AMIRAL NOMY
 

 

 

 
 
 
 
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NAISSANCE DE L'AMIRAL

                                          

Insigne Pilote de l'aéronautique navale et de l'aéronavale.

 

 L'Amiral Henry NOMY est né à Saint-Brieuc le 4 juin 1899. Entré à l'école navale en juin 1917, il est nommé Enseigne de Vaisseau de 2ème classe, en mars 1918, et embarque à bord de l'Aviso REGULUS affecté aux patrouilles de Bretagne. 

Breveté pilote en 1924, pionnier de l'aéronautique navale, Nomy s'illustre en traversant en  1934  l'Atlantique sud à bord de l'hydravion Santos-Dumont.

Jeune Lieutenant de Vaisseau, il devient chef de l'escadrille de la Commission d'Etudes Pratiques d'Aviation à Saint-Raphaël, de janvier 1927 à janvier 1930.

Dans ses fonctions, puis comme Commandant de l'hydravion prototype SHORT "CALCUTTA" et ensuite, trois ans après comme Commandant de l'escadrille 3.E.1, il fera preuve de la même valeur qui fait dire de lui qu'il est un exemple remarquable qui fait honneur à la Marine et à l'Aviation.

Hydravion Short ''Calcutta''

 

En 1936, il commande la flottille d'aviation du "Commandant TESTE" et en 1939, après un stage remarqué au Centre des Hautes Etudes Navales, il prend le commandement du torpilleur BRANLEBAS à bord duquel commence pour lui la deuxième guerre mondiale.

Le porte-avions Commandant Teste (source WIKIPEDIA)

 

Commandant la base aéronavale de Berk en 1940, il défend héroïquement cette base avant d'être fait prisonnier.

Libéré en juin 1941, résistant, Nomy gagne l'Afrique du Nord, puis commande la base aéronavale de Port-Lyautey (Maroc) (10/41-06/42) , en août 1943 et entreprend de réorganiser l'aéronautique navale.

Chef du service central aéronautique en 1944, il participe au débarquement de Provences.

>>> 'Etat-Major interallié influencé par les Américains, décida de bonne heure le 15 août de pilonner la plage et la périphérie de Saint-Raphaël, où les Allemands opposaient une vive résistance.

L'exécution de cette décision équivalait à la destruction complète de la ville.

Seul, NOMY s'éleva non sans véhémence, contre cette décision. D'abord stratégiquement, sentimentalement ensuite, il s'opposa à la réalisation de cette initiative. Finalement, l'Etat Major qui délibérait sur le "Catoctin", se range à l'avis du commandant de l'Aéronautique. NOMY avait gagné la partie. Saint-Raphaël, déjà mutilée, ne serait pas détruite. <<<

 

Contre Amiral en février 1945, sous-chef d'Etat-major général en juillet 1947, inspecteur général de l'aéronautique navale en septembre 1949, Vice Amiral en janvier 1950, inspecteur des Forces maritimes et aéronavales en octobre suivant, Nomy devient chef d'Etat-major général de la Marine en octobre 1951  et Vice Amiral d'Escadre en décembre.

En poste pendant neuf ans, l'amiral Nomy reconstruit la Marine avec l'aide américaine et obtient la mise en chantier de deux porte-avions.

Il quitte le service actif en juillet 1960.

 

 CARRIERE DE L'AMIRAL NOMY

 

Entre dans la Marine en 1917.

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 15 mars 1918.

Il embarque sur l'aviso "RÉGULUS", Division des patrouilles de Bretagne, puis du MAROC.

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 15 mars 1920; port BREST.

Au 1er janvier 1921, sur l'aviso "OISE", Division navale de la Baltique (Cdt Edouard KERDUDO).

Officier breveté des Transmissions.

Officier breveté d'Aéronautique en 1924.

Lieutenant de vaisseau le 6 avril 1925.

Chevalier de la Légion d'Honneur.

En septembre 1930, Commandant l'escadrille 3 B 1 à BERRE.

En 1931, Commandant l'escadrille 3 E 1.

Au 1er janvier 1932, en service au 3ème Bureau de l'État-major général.

Fin 1933, en service au Cabinet du Ministre de l'Air.

En 1934, il traverse l'Atlantique-Sud à bord de l'hydravion "SANTOS-DUMONT".

Capitaine de corvette le 2 février 1936.

Auditeur au Centre des Hautes Études navales.

En mai 1939, Commandant le torpilleur "BRANLE-BAS".

Capitaine de frégate le 1er janvier 1940.

En mars, Commandant la base d'aéronautique navale de BERCK.

Fait prisonnier le 23 mai 1940, il est libéré en juin 1941 et commande la base aéronavale de PORT-LYAUTEY au MAROC.

Rentré en FRANCE en 1942, il participe aux réseaux de résistance et gagne l'AFRIQUE du Nord en août 1943.

Capitaine de vaisseau le 10 août 1943.

Chef du Service central de l'Aéronautique en juin 1944, il participe au débarquement de Provence et reprend la base de CUERS.

Contre-amiral le 10 février 1945.

Sous-chef d'État-major général en 1947.

Inspecteur général de l'Aéronautique navale en septembre 1949.

Vice-amiral le 18 janvier 1950.

Inspecteur des forces navales et aéronavales en octobre.

En octobre 1951, Chef d'État-major général de la Marine.

Vice-amiral d'escadre le 28 décembre 1951.

Amiral le 1er septembre 1953.

 

1960, Le renouveau de l'Aéronavale

 

29 avril 1960, au large de Lorient : Pierre Messmer, ministre des Armées, accompagné du chef d'état-major général de la Marine, l'Amiral NOMY, assiste à la fin des essais d'aviation sur le porte-avions (PA) Clémenceau. Trois mois plus tard, le 30 juillet, c'est le Foch qui est mis à flot à Brest. En cette année où l'on célèbre le cinquantenaire de l'aéronavale - le 14 novembre 1910, l'Américain Eugène Ely réussissait à décoller, puis à apponter sur le croiseur Birmingham - La Marine nationale est à la veille d'être dotée pour la première fois de son histoire, de véritable PA de fabrication national  : Retour sur une renaissance.

Au sortir de la guerre, Britanniques et Américains au secours de l'Aéronavale.

La marine est sortie de la deuxième guerre mondiale considérablement affaiblie. Alors que les PA ont remplacé les cuirassés comme capital ships, elle ne dispose que du vieux Béarn, cuirassé achevé en PA dans les années vingt, qui n'est plus qu'un transport d'avions depuis sa modernisation par les Américains, en 1943-1944. Le transport d'hydravions Commandant teste, sabordé à Toulon, attend d'être renfloué.

Au même moment, les PA américains et britanniques, se comptent par dizaines...

Après plusieurs tentatives infructueuses auprès des américains, les  britanniques acceptent finalement de prêter deux bâtiments, de valeur inégale. Le PA d'escorte Dixmude (ex Bitex à l'origine un cargo américain construit en 1940, et cédé à la Royal Navy) est transféré en avril 1945 ; le PA de combat Arromanches (ex Colossus, mis en service en 1944) suit en août 1946.

Le PA Arromanches appareillant de Toulon pour l'Indochine. (Marius. Bar)

A la suite d'un accord négocié par le contre-amiral NOMY, Londres s'engage à former pilotes et officiers d'appontage dans les centres de la R.A.F.

Dans le cadre de l'OTAN, l'U.S. Navy transfert deux PA de combat construits en 1943, qui vont

être intensivement employés en Indochine. Le premier en juin 1951, le La Fayette (ex Langley) puis un second le Bois-Belleau (ex Belleau Wood), en septembre 1953. Elle cède en outre, des  avions de chasse (Corsair et Hellcat), d'assaut (Helldiver) et de lutte A.S.M. (TBM Avengex), au total une centaine de chacun des trois types. Enfin, d'avril 1950 à septembre 1957, 630 élèves pilotes, officiers et non-officiers, partent se former outre-Atlantique.

 

L'amiral NOMY, père de renouveau.

Le renouveau de l'Aéronavale passe par un effort national d'envergure. Le statut naval de 1952 l'organise et prévoit la constitution d'une flotte de 540 000 t. à l'horizon 1970. Couronnant les efforts conjoints des secrétaires d'Etat qui se succèdent rue Royale, comme de l'amiral NOMY, chef d'état-major depuis octobre 1951, et du vice-amiral BARJOT, inlassable prophète de l'aéronautique navale, le Parlement autorise en 1954, la mise en chantier d'un premier PA, puis d'un second, l'année suivante.

1960, année charnière.

En juillet 1960, au moment de quitter la marine, l'amiral NOMY sait qu'il a gagné son pari. des bâtiments français construits à Brest et Saint-Nazaire viennent progressivement remplacer ceux prêtés ou vendus par les anglo-américains. Le Clémenceau intègre l'escadre de la méditerranée, quelques semaines après la mise à flot définitive du Foch et la mise sur cale du croiseur  porte-hélicoptères La Résolue, bientôt rebaptisé Jeanne d'Arc.

 

                      LE CLEMENCEAU  (source Netmarine)

 

                                                                                                                                                  LA JEANNE D'ARC (source WIKIPEDIA)

 

 LE FOCH (source WIKIPEDIA)

 

 

Une frégate devrait porter le nom de l'Amiral NOMY.

 

C'est en 2028, qu'une Frégate de Défense et d'Intervention, dont le numéro de coque sera le D663, devrait être livrée à la Marine Nationale, portant le nom de ''Amiral Nomy''.

Initialement (jusqu'en 2018) la dénomination des 5 frégates de ce type était ''Frégate de Taille Intermédiaire".

 

Voici les dates de livraison prévues... sachant que ce calendrier sera très certainement modifié.

 

D660

Amiral Ronarc'h *

2023

D661

Amiral Louzeau

2025

D662

Amiral Castex

2027

D663

Amiral Nomy

2028

D664

Amiral Cabanier

2029

* : La frégate D660 Amiral Ronarc'h a été mise sur cale le 24 octobre 2018.

 

FREGATE DE  DEFENSE ET D'INTERVENTION

 

Frégate de Défense et d'Intervention (source Wikipédia)

 

Dessin de Jacques Marquet : Etude libre d'après une image parue dans la presse.

 

Caractéristiques Techniques

Longueur

122 m.

Maître-bau

17.70 m.

Déplacement

4 460 tonnes

Propulsion

Combiné Diesel et Diesel

Puissance

32 MW

Vitesse

27 noeuds

Rayon d'action

5 000 nautiques à 15 noeuds

Caractéristiques Militaires

Armement

1 canon OTOBREDA de 76 mm.

8 missiles EXOCET MM40 block 3C

16 missiles ASTER

2 x 2 torpilles MU90

2canons de 20 mm. téléopérés

Armes non-létales de guerre électronique passive

Aéronefs

1 hélicoptère NH90 NFH

Drone

Rayon d'action

5 000 nautiques à 15 noeuds

Caractéristiques Diverses

Electronique

Radar à antenne active sea Fire 500

Sonar de coque Kingklip Mark II

Sonar CAPTAS 4 Compact à antenne linéaire remorquée

Centrale inertielle IXblue MARINS

Système de distribution de données de navigation IXblue & NetANS

Equipage

110 + détachement aérine > 15 personnes

 Quelques petites précisions sur le nom de ces Frégates de Défense et d'Intervention : 

Amiral RONARC'H :

 

Né le 22 février ou novembre 1865 à QUIMPER (Finistère) - Décédé le 1er avril 1940 à PARIS.

> Entre dans la Marine en 1880

> Aspirant de 1ère classe le 2 octobre 1883, il est sur la "VÉNUS", Division navale du Levant.

> Enseigne de vaisseau le 2 octobre 1885; port LORIENT.

> Au 1er janvier 1886, sur l'aviso "LABOURDONNAIS", Division navale de l'océan Indien (Cdt Marie Joseph    De BAUSSET-ROQUEFORT-DUCHAINE d'ARBAUD).

> Il se distingue le 7 janvier 1886, au combat de ZILIMAJOU (GRANDE COMORE).

> En janvier 1887, toujours sur l'aviso transféré en Atlantique Sud, il participe aux opérations au DAHOMEY, et occupe GRAND-POPO, avec la compagnie de débarquement.

> En décembre 1887, il est sur l' "ISÈRE".

> Lieutenant de vaisseau le 5 octobre 1890, il est sur le "CASTOR"; à terre en 1891 à la Majorité générale du 4ème arrondissement à ROCHEFORT.

