+++ |
INSIGNES DU CHARLES DE GAULLE R91
MISSION HERACLES DECEMBRE 2001 - JUILLET 2002
Le 21 novembre 2001, la France a décidé d'envoyer le porte-avions Charles de Gaulle dans l'océan Indien en soutien de l'Opération Enduring Freedom Thermocollant - diam. > 100 mm.
Le 17 décembre 2001, la task force 473 fut intégrée dans une force internationale, à côté des groupes navals américains du USS Theodore Roosevelt et USS John C. Stennis, et du Giuseppe Garibaldi italien. La force incluait plus de cent navires, français, américains, canadiens, britanniques, allemands, italiens, néerlandais, australiens, espagnols et japonais sous un commandement centralisé inter-allié à Bahreïn. Les Super-Étendard exécutèrent leurs premières missions sur l'Afghanistan le 19 décembre, réalisant des missions de reconnaissance et de bombardement, couvrant plus de 3 000 kilomètres. Au total, ils réalisèrent 140 missions, 12 par jour en moyenne, échappant à cinq missiles Stinger. Le 18 février 2002, un satellite d'observation Helios repéra des activités anormales près de Gardez. Le lendemain, après que des membres des forces spéciales américaines dans la région eurent confirmé ces observations, le Charles de Gaulle lança deux Super-Étendard de reconnaissance. Le 20, des forces britanniques et américaines entrèrent dans la vallée, et le 2 mars, l'opération Anaconda débuta.
OPERATION AGAPANTHE 2004
OPERATION AGAPANTHE 2006
Mission AGAPHANTE 2006 Thermocollant - diam. > 100 mm.
Du 24 février au 9 juin 2006, la mission Agapanthe 06 conduit 5 navires français, dont 1 sous-marin d'attaque, et un bâtiment britannique, soit 3000 marins, dans l'océan Indien pour une durée de trois mois et demi. Ces unités sont rassemblées au sein du groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle et de son Groupe aérien embarqué. Le GAN est le vecteur majeur des missions de projection de puissance par la voie de mer.
Elle s'inscrit dans la continuité de la mission Agapanthe 2004 et des missions Serpentaire menées avec les moyens de l'armée de l'Air en 2004 et 2005.
La mission AGAPANTHE 06 représente le troisième déploiement en Océan Indien du GAN depuis le lancement des opérations HERACLES et Enduring Freedom. Ces missions ont été déclenchées à la suite des attentats de septembre 2001 pour contribuer, dans le domaine maritime, à la lutte contre le terrorisme dans la zone nord de l'Océan Indien.
MISSION AGAPANTHE 2007
Mission AGAPHANTE 2007 Scratch - diam. > 90 mm.
Le groupe aéronaval (GAN) français commandé par le contre-amiral Xavier Magne, appareillera de Toulon le dimanche 11 février 2007 pour une mission de plus de quatre mois en Océan Indie sous le nom de Task Force 473. La TF 473 s’articule autour du porte-avions Charles de Gaulle avec son groupe aérien embarqué (Gaé) constitué de : · 30 appareils de l’aéronavale (16 avions d’assaut Super Etendard modernisés, 12 avions de supériorité aérienne Rafale, 2 avions de guet aérien E2C Hawkeye, 3 hélicoptères Dauphin Pedro et Alouette III), · 1 hélicoptère Puma de l’armée de Terre, · 1 hélicoptère Puma (Combat Search and Rescue) de l’armée de l’Air l’accompagnement du porte-avions est constitué de 3 composantes qui complètent la TF 473 : · Une composante à dominante anti-aérienne avec la frégate Cassard et la frégate espagnole Blas de Lezo (déployé jusqu’au début du mois de mars 2007) · Une composante à dominante anti-sous-marine avec les frégates Tourville (basée à Brest), Dupleix, la frégate britannique Sutherland (intégrée mi-mars à la TF 473) et le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Améthyste, · Une composante logistique avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne. Le retour des 3000 marins qui composent cette force à bord des 8 bâtiments et des 30 aéronefs est prévu au début du mois de juin 2007.
Mission AGAPHANTE 2007 Scratch - dim. > 110 mm. x 113 mm.
