LES FUSILIERS MARINS

 Le drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins, qui a été confié à la garde de l'école des fusiliers marins en vertu d'une décision ministérielle du 4 mai 1949, porte les noms de onze batailles où se sont illustrés la Brigade, puis le Bataillon de fusiliers marins pendant la Première guerre mondiale, le 1er Régiment de fusiliers marins au cours de la Seconde :

Sur la cravate du drapeau sont fixées les décorations suivantes :

• la croix de Chevalier de la Légion d'honneur décernée le 5 juillet 1919 ;
• la croix de Compagnon de la Libération décernée le 12 juin 1945 ;
• la croix de guerre 1914-1918, avec 6 citations à l'ordre de l'Armée ;
• la croix de guerre 1939-1945, avec 5 citations à l'ordre de l'Armée ;
• la médaille de la Résistance avec rosette, décernée le 31 mars 1947 ;
• la médaille coloniale avec 4 agrafes (Libye, Tripolitaine, Tunisie 42/43, Extrême-Orient).

Le drapeau porte les fourragères aux couleurs de la :

• Légion d'honneur (1914-1918) ;
• Médaille militaire (1939-1945).

L'école est héritière des unités dissoutes suivantes :

• Brigade et Bataillon de fusiliers marins : 6 citations (1914-1918) ;
• 1er R.F.M. : 5 citations (1939-1945) ;
• R.B.F.M. : 2 citations (1939-1945) ;
• Commando parachutiste de l'aéronautique navale : 2 citations (1939-1945).

Patch ecole des fusilier marins et commandos marine à Lorient en PVC

Jean-Louis avec symbole de la Bretagne et couleur de la France.

Dim > Scratch  78 mm. 

Dim > Scratch  89 mm. x 50 mm.

 Patch Fusiliers Marins et Commandos Marine Nationale

Dim > Scratch  85 mm

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FUSILIERS MARINS

INSIGNE DU 1er REGIMENT DE FUSILIERS MARINS

Au cours de l’été 1943, à Zouara en Tripolitaine, la maquette de l’insigne du 1^e BFM fut dessinée. Les auteurs eurent

l’idée de choisir un symbole associant la Marine et la Cavalerie, ils pensèrent au cheval de mer : l’Hippocampe. 

La maquette fut d’abord réalisée par un sculpteur du Caire, puis l’insigne fut enfin frappé en métal couleur vieil argent.

Le 1er Régiment de Fusiliers marins  est une unité des Forces navales Françaises Libres qui fut notamment le régiment éclaireur de la 1ère Division Française Libre  pendant la Campagne d'Italie, puis celle de France. 

  Insignes de beret (Fusiliers Marins)

Groupe Unité de Réserve de la Marine

Groupe G.S.I.M. ATLANTIIQUE

Dim > Scratch 90 mm.

Bataillon de Fusiliers Marins port de Toulon

Compagnie de Fusiliers Marins    de Cherbourg

Brigade de Protection de la base navale de Cherbourg Dim > Scratch 76 mm

Compagnie de Fusiliers Marins    de Cherbourg (BV). Dim > Scratch 80 mm.

Compagnie de Fusiliers Marins    France Sud..  Dim > Scratch 88 mm

Groupement de Fusiliers Marins de Brest.  Dim > Scratch 67 mm

Patch des Fusiliers Marins de la section base navale de Brest.  Dim > Tissu  88 mm

Groupement de Fusiliers Marins de Lanveoc Poulmic.   Dim > Scratch 88 mm

Groupement de Fusiliers Marins de Lanveoc Poulmic (basse visibilité).    Dim > Scratch 88 mm

Brigade de protection de la base navale de Brest.   Dim > Scratch 87 mm

Patch PVC Compagnie de Fusiliers Marins COLMAY  Dim > Scratch 77 mm Centre de transmissions de France Sud à Villepinte et Saissac

Compagnie de Fusiliers Marins de l'Ile Longue.

Compagnie de Fusiliers Marins de l'Ile Longue.