> De 1892 à 1894, Officier canonnier sur le cuirassé garde-côtes "CAÏMAN", en Méditerranée.

> Chevalier de la Légion d'Honneur le 12 juillet 1894.

> De retour à ROCHEFORT, il est sur la batterie flottante "EMBUSCADE", puis commande la canonnière "SCORPION", en essais; le Torpilleur 159, de l'École de pilotage.

> Breveté de l'École Supérieure de Marine, promotion 1898.

> En mai 1899, sur le "D'ENTRECASTEAUX", Aide de camp du Contre-amiral Charles COURREJOLLES,  Commandant la Division navale de l'Extrême-Orient.

> Il participe à l'occupation de KWANG-TCHÉOU-WAN, aux opérations de CHINE et au siège de TIEN-TSIN.

> En mai 1901, en Méditerranée sur le "LATOUCHE-TRÉVILLE".

> Capitaine de frégate le 23 mars 1902.

> De 1902 à 1904, Second à bord du croiseur "DUGUAY-TROUIN", vaisseau de l'École d'application des Aspirants, à BREST (Louis BERRYER, Capitaine de vaisseau Commandant l'École).

> En août 1904, à ROCHEFORT, Président de la Commission d'essai des torpilles.

> En 1906, Commandant le "MOUSQUETON, en Méditerranée.

> Capitaine de vaisseau le 12 octobre 1908

> Major de la Marine à ROCHEFORT.

> Officier de la Légion d'Honneur le 29 décembre 1909.

> En 1910, Commandant supérieur des torpilleurs et sous-marins de la défense fixe de BREST ; et Commandant le cuirassé garde-côtes "FURIEUX".

> En avril 1912 (jusqu'en mai 1914), Commandant la division des flottilles de l'Armée navale en Méditerranée sur le "BOUCLIER".

> Contre-amiral le 19 juin 1914. Il reçoit en août le commandement de la Brigade des Fusiliers Marins.

       > Commandeur de la Légion d'Honneur le 6 novembre 1914.

       > Vice-amiral le 5 novembre 1915, Membre du Conseil Supérieur de la Marine.

       > En mai 1916, il est nommé Commandant des forces navales dans la zone des armées du Nord le 13 juin        1917,  Commandant des forces navales dans la zone des armées du Nord

       > Grand-Officier de la Légion d'Honneur le 27 juillet 1918.

       > Le 10 mai 1919, Chef d'Etat-major général de la Marine.

       > Grand-croix de la Légion d'Honneur le 4 janvier 1919.

       > Il quitte le service actif en février 1920.

 

Amiral LOUZEAU :

 

Né le 19 novembre 1929 à TALENCE (Gironde) - Décédé le 6 septembre 2019 à CHERBOURG (Manche).

       > Entre à l’Ecole Navale le 1er octobre 1947 puis campagne sur le croiseur-école Jeanne d’Arc.

> Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 1er octobre 1949.

> Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er janvier 1951.

> Campagne en Indochine à partir d’octobre 1950, embarqué sur l’aviso Annamite puis nommé successivement de mai 1951 à septembre 1952 commandant du LCM 49, de la 258ème Section

d’engins  d’assaut et du groupe de LCM de Hué de la Flottille Amphibie d’Indochine-Sud.

> En décembre 1952, affecté sur le sous-marin l’Africaine.

> Lieutenant de vaisseau le 1er avril 1954.

> En 1954, obtient le Brevet d’officier ASM et le Certificat d’aptitude à la navigation sous-marine.

> En décembre 1954, désigné pour le sous-marin Narval comme officier ASM puis officier en second.

> En février 1958, prend le commandement du sous-marin Laubie (ex U 766).

> A l’issue de ce commandement, admis comme stagiaire puis comme professeur de neutronique à

l’Ecole  d’application militaire de l’énergie atomique.

> Obtient le Brevet d’officier atomicien et le diplôme d’ingénieur en génie atomique.

> En juin 1962, prend le commandement du sous-marin Dauphin puis est admis en septembre 1963 à

l’Ecole supérieure de guerre navale.

> En avril 1965, affecté à la Direction du Personnel comme secrétaire du Comité du personnel des  sous-marins.

        > En avril 1967, nommé commandant désigné pour suivre les travaux du SNLE Le Redoutable dont il

        prend  le  commandement en avril 1968. En conduit les essais et l’armement jusqu’ à sa mise en service et

        effectue la  première patrouille opérationnelle avec l’équipage Bleu (premier trimestre 1972).

> Après une année à l’Etat-major de la Marine (Bureau Etudes à long terme), affecté à l’Etat-major Particulier des Présidents Pompidou et Giscard d’Estaing (1974 - 1975)

> En février 1976, prend le commandement de la frégate lance-missiles Suffren.

> A l’issue de ce commandement, admis comme auditeur au Centre des hautes études militaire et à  

l’Institut des hautes études de la Défense Nationale.

> En juillet 1978, exerce les fonctions de chef de la division « Forces Nucléaires » à l’Etat-major des Armées.

> Il est nommé contre-amiral le 1er mars 1979.

> Le 1er août 1980, prend les fonctions de sous-chef d’Etat-major «Opérations » à l’Etat-major de la Marine.

> Le 1er octobre 1982, nommé au commandement de l’escadre de la Méditerranée et nommé vice-amiral le 1er janvier 1983.

>  Nommé vice-amiral d’escadre le 1er juin 1984, prend le commandement des Forces sous-marines et de la Force océanique stratégique.

> En mars 1985, nommé Major général de l’Etat-major des Armées.

> Elevé au rang et appellation d’Amiral, prend les fonctions de Chef d’Etat-major de la Marine à compter du  30 janvier 1987.

       > Admis dans la 2ème section des officiers généraux le 20 novembre 1990.

 

Amiral CASTEX :

 

Né le 27 octobre 1878 à SAINT-OMER (Pas-de-Calais) - Décédé le 10 janvier 1968 à

VILLENEUVE-de-RIVIÈRE (Haute-Garonne).

 

  > Entre dans la Marine en 1895 (port TOULON)

  > Démissionne et se représente au concours de 1896, major de sa promotion Aspirant le 5 octobre   1898.

  > Aspirant de majorité sur le cuirassé "BRENNUS, Escadre de Méditerranée (Cdt Augustin BOUÉ de   LAPEYRÈRE).

  > En 1900, sur la "CARAVANE", en Extrême-Orient, il se distingue lors du naufrage du transport sur les   côtes japonaises le 23 octobre 1900.

  > Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1900.

  > Au 1er janvier 1901, sur le cuirassé "SAINT-LOUIS", Escadre de Méditerranée (Cdt Pierre LECUVE).

  > En 1902, sur le "BENGALI", en INDOCHINE en mission hydrographique.

  > Officier d'académie.

  > En 1904, Officier d'ordonnance du Ministre de la Marine.

  > En 1904-1905, Instructeur à l'École de pilotage sur l' "ÉLAN" (Cdts Victor VOITOUX puis André   LEQUERRÉ).

  > Lieutenant de vaisseau le 25 juillet 1907

  > Officier d'ordonnance du Ministre de la Marine. Idem au 1er janvier 1909.

  > En 1910, Commandant l'École de chauffe à BREST.

  > Au 1er janvier 1912, en instruction sur le croiseur cuirassé "POTHUAU", École de canonnage.

  > Officier breveté Canonnier.

  > Chevalier de la Légion d'Honneur.

  > Au 1er janvier 1914, Officier d'ordonnance du Ministre de la Marine, détaché au Cabinet du Ministre   de la Guerre.

  > Officier-Élève à l'École Supérieure de la Marine. Breveté en 1914.

  > Après un passage sur le "DANTON", il est affecté sur le "CONDORCET", et un temps détaché comme   Officier de liaison à l'Armée d'orient à SALONIQUE.

  > Cité à l'ordre de l'Armée navale en décembre.

  > Croix de Guerre.

  > Capitaine de corvette le 1er juillet 1917.

  > Il commande l'aviso "ALTAÏR" aux patrouilles de Méditerranée.

  > À nouveau Officier d'ordonnance du Ministre de la Marine.

  > Capitaine de frégate le 30 mars 1918.

  > Au 1er janvier 1921, Chef du Service Historique de la Marine qu'il avait été chargé de créer en 1919,

  et Membre de la Commission supérieure des bibliothèques et des archives de la Marine.

  > Contre-amiral en août 1928.

  > Vice-amiral, théoricien de premier plan, visionnaire, un stratège de renommée mondial, auteur de   nombreux ouvrages et de thèses

  > Il termine sa carrière comme commandant des forces maritimes du Nord.

  > Il est le fondateur de l'Institut des hautes études de la défense nationale en 1936, dont il sera le

  directeur jusqu'en 1939.

  > Il est chargé de la refonte du Service Historique de la marine après 1919, de la direction de l'école  de  guerre navale en 1932 et en 1936, de celle du Centre des Hautes études de défense nationale.

 

Amiral CABANIER :

 

Né le 21 novembre à GRENADE (Haute Garonne) - Décédé le 26 octobre 1976 à PARIS.

 

    > Entre à l’Ecole navale en 1925.

           > En octobre 1927, embarque sur le croiseur école Jeanne d'Arc avec le grade d'enseigne de vaisseau

           de 2e classe.

           > En 1928, il sert successivement sur les avisos Du Couëdic et Duperré puis sur le transport militaire  

           Seine.

           > En 1930, il fait campagne aux Antilles, aux Bermudes, aux Açores et à Terre-neuve à bord de            l'aviso  Aldebaran.

           > En 1932 il embarque à bord de l'Achéron puis du Saphir.

           > Lieutenant de vaisseau en 1934, il sert sur le sous-marin Orion puis, en 1936, sur le Surcouf.

           > En 1938 il est nommé au commandement du sous-marin mouilleur de mines Rubis basé à Cherbourg            puis  à Bizerte au moment de la déclaration de guerre.

           > Dès le début de l'année 1940, le Rubis est basé en Grande-Bretagne, à Harwitch puis à Dundee où

           il est  intégré à une flottille de sous-marins britanniques.

    > Alors que la France signe l'armistice, à la fin du mois de juin 1940, le Rubis, sous le

    commandement  de Georges Cabanier, mouille ses 32 mines dans le chenal de Trondheim en

    Norvège. Il passe sous  un destroyer allemand en patrouille à l'entrée du fjord. Un chasseur de

    sous-marin sautera quelques jours  plus tard sur l'une de ces mines. A son tableau de chasse, il

    compte dès lors six  bâtiments coulés et un endommagé.

    > Rentré à sa base écossaise de Dundee le 30 juin, son ralliement à la France Libre est en grande      partie  l'œuvre de son commandant, le lieutenant de vaisseau Cabanier qui entraîne avec lui son      bâtiment, son  Etat-major et son équipage quasiment au complet le 10 juillet 1940.

     > Le Rubis poursuit ses missions et inflige aux transports maritimes allemands des pertes sévères,      effectuant des raids particulièrement audacieux dans le Fjord de Bergen.

     > Promu capitaine de corvette en janvier 1941, Georges Cabanier quitte son commandement en mai      1941 pour rejoindre le Pacifique où il arrive peu avant l'attaque japonaise sur Pearl Harbour.

     > Il exerce les fonctions de commandant de la Défense du Pacifique puis de chef d'Etat-major de      l'amiral  Thierry d'Argenlieu, Haut-commissaire des possessions Françaises du Pacifique.

     > Capitaine de frégate en mars 1943, il commande, après un bref séjour en Europe, à partir de mars

    1944, le croiseur auxiliaire Cap des Palmes qui opère au sein de la 3e Flotte des Etats-Unis dans les      parages de la Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides. Il participe alors à de nombreuses      escortes de convois dans la Pacifique.

     > En avril 1945, Georges Cabanier représente la France à la conférence de San Francisco avant de      prendre, en juin 1945, le commandement de l'Ecole Navale qu'il réorganise.

     > Capitaine de vaisseau en octobre 1945, il prend, deux ans plus tard, le commandement de la

     Jeanne d'Arc.

     > Attaché Naval à Washington en juillet 1949 il reçoit ses étoiles de contre-amiral en janvier 1951.

     > En janvier 1953, le contre-amiral Cabanier est nommé secrétaire général adjoint de la Défense      nationale.

     > En mars 1954, il est nommé à la tête de la Marine en Indochine. A son retour en France en février      1956 il devient chef de l'Etat-major particulier du secrétaire d'état à la Marine.

     > Vice-amiral en novembre 1956, il prend quelques jours plus tard le commandement du Groupe      d'Action Anti-sous-marine (GASM).

     > En juin 1958, il est affecté comme chef d'Etat-major de la Défense nationale au cabinet du

     général de Gaulle.

     > Vice amiral d'escadre en novembre 1958.

            > Amiral le 1er juillet 1960, il est nommé à la même date chef d'Etat-major de la Marine et reste à ce

            poste  jusqu'au 1er janvier 1968.

            > Membre de l'académie de Marine, l'amiral Cabanier exerce les fonctions de Grand Chancelier de la             Légion d'Honneur de 1969 jusqu'en février 1975.

            > Ses cendres ont été dispersées au-dessus de l'épave du Rubis au Cap Camarat.

 

Grand Croix de la Légion d'Honneur

• Compagnon de la Libération - décret du 25 mai 1943

• Grand Croix de l'Ordre national du Mérite

• Croix de Guerre 39/45 (3 citations)

• Croix de Guerre des TOE

• Médaille de la résistance avec rosette (Décret 31/03/1947).

• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

• Chevalier des Palmes Académiques

• Commandeur du Mérite Maritime

• Médaille Coloniale avec agrafe "Extrême Orient"

• Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre

• Médaille Commémorative de la Guerre 39/45

• Médaille Commémorative de la Campagne d'Indochine

• Grand Croix de l'Ordre de l'Etoile Noire

• Grand Officier de l'Ordre du Nicham El Anouar

• Distinguished Service Order (GB)

• Commandeur du Legion of Merit (USA)

• Croix des Vétérans (USA)

• Croix de Guerre avec glaive (Norvège)

• Médaille de la Participation (Norvège)

• Grand Croix de l'Ordre Royal de l'Epée (Suède)

• Commandeur du Dannebrog (Danemark)

• Grand Croix de l'Ordre d'Orange-Nassau (Hollande)

• Grand Croix du mérite avec Etoile et Echarpe de l'Ordre du Mérite (Allemagne)

• Grand Croix avec ruban bleu de l'Ordre du Mérite Naval (Espagne)

• Grand Croix de l'Ordre Militaire d'avis (Portugal)

• Grand Croix de l'Ordre de l'Infant Dom Henrique (Portugal)

• Commandeur de l'Ordre "Au Mérite" (Italie)

• Grand Officier de l'Ordre de Georges Ier (Grèce)

• Grand Croix de l'Ordre Polonia Restituta (Pologne)

• Ordre de la République Socialiste de Roumanie

• Grand Cordon de l'Ordre National du Cèdre (Liban)

• Grand Officier de l'Ordre du Ouissam Alaouite (Maroc)

• Grand Officier de l'Ordre Militaire d'avis (Maroc)

• Commandeur de l'Ordre du Nicham Iftikar (Tunisie)

• Grand Cordon de l'Ordre de la République (Tunisie)

• Grand Croix de l'Ordre du Lion et du Soleil (Iran)

• Grand Officier de l'Ordre du Léopard (Zaïre)

• Grand Officier de l'Ordre de l'Etoile Equatoriale (Gabon)

• Grand Officier de l'Ordre du Léopard (Congo)

• Grand officier de l'Ordre du Mérite (Centrafrique)

• Grand Officier de l'Ordre National du Mono (Togo)

• Grand Croix de l'Ordre National (Haute-Volta)

• Commandeur de l'Ordre National (Mali)

• Grand Croix de l'Ordre National du Mérite (Madagascar)

• Grand Croix de l'Ordre Royal de Sahametrei (Cambodge)

• Grand Croix de l'Ordre de Mai du Mérite Naval (Argentine)

• Ordre de l'Aigle Aztèque (Mexique)

• Grand Croix de l'Ordre du Mérite Naval (Pérou)

• Grand Croix de l'Ordre Equestre du Saint Sépulcre de Jérusalem (Vatican)

• Chevalier de Grâce Magistrale de l'Ordre Souverain de Malte

• Grand Croix du Mérite militaire de l'Ordre de Malte avec épée

 

 

 

 

                   

 

 

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