oubliez pas
l'air est
un comburant, donc en cas d'incendie, réduire l'apport
d'oxygène est principal.
|
Détecteur
Incendie
|
Equipement
d'intervention
|
Sprinkler
|
Station
CO² pour la lutte incendie.
|
Synoptique
de l'installation des sprinklers.
|
Centrale
d'un circuit de sprinklers.
|
Une
équipe sécurité sur le pont d'envol.
|
Chariots
avec 2 extincteurs à CO² (2 x 10 kg.).
Ce
matériel est utilisé par les équipes d'intervention
du bord.
|
Une
centrale d'extinction automatique au CO².
|
Dans
le réservoir jaune, un additif moussant qui sera vaporisé
dans l'eau par un système d'aspiration type "venturi"
|
Extincteur
à eau avec additif de 6 L. et un rouleau incendie
|
Tant
le matériel est complexe à mettre en oeuvre, il est
évident que cette phrase et sans équivoque !!!
|
Un
système de rail amovible installé sous la porte latérale
tribord, permet le ravitaillement et l'embarquement
de divers matériels...
|
Ce
système de convoyage va jusqu'au bout du radier
|
On
aperçoit le cheminement des rails permettant le transfert
des charges.
|
Idem,
dans les hangars pour hélicos et véhicules.
|
Sur
les rails coulissent des treuils...
|
...
pouvant supporter une charge supérieure à la tonne.
|
La
poupe du Dixmude au mouillage à Marseille.
La
plate-forme élévatrice mesure 15 m. x 15 m. et d'une
capacité de 13 tonnes.
|
Notre
pavillon national et non pas un drapeau !!!
|
Toujours
à quai à Marseille, mais de nuit.
Il
était amarré au poste J4.
|
Un
panneau étanche
|
Vue
sur les supertructures
|
L'affut
de 12,7 mm protégé par une housse.
|
Plage
arrière. Une équipe est présente pour le poste d'amarrage
et également lors de manoeuvres amphibies.
|
Oh
! les belles pommes de touline... et en plus au couleur
de notre pavillon. Elles sont trempées dans de la peinture pour limiter l'abrasion du cordage lors de sa chute sur le quai.
|
Sans
faire un cours sur les apparaux de mouillage, ceci est
un guindeau et non pas un cabestan.... Tonnerre de Brest
!!!
|
Une
aussière sur son touret. Fini l'utilisation du chanvre,
le synthétique améliore la longévité des aussières souvent
mises à rude épreuve.
|
Le
Dixmude a 2 ancres à pattes articulées semblables à
celle-ci.
Le
poids d'une ancre est de 8325 kg,
elle
est reliée à la chaîne par une maille démontable et
un émerillon.
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Chaque
ancre est "rangée" dans un écubier afin de
ne pas cogner contre la coque. La ligne de mouillage
est solidement fixée par des bosses Guérigny bien que
la chaîne soit retenue dans la couronne barbotin
qui est bloquée par un frein. Sur le Dixmude, il y a
2 lignes de mouillage. Chaque ligne de mouillage a une
longueur de 11 maillons soit 330 mètres.
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La
proue du Dixmude, les 2 aussières sur la gauches sont
les gardes montantes et devant, la pointe avant :
C'est
simple, non ???
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Vue
sur les gardes montantes, la plaque à cheval sur les
aussières sert à empêcher un éventuel rongeur d'embarquer
sans passer par la coupée....
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Vue
sur l'étrave du Dixmude Une "chaussette" entoure
l'oeil de l'aussière afin de la protéger du frottement
contre la bitte d'amarrage ou le bollard.
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Toutes
ces ficelles et cordes, Oups que dis-je les aussières, drisses,
filins, etc., sont utilisées par les boscos ou plus précisément
par les manoeuvriers. Pourtant il y a bien une corde à bord du BPC,
il s'agit de la corde de la cloche. je sais, certaines personnes
pour me contrarier diront qu'il y en aune deuxième.... c'est celle
de rechange !!!
La
voici la seule corde...
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Insigne
de manoeuvrier. Les manoeuvriers sont chargés de la
mise en oeuvre des moyens nautiques. ils participent
à la conduite du navire et assurent le bon déroulement
des différentes manoeuvres : mouillage - amarrage -
ravitaillement à la mer - manoeuvre d'enradiage - remorqueur.
Ils manoeuvrent et pilotent les embarcations du bord.
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L'appellation bosco est issue de l'anglais bosseman, qui était le contremaître chargé de la bosse, dernier cordage à retenir l'ancre avant de la mouiller.
Dans la Marine Nationale, l'habitude a été prise à tort d'appeler bosco tous les marins de la spécialité de manœuvrier (maneu selon la terminologie de la Marine nationale). En réalité le matelot est un gabier et à partir du quartier-maître, le grade est complété par le nom de la spécialité : ...
de
manœuvre (quartier-maître de manœuvre, maître de manœuvre...).
Le saint patron des manœuvriers est saint Michel, fêté le 29 septembre |
LE
DIXMUDE A MARSEILLE
Le Dixmude, troisième et dernier né des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la Marine nationale, est, depuis le vendredi 13 janvier 2017, le nouveau filleul de la ville de Marseille. Les marins du Dixmude ont tout d’abord accueilli 37 stagiaires de la Préparation militaire marine (PMM) de Marseille avec lesquels ils sont désormais jumelés. La cérémonie officielle de parrainage entre Marseille et le Dixmude s’est ensuite déroulée à l’hôtel de Ville en présence de monsieur le sénateur maire de Marseille Claude Gaudin, le commandant du bâtiment, le CV Lavault. L'édile a rappelé le parrainage précédent qui liait la cité phocéenne au TCD Siroco (aujourd’hui vendu), et tenu à souligner "l'honneur qui est fait
à Marseille, seconde ville de France et forte de ses 2400 marins pompiers, d’être à nouveau associée à la marine nationale". Il a pu apprécier les installations de ce filleul hors norme à l’occasion d’une visite. Une coursive a été baptisée du nom de Pythéas, célèbre explorateur marseillais
qui vécut quatre siècles avant notre ère.
Durant la journée du samedi, les 200 marins du bâtiment ont accueilli plus de 1200 visiteurs et ont ainsi permis aux marseillais de découvrir leur filleul. Pour la Marine, ce parrainage des unités opérationnelles est important, qui permet de s’associer à des communes désireuses de promouvoir un esprit de défense et de découvrir le fonctionnement et la vie d’une unité de la marine. Ces initiatives renforcent le lien entre les armées et la nation et permettent d’établir des liens étroits avec la ville, et en particulier la jeunesse par les écoles. Des lycéens à bord !
mais pas que... puisque j'étais à bord avec 2 de mes collègues et
la Major de promotion du centre PMM de Cannes, session 2015 - 2016
Au cours du transit entre le port d’attache Toulon du Dixmude et la cité phocéenne, les 200 marins de l’équipage ont accueilli des lycées de Marseilleveyre, ainsi qu’une douzaine d’élèves du lycée Bonaparte de Toulon, lycée partenaire du bâtiment. Arrivés par la mer grâce à un chaland de transport, les élèves se sont immergés dans le quotidien peu commun des marins, du radier au hangar aviation ou véhicules en passant par l’hôpital, la cuisine, la passerelle de navigation ou encore le poste de commandement des machines. L’appontage, au large, du Caïman Marine, hélicoptère le plus récent de la marine nationale,
a ravi les élèves en réalisant des démonstrations d’hélitreuillage. Une fois ce dernier posé sur
le pont d’envol, les élèves ont découvert l’aéronef et posé leurs questions à l’équipage, non sans avoir réalisé les incontournables selfies avec les marins. L’accostage majestueux
au J4 à Marseille à la tombée de la nuit a constitué pour toutes les personnes embarquées un moment inoubliable.
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Le
Capitaine de Corvette Dignat Laborde.
Merci
Commandant pour cette petite "balade"
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Le Dixmude embarque collégiens et lycéens pour une traversée entre Toulon et Marseille
Le bâtiment de projection et de commandement de la marine nationale Dixmude L9015,
est à Marseille jusqu'à demain dimanche 15 janvier 2017. Il est arrivé de Toulon avec à son bord des collégiens marseillais et des lycéens toulonnais venus découvrir la vie de marin.
J'ajouterai
et 4 réservistes, dont je faisais partie.
Affiche
lors du parrainage avec la PMM de Marseille.
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La
cathédrale de la Major depuis le pont d'envol du Dixmude
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Notre
dame de la Garde
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Le
commandant Dignat, le Maître Triki et Mathilde qui est
la major de promotion de la PMM de Cannes session 2015-2016.
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Le
quatuor dans le hangar véhicule.
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En
compagnie avec d'un Matelot bien sympathique.
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Dans
le hangar hélico...
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...
ici en compagnie de notre ami Jérôme, responsable CIRFA
de Marseille...
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...
et là, à la poupe du Dixmude.
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La Villa Méditerranée,
située dans le 2e arrondissement de Marseille, sur l'esplanade du J4, dans le quartier de la Joliette). Ce
bâtiment est destiné à abriter des conférences, des réunions et des expositions. |
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Le Mucem
(Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée)
est un musée d'ethnologie consacré aux cultures de la Méditerranée.
Un petit cube de 15 000m².
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A
SAVOIR SUR LA VILLA MEDITERRANEE
La base du bâtiment se trouve à 2,25 mètres de profondeur sous la mer et se compose
d’une agora dédiée aux parcours d’exposition, d’un amphithéâtre de 400 places et de deux salles de réunion. Le rez-de-chaussée propose un atrium de 350 m2 où peuvent être projetées des images sur un mur de 25 mètres de long, ainsi qu’un café.
La Villa comporte une avancée en porte-à-faux de 40 mètres
de long, qui s’élève à 19 mètres au-dessus
d’un bassin de
2 000 m3. Il s'agit du plus long porte-à-faux habité au monde. Le porte-à-faux contient un plateau d’expositions de
760 m2 ainsi qu’un belvédère.
Appel
équipage le lendemain de notre accueil. La Marseillaise
est chantée par tout l'équipage ainsi que les lycéens
et collégiens présents à bord.
Photo
Mathilde Ceilles
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DESCRIPTION
DES ARMOIRIES DE MARSEILLE
D'argent à la croix d'azur, le blason de Marseille est dérivé du pavillon de la ville. Il est représenté dans un écu ovale dans le dessin de 1883. On ne lui donne ordinairement pas le chef de France, que Marseille avait droit de prendre comme bonne ville.
La couronne murale est symbole héraldique des villes. Les couronnes des chefs-lieus de département comptent habituellement quatre tours mais la version actuelle comporte cinq tours, nombre théoriquement réservé à la capitale.
À sénestre, un lion armé d'un caducée.
À dextre, un taureau armé d'un trident.
« Actibus immensis urbs fulget Massiliensis », signifiant « La ville de Marseille resplendit par ses hauts faits ». La première devise (en provençal médiéval) date de 1257 : « De grands fachs resplend la cioutat de Marseilles », traduite depuis 1691 par la devise actuelle en latin. D'autres devises ont existé pour la ville : « Sub cujus imperio suma libertas » (« Sous quelque empire que ce soit liberté entière », antérieure à la prise de Marseille par Louis XIV en 1660), « Massiliam vere victor civesque tuere » (1691), « Fama volat » (1704), « Illustrat quos summa fides » (1705),
« Eximia civitas » (1816), « Victor deffend verrauoment Marseille et lous cioutadans » (« Victor défend vraiment Marseille et ses citoyens »).
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