Plongeurs Iles longue

   Dim > Scratch 88 mm 

ANCIEN INSIGNE DU DETACHEMENT DE FUSILIERS MARINS ET FUSILIERS

COMMANDOS DE L'AIR EN NOUVELLE CALEDONIE (BAN TONTOUTA)

La première Vedette des Fusiliers Marins (VFM), a été mise à l'eau le 8 septembre 2021 par la société UFAST. 12 vedettes de ce type sont commandées et les premières ''livraisons'' à la Marine nationale sont programmées.

Ces vedettes vont considérablement renforcer la sûreté des bases navales françaises, aussi bien en métropole que dans les départements et territoires d'outre-mer. Outre la mission de contrôle d'élément hostile dans une zone d'exclusion, des missions d'escorte, de surveillance et de protection dans nos approches maritimes et des ports militaires (Brest, Cherbourg, Toulon ainsi qu'à Djibouti) ces vedettes pourront être employées pour des opérations extérieures aéro-maritimes afin d'escorter des moyens amphibies et assurer la sécurité d'une unité sensible.

Quelques chiffres ;     Longueur > 15 mètres ;

Largeur hors tout > 4.30 mètres

Tirant d'eau > 0.99 mètre

pour un déplacement de 15 tonnes ;

Vitesse maxi > 42 noeuds (environ 78 km/h) en pleine charge ;

Motorisation > 4 moteurs de 350 ch.

Rayon d'action > 15 nautiques soit environ 28 km ;

Equipage > 1 pilote - 1 navigateur - 6 fusiliers marins - en option 1 chien selon la mission ;

Armement > Mitrailleues de 7.62 et 12.7 mm ;

La timonerie et les deux postes de tirs sont blindés ;

Matériau de construction de la coque et pont > CVR (Compositte/Verre/Résine) ;

Matériau de constrution de la supertructure > Aluminium.

Vedette des fusiliers marins (photo source UFAST)

Quoi de plus normal de donner à ces vedettes des noms de hauts faits d'armes où se sont illustrés les fusiliers marins.

Et bien c'est chose faite, et je suis enthousiaste de voir une vedette qui portera le nom ''AUTHION''. Cette bataille, souvent méconnue s'est déroulée du 10 au 28 avril 1945, dans le massif de l'Authion, dans les Alpes-Maritimes, à proximité de la frontière italienne.

Un petit rappel... la spécialité de fusilier marin fut créée en 1856. De nombreux combattants se sont illustrés aux cours de tous les conflits depuis cette date.

Lors de la bataille de l'Authion, 11 fusiliers marins sont tombés au combat.

Plaque installée en 2021 sur le monment de la FAMMAC à l'Authion.

LISTE DES VEDETTES ET LEUR AFFECTATION (Ce n'est pas l'ordre de mise au service actif)

Patchs du groupe des Fusiliers Marins de Brest chargé de la sécurité de l'arsenal : (a gauche patch normal et à droite patch basse visibilité)

Variante des patchs du groupe des Fusiliers Marins de Brest chargé de la sécurité de l'arsenal B.V. ET Bleu

Groupement Fusiliers Marins de Brest - Pyrotechnie de Saint Nicolas

     Fusiliers marins - Armurerie de Brest

Patch "PROTECTION" portés par les fusiliers marins chargés de la protection :   

Brigde de Protection Porte-hélicoptères JEANNE D'ARC   

Modèle actuel

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INSIGNE DU CENTRE SIROCO

Insigne du Centre de Formation Maritime de SIROCO

Marque : DRAGO - PARIS

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HISTOIRE DE JEAN-LOUIS

LE DEBUT DE L'HISTOIRE

..." Le monument est érigé très peu après la mort accidentelle de Gambetta, le 31 décembre 1882, en faisant appel à une souscription nationale.  En 1883, les présidents du Sénat et de la Chambre lance un concours pour un monument à la gloire de Gambetta entre artistes français. La remise des projets doit se faire du 25 mai au 1er juin, sous forme d'une maquette au 20ème, signée, avec croquis d'emplacement et devis d'architecte.

C’est monsieur Jean Falguière, sculpteur de grande renommée qui emporte le concours. Il avait la réputation de statufier surtout les femmes, mais compte tenu de l'importance du monument il est probable qu'il ait mis ses disciples à contribution.

Les statues d'Alexandre Falguière (1831-1900), fondues en bronze grâce à une subvention de l'Etat, sont placées sur un piédestal de l'architecte Paul Pujol. Sur ce piédestal monumental, il installe Gambetta et positionne de part et d’autre du socle, un fusilier-marin et un fantassin de la guerre de 1870.

Un jury de 15 membres est constitué. L’Etat fait don de 15 000 F. pour la fonte en bronze des statues. Le conseil municipal de Cahors offre 19 000 F. Le reste de la dépense est couvert par une souscription nationale.

Le 14 avril 1884 : le monument est inauguré en présence de Jules Ferry et de Waldeck Rousseau.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, en 1943, les allemands réquisitionneront le monument de Cahors.  Le trophée et les deux statues du fusilier marin et du fantassin ont été envoyées à la fonte.

Statue de Gambetta à Cahors en 1883.   Place François Mitterrand

La statue donc dédiée au héros de la défense nationale, et l'un des fondateurs de la IIIe République.

Léon Gambetta est représenté debout à côté d'un canon, dans l'attitude du tribun qui exhorte les Français à la lutte, la feuille de papier de son discours repose sur le canon. Un soldat mort gît à côté de l'affût. Sur le piédestal étaient figurés un trophée composé d'un drapeau, d'une couronne et d'un bouclier, et, sur les côtés, un fusilier marin et un fantassin blessé.   

ET... AUJOURD'HUI ?

Des statues réalisées par Alexandre Falguières, il ne reste aujourd'hui que celle du tribun exhortant les Français à la lutte pendant la guerre de 1870-1871. 

Statue de Gambetta à Cahors de nos jours,  Place François Mitterrand

Peu de temps après, à Saigon, la municipalité passe une nouvelle commande de cette statue à Monsieur Falguière qui forcément accepte de grand cœur. Seule la statue de Gambetta sera légèrement plus petite. Ce monument sera installé sur le boulevard Norodom en fin de l’année 1884. Il sera déménagé place du vieux marché en 1915.

Endommagé lors d'un bombardement US. en 1945, il fut relevé des décombres et installé sur un terre-plein de l'arsenal.

De peur que la même mésaventure arrive en Indochine avec les japonais, les fusiliers marins ou la marine d’Extrême-Orient, subtilisent la statue du fusilier marin et la cache dans l’arsenal de Saigon. De ce monument, il subsiste donc seulement la statue du fusilier marin. En 1955,   « Jean-Louis » a échappé au même sort que lui réservaient les Japonais, lors de l'occupation de l'Indochine.

A l’évacuation de l'Indochine, la marine rapatrie son «fusilier marin» vers l’Algérie qui est réinstallé sur la place d’armes de l’école des fusiliers marins au centre Siroco du Cap Matifou près d’Alger. Au cours de ce transport maritime, pour une raison inconnue, le bout du fusil (modèle chassepot 1884) est coupé au niveau de la main de Jean-Louis.

l’aubette de l’école des fusiliers du centre SIROCO.

L’école des fusiliers marins a fonctionnait de 1945 à 1962.

PLAN DU CENTRE SIROCO

Emplacement de la statue de Jean-Louis au centre SIROCO

LE DERNIER VOYAGE... ENFIN PRESQUE

A l’arrivée sur la terre d’Afrique, plus de trace du morceau. Les services techniques de l’école des fusiliers avec les moyens du bord vont reconstituer le morceau manquant mais pas avec le même métal et pas de la même forme. Ainsi Notre fusilier a repris son aspect guerrier.

Fusil Chassepot, mais ici un modèle de 1866.

Pourchassé par le destin, son ancrage en Algérie prend fin en 1962. Il embarque avec les bagages de l’école des fusiliers marins pour se retrouver à l’école des fusiliers marins, mais pas sur la place d’armes actuelle…

DESORMAIS, BIEN ANCRE

De nouveau sur la place d’armes de l’école mais cette fois à Lorient.

Ainsi, «Jean-Louis», est devenu le symbole de l’histoire de la spécialité de fusilier marin comme la «main en bois du capitaine d’Anjou» l’est pour la Légion Etrangère.

Petite remarque historique, au pied du monument à l’Ecole des Fusiliers Marins et Commandos à Lorient, une stèle est à la gloire des fusiliers de l’Amiral Ronarc’h. Le personnage n’a qu’un lointain rapport avec les glorieux fusiliers de l’Amiral Ronarc’h, Un petit rappel de l’origine de ce personnage  central  serait un devoir important, pour ne pas travestir l’histoire.

Avec humilité, je pose devant la statue de Jean-Louis. C’était lors d’un séjour à la maison… pour un stage de directeur de tir.

STELE A LA MEMOIRE DE L'AMIRAL RONARC'H

A 15 ans et demi, il est admis à l'École navale. Il est lieutenant de vaisseau à 24 ans et il participe à la campagne de Chine en 1900 en tant que commandant en second d'un détachement français de 160 marins qui résiste à la révolte des boxers.

À 42 ans, il est le plus jeune capitaine de vaisseau de la marine française. En juin 1914, il accède au grade de contre-amiral et est désigné comme commandant des fusiliers marins en cours de formation à Lorient. Il dirigera la brigade jusqu'à sa dissolution le 6 novembre 1915. Il est promu vice-amiral, puis chef d'état-major de la marine en 1919.

Emplacement de la statue de Jean-Louis à l’école de LORIENT

MAIS D'OU VIENT LE NOM DE JEAN-LOUIS ?

Bon une chose est certaine, tous les marins qui ont fait un passage à Lorient, ou au centre Siroco, savent bien qui est Jean-Louis. D’autres marins aussi…

Mais au fait, d’où vient ce prénom ?

Une des théories la plus probable, viendrait peut-être d’une déformation du surnom Jean-Gouin qui désignait les matelots au début du XXème siècle.

Une autre théorie verrait dans le patronyme Jean-Louis le possible souvenir d' un vieux gradé belliqueux qui évoquait sans cesse les hauts faits d’armes de la brigade Ronarc'h en 1914-191. il existe encore bien d' autres suppositions…

Bon, Jean-Louis est aussi un surnom donné au requin… mais je pense que cette hypothèse ne correspond pas au personnage.

La première théorie semble la plus vraisemblable,  dans la chanson ‘’Fanny de Laninon’’, on fait référence à Jean-Gouin.

Jean-Louis, est aussi le surnom des soldats de cette unité d'élite qui s'illustra notamment dans les commandos Kieffer débarqués en Normandie le 6 juin 1944.

BON, CA C'EST FAIT.

MAIS LES GUETRES  LACEES A L'ENVERS ?

Voici une petite statue en étain.

On aperçoit nettement le sens inversé des guêtres

 Collection personnelle.

Eh bien oui, je ne vais pas vous l’apprendre, notre Jean-Louis a bien mis ses guêtres à l’envers ? Pour les guêtres, elles sont bien lacées à l'intérieur. A l'époque (1870) on retrouve plusieurs tenues. Celle des marins de l'Amiral De la RONCIERE a peut-être été l'exemple pour Jean Louis. Les guêtres avant, étaient lacées à l'intérieur, afin que leur vision de blancheur extérieure ne soit pas altérée par des lacets.

Par contre, avec l'apparition des oeillets et des crochets en fer, cela a généré l'obligation de faire passer le laçage à l'extérieur car au début de cette transformation technique, les gars s'accrochaient les pieds lors des ‘’garde à vous’’ et pour démarrer il y eut quelques situations cocasses de gars figés sur place les crochets d'une guêtre s'accrochant aux lacets de l'autre guêtre.

Voilà, j’espère que mes explications vous ont convaincus, mais dans tous les cas, je suis preneur de plus amples renseignements.

C'est fini....

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L'ECOLE DES FUSILIERS, A BORD DU CHATEAURENAULT

Le CHATEAURENAULT à quai à Lorient.

De 1962 à 1968, les Fusiliers Marins vivront à bord du Chateaurenault, pas moins de 5 commandants se sont succédés :

                       La vie à bord du Chateaurenault était pénible, l'accueil à bord ne pouvait guère accepter plus de 350 hommes. Les installations étaient mauvaises, locaux exigus, chauffage inexistant pendant les saisons froides, couchage inconfortable... De plus le soir, pour écrire leurs lettres, les marins devaient se rendre dans leur salle de cour, située à 400 mètres... En fait la salle de cours était une baraque Fillod. En fait le soir, lorsque les hamacs étaient à ''poste'', les tables étaient pliées. En 1964, le commandant en poste (le capitaine de frégate DEMAY) déplore (comme ses prédécesseurs) les graves lacunes du casernement. On connait déjà la promiscuité à bord d'un bâtiment en situation d'activité normale, il est difficile d'imaginer la situation sur un bâtiment désarmé avec des installations en désuétude. En 1966, la construction de la nouvelle école durera 2 ans. En novembre 1968, fini l'inconvénient d'avoir les 3 sites d'activité des fusiliers, le Chateaurenault (hébergement), séparé d'un kilomètre des baraques Fillod (cours) et le site de berg-ar-Men (exercice).

La nouvelle école sera inaugurée le 16 novembre 1968.

Ce n'est pas la première fois que les fusiliers marins seront hébergés à bord d'un bâtiment désarmé, il ya plusieurs précédents :

Du 1er avril 1926 au mois de mai 1940, le croiseur-cuirassé GONDE, servira de bâtiment-caserne de l'Ecole des Fusiliers Marins. 5 commandants se succéderont :

En remontant dans le temps, du 1er avril 1912 jusqu'au mois d'août 1914, c'est le CALEDONIEN, un trois-mâts équipé d'un moteur de 1 000cv, qui servira de ponton-caserne des fusiliers.

On peut encore citer quelques bâtiments qui serviront de casernement aux fusiliers durant le XIX siècle :

En 1868, la frégate PENELOPE, accueillera 2 compagnies de fusiliers.

En 1879, deux frégates, VENGEANCE et NEMESIS, sont prévus pour les apprentis fusiliers, finalement seule la première remplira ce rôle, la seconde étant finalement destinée aux réservistes.

CENTRE DE FORMATION MARITIME D'HOURTIN

C'est le 1er Aôut 1973, que je suis arrvivé au C.F.M. d'Hourtin, après une nuit passée dans un train bondé de futurs matafs... Une fois l'aubette franchie (1), et un premier brieffing par un gendarme maritime, pendant 15 jours plus de contact avec la vie civile (les portables n'existaient pas encore !!!)

Entrée du C.F.M. - Photo prise en août 1993, soit 20 ans après avoir franchi cette aubette pour la première fois.

Les 2 premières semaines sont consacrées aux diverses formalités administratives, établissement de la carte d'identité militaire, en ayant préalablement fait un petit tour chez le coiffeur, visite médicale, évaluations diverses, école du soldat avec et sans arme.

Je dormais dans la caserne Duquesne (5), nous étions, si mes souvenirs sont exacts pas loin de 80 marins à dormir dans le même dortoir. Le matin, nous déjeunions dans le dortoir, une équipe de "corvée" allait chercher le petit déjeuner à la cuisine (8). Petite anecdocte, bien souvent lorsque le café arrivait dans un grand seau, rien d'anormal, mais lorsqu'on versait le lait, comme par enchantement, les cancrelats apparaissaient à la surface. Les premiers jours cela nous répugnait, mais avec le temps, nous n'y faisions plus attention : Nous devenions des hommes...  

Au bout de 2 semaines d'instruction, chic, nous avions eu droit à une petite journée de permission, pour l'ensemble des bleus que nous sommes, destination Soulac sous bonne surveillance.

Voici les deux seules photos que je possède de mon passage au CFM d'Hourtin : A cette époque, je ne possédais pas d'appareil photo...

Si par hasard des internautes se reconnaissent et ont des photos, je serai heureux qu'ils me contactent.

Quelques cartes postales"récupérées" chez les destinataires...

... Y compris chez  ma petite amie de l'époque qui depuis, est devenue mon épouse.

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