LAST CRUISE BEFORE IPER : Dernière croisière avant IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) . Le porte-avions Charles de Gaulle a fait son entrée au bassin le 13 juillet 2007 à 7h00 du matin. Son interruption pour entretien et réparation, a débuté le 1er septembre 2007. Sans propulsion ni appareil à gouverner, pris en charge par les remorqueurs et pilotes de la Base Navale, le porte-avions a appareillé de son quai Milhaud pour rejoindre le bassin sud-ouest de la zone industrielle Vauban. L’équipage du Charles de Gaulle participera activement au chantier de l’IPER qui a débuté le 1er septembre 2007 pour une période de 15 mois. Placé sous maîtrise d’œuvre de DCNS et sous maîtrise d’ouvrage du service de soutien de la flotte , l’IPER a pour but de redonner du potentiel aux installations et de moderniser les capacités de combat du porte-avions. Planifié depuis la mise en service de ce dernier en 2001, ce chantier d’entretien périodique mobilisera 1.000 hommes d’équipage ainsi que 600 personnels de l’industriel DCNS et de ses sous-traitants.
OPERATION HARMATTAN MARS 2011 -AOUT 2011
Opération HARMATTAN 2011 Scratch - diam > 90 mm
Le Charles de Gaulle participe à l'opération HARMATTAN en Libye ayant pour but de faire appliquer la résolution 1973 du Conseil de sécurité des nations Unis. Il a appareillé de Toulon le 20 mars 2011, pour faire route vers les côtes libyennes. Le groupe aéronaval (GAN) dénommé Task force 473 du porte-avions Charles de Gaulle, l'escorte comprend un sous-marin nucléaire d'attaque, trois frégates (la frégate anti-sous-marine Dupleix, la frégate de défense aérienne Forbin , et la frégate légère furtive Aconit. Sa proximité de la Libye permet de réduire le délai d’intervention des avions à 10 minutes au lieu de 2 heures depuis la Corse, et d’allonger la durée de mission de chaque appareil sans ravitaillement en vol. Son parc aérien est composé de 10 Rafale M, et 6 Super Etendard modernisés, de 5 hélicoptères et 2 appareils de surveillance Grumman E-2 Hawkeye.
Patch ''LE BLACK HARMATTAN'' '' L'AVENTURE CONTINUE''
Opération Harmattan. du nom du vent Harmattan qui est un vent sec et frais, originaire du Sahara. Il souffle le plus souvent entre novembre et mars et charrie de fines particules de sable susceptibles de former d'épaisses « brumes de sable ».
AGAPANTHE 2010
SUMMER 2011
Le Charles de Gaulle et l'USS Enterprise, le premier porte-avions du monde à propulsion nucléaire. En mars, des Super-Étendard et six Mirage 2000 prirent en charge des attaques aériennes contre des cibles d'Al-Qaïda. Quelques cibles proposées par les forces américaines furent refusées, de peur d'atteindre des civils. Pourtant, le président américain George W. Bush se félicita de l'engagement de la France, citant : « notre fidèle alliée, la France, qui a déployé un quart de sa marine de guerre dans l'opération Enduring Freedom ». À cette époque, la force aérienne française avait été portée à 16 Super-Étendard, 6 Mirage 2000 D, 5 Rafale, deux ravitailleurs aériens KC-135, et deux Hawkeye. À partir de février, le Charles de Gaulle et le USS John C. Stennis échangèrent quelques avions de façon à resserrer les liens entre alliés et un E2-C Hawkeye de la VAW-112 fut le premier avion étranger à apponter sur la piste avec les brins d'arrêt. Le 2 mai, le Charles de Gaulle arriva à Singapour pour une escale, et repartit vers Oman le 18. À la même époque, la tension commençait à monter sur la question de l'Irak ; le vice-amiral François Cluzel déclara à la presse : « La France s'oppose à toute action contre l'Irak. Si quelque chose est entrepris, nous ne prendrons probablement pas part à la coalition. » (Source Wikipédia)
MISSION BOIS BELLEAU NOVEMBRE 2013 - FEVRIER 2014
Opération BOIS BELLEAU Scratch - diam > 90 mm.
Du 20 novembre 2013 au 18 février 2014 le Charles de Gaulle participe à l'opération "Bois Belleau" dans le Nord de l'océan Indien et le golfe arabo-persique. À cette occasion, il effectue des manœuvres durant cinq semaines avec le groupe aéronaval CSG-10 dont le navire amiral est le porte-avions USS Harry S. Truman.
MISSION ARROMANCHES JANVIER 2015 - MAI 2015
Débuté le 13 janvier 2015, le déploiement Arromanches 2015 a conduit dans les zones d’intérêt stratégique pour la France en Océan Indien et dans le Golfe arabo persique (GAP), le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne – qui a relevé en cours de mission son homologue britannique le HMS Kent – ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque.
MISSION ARROMANCHES II NOVEMBRE 2015 - MARS 2016
Depuis le 9 octobre 2001, Paris est la ville marraine du Porte-Avions R91 «Charles de Gaulle», de la Marine Nationale > 2016. Thermocollant - diam. > 90 mm.
PARIS, PRESTIGIEUSE VILLE MARRAINE DU PORTE-AVIONS CHARLES E GAULLE
Depuis la professionnalisation des armées et la disparition du service nationale, la défense a été attentive à la création puis au maintien du lien Armées/Nation.
Parmi les actions mises en œuvre pour créer et soutenir le lien qui unit le peuple français à son Armée. L'association des villes marraines propose depuis 1986 qu'une ville tisse un lien particulier avec un bâtiment de la Marine Nationale. Fort de son succès, ce dispositif s'est désormais élargi à des unités d'autres armées. A ville prestigieuse, bâtiment prestigieux. La technique moderne et complexe du porte- avions et les métiers spécifiques de haut niveau dont il a besoin pour fonctionner se sont tout naturellement imposés. La ville de Paris a ainsi choisi de parrainer le fleuron technologique de la marine nationale. Le porte-avions Charles de Gaulle - R91 est devenu officiellement, le 9 octobre 2001, le filleul de la prestigieuse capitale française.
MISSION ARROMANCHES II
MISSION ARROMANCHES III SEPTEMBRE 2016 - DECEMBRE 2016
L’opération Chammal a été lancée le 19 septembre 2014 par le Président de la République. Sur demande du gouvernement irakien, elle vise à soutenir les forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech et s’inscrit dans la durée. Depuis le mois de septembre 2015, la zone d’opérations est étendue jusqu’à la Syrie. Le groupe aéronaval contribuera au dispositif militaire de la coalition au cours de son déploiement. Chammal constitue le volet français de l’opération Inherent Resolve.
L’opération Inherent Resolve s’inscrit dans le cadre de la résolution 2170 du conseil de sécurité des Nations Unies en date du 15 août 2014. Placée sous l’égide des États-Unis, une soixantaine de pays met en place une coalition destinée à : -combattre militairement Daech ; -désorganiser ses capacités de commandement et ses flux financiers ; - détruire ses capacités militaires, ses combattants et leur équipement.
MISSION CLEMENCEAU 2019 / MARS 2019 - JUILLET 2019
Deploiement opérationnel du groupe aéronaval : La France engage son groupe aéronaval (GAN) constitué en Task Force 473. En effet, Le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a appareillé de la base navale de Toulon ce mardi 5 mars 2019 pour un déploiement opérationnel de plusieurs mois baptisé ''MISSON CLEMENCEAU''. Cette mission prend fin le 7 juillet 2019.
Cette force navale sera déployée en Méditerranée et en océan Indien.
MISSION FOCH 2020 / JANVIER 2019 - AVRIL 2019
Les bâtiments composant le Groupe Aéronaval ont quitté Toulon mardi 21 janvier, pour la mission Foch. Ce déploiement de trois mois mènera leurs équipages de la Méditerranée orientale pour appuyer les forces françaises de l’opération Chammal, à l’océan Atlantique et en mer du Nord où ses activités seront orientées majoritairement vers des exercices de coopération avec nos alliés américains et européens. Ce déploiement répond à quatre objectifs majeurs :
Au départ de Toulon, le groupe aéronaval était composé du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué, de la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne, de la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var, de la frégate grecque HS Spetsai et d’un sous-marin nucléaire d’attaque. Tout au long du déploiement, différents bâtiments français* et étrangers (espagnol, portugais, belge, néerlandais et allemand) ainsi qu’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 intègreront ou auront des interactions avec le groupe aéronaval. Le groupe aérien embarqué compte 18 Rafale Marine, 2 avions E-2C Hawkeye, 1 hélicoptère Caïman marine et 2 hélicoptères Dauphin Pedro. *le BCR Somme, le BCR Marne, la FREMM Bretagne, la FREMM Normandie, la frégate légère furtive (FLF) Surcouf, la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte-Picquet. Cette mission sera avortée, suite à une contamination du tiers de l'équipage du PAN Charles de gaulle, par le Covid-19.
Patch ''Corona virus'' Scratch - diam > 90 mm.
Petite synthès sur l'épidémie du Covid-19, sur le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle. (Source, Mer et Marine, extrait du compte rendu de la ministre des Armées, Florence Parly). Le groupe aéronaval a appareillé de Toulon le 21 janvier 2020, A ce moment, Il n’y avait pas de contexte lié au Covid-19 en France. Sa mission comportait deux phases : une première en soutien à l’opération Chammal et la seconde, orientée vers une préparation opérationnelle de haut niveau qui se situait en Atlantique Nord. Entre le 29 janvier et le 20 février, le groupe aéronaval effectue une première escale de 6 jours au port de Limassol, à Chypre du 21 au 26 février. Le groupe aéronaval, reprend la mer en direction de l’Atlantique et suite à des mouvements aériens, embarque personnel en renfort, en relève ou bien qui revenait prendre sa place à bord. Ces mouvements ont eu lieu depuis Chypre, la Sicile, les Baléares, l’Espagne continentale et le Portugal. Puis il reprend la mer en direction de l’Atlantique et a conduit, à plusieurs reprises, des mouvements aériens qui ont amené jusqu’à lui, en mer, du personnel en renfort, en relève ou bien qui revenait prendre sa place à bord. Ces mouvements ont eu lieu depuis Chypre, depuis la Sicile, depuis les Baléares, depuis l’Espagne continentale et le Portugal. A compter de cette escale de Chypre, qui je vous le rappelle se termine le 26 février, des mesures sont prises pour empêcher l’introduction et la propagation du virus. Il y a des séquences d’information sur le coronavirus qui sont organisées, et des questionnaires sont mis en place et soumis à toute personne qui monte à bord.
Mais, c’est à l’occasion de l’un de ces mouvements, en mer, après l’escale à Chypre, et avant l’escale à Brest, que se situe les premières introductions du virus à bord. Ces mouvements de renforts, de relèves, ou de retours après absence ou bien encore d’acheminement de matériel sont fréquents sur le porte-avions, qui conserve toujours son caractère qui est celui « d’un aéroport flottant ».
L’escale à Brest, qui se déroule du 13 au 16 mars, n’est pas la cause de la première introduction du virus à bord, mais l’enquête révèle qu’elle a été l’occasion de la réintroduction de celui-ci et qu’elle a été un facteur d’accélération de sa propagation. Cette escale, était planifiée, et a été confirmée par l’état-major de la Marine le 5 mars. Cette escale, constituait le retour à Brest du porte-avions, qui n’y était pas retourné depuis 10 ans. Diverses mesures de précaution ont été prises, en cohérence avec la réglementation en vigueur en France. En effet, la fermeture des bars et restaurants, annoncée le samedi 14 mars, n’a été effective qu’à compter du samedi minuit et que le confinement a été annoncé le 16 mars au soir, après que le porte-avions ait quitté Brest.
Les visites des familles et des autorités à bord ont été annulées, les marins ont eu interdiction de se rendre dans les zones de Bretagne touchées par le virus. Les personnels qui ont mis un pied à terre lors de cette escale ou qui ont embarqué à l’occasion de cette escale ont fait l’objet d’un questionnaire et d’un suivi médical spécifique. Des mesures de distanciation ont été prises à la suite de l’escale à Brest. Le revers de ces mesures de confinement, ont réduit les échanges sur le porte-avions au strict minimum, et ont beaucoup pesé sur les liens de commandement et sur le moral de l’équipage. Au terme de la quatorzaine et en l’absence de cas identifié, le 30 mars, les mesures de distanciation très stricte sont assouplies. Des briefings, ont été rétablis, ainsi que des échanges entre les cadres et leurs subordonnés. Ce n’est que le 5 avril, que le bord, reçoit l’information qu'un officier, débarqué au Danemark le 30 mars est testé positif , A ce moment, le doute s’installe. Par ailleurs, à ce moment, le nombre de patients qui se présentant à l’infirmerie augmente par rapport aux jours précédents. Les mesures barrières strictes sont alors immédiatement rétablies le 5 avril. Les cas les plus vulnérables, font l’objet d’une évacuation, ils sont 3 marins le 6 avril.
Le 7 avril, l’interruption immédiate de la mission du groupe aéronaval et demande le retour à Toulon du porte-avions, est décidée. .La propagation de la maladie a été très rapide. Jusqu’à 85 marins ont été mis en isolement à l’avant du navire , pour protéger le reste de léquipage. L’arrivée à Toulon le 12 avril, après 2 mois et demi d'absence, hors de question de de retrouver les familles. l'équipade a du passer l’épreuve des tests. Sur les 1.760 marins, aviateurs et autres personnels du bord, 1.064 ont été diagnostiqués "positifs". Sur les 1.064 contaminés, les asymptomatiques représentent 13%, 8% des malades ont développé des symptômes atypiques : ni fièvre ni toux ni perte du goût ou de l'odorat, mais des douleurs thoraciques ou des maux de tête. En revanche une majorité de malades, qu'il s'agisse des 76% de malades ayant présenté les symptômes classiques ou des cas les plus sévères, la majorité ont également souffert de douleurs musculaires dans les membres. 25 marins ont été hospitalisés à l'hôpital des armées de Saint Anne à Toulon.
MISSION CLEMENCEAU 2021 / FEVRIER 2021 - JUIN 2021
MISSION CLEMENCEAU 2022 / FEVRIER 2022 - AVRIL 2022
La mission Clémencau a été progammée du mois de février au mois d'avril 2022. Lla France déploie son groupe aéronaval (GAN) constitué en Task Force 473 (TF 473), autour du porte-avions Charles de Gaulle et de son groupe aérien embarqué. Cette force aéromaritime sera engagée principalement en mer Méditerranée dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22.
Ce déploiement dans l'ensemble du bassin méditerranéen permettra au GAN de projeter de la puissance en appui de la lutte contre le terrorisme au Levant, d'entretenir un haut niveau d'appréciation autonome de situation, d'affirmer l'attachement de la France à la liberté d'action et de circulation maritime et aérienne, et de participer à la protection du continent européen, alors que la France a pris la présidence du Conseil de l'Union européenne pour six mois, du 1er janvier au 30 juin 2022.
L'ampleur de l'événement est inédite : 6 000 militaires, dont 4 000 marins, cinq nations alliées dont les États-Unis et le Royaume-Uni, réunis du 18 novembre au 3 décembre 2021. Un laboratoire de guerre international pour repenser des conflits multichamps.
Petit clique >>> VISUALISER LE DOSSIER PRESSE DE LA MISSION CLEMENCEAU 2022
MISSION ANTARES 2022 / 2023
Le 15 novembre 2022, le Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles De Gaulle a débuté la mission ANTARES. Les 3 000 militaires français et étrangers de cette force aéromaritime internationale sont engagés dans les zones d’importance stratégique pour les intérêts français et européens, en Méditerranée et jusqu’en océan Indien en fonction de la situation internationale. Le groupe aéronaval intègre déjà des bâtiments de combat grecs, italiens et américains. La mission ANTARES prépare également les armées à l’engagement de haute intensité avec nos alliés, dans tous les milieux et champs. La guerre entre la Russie et l’Ukraine représente une menace majeure pour la stabilité et la sécurité de l’Europe. La France, puissance d’équilibre et acteur militaire de premier plan, déploie le groupe aéronaval dans le cadre de la mission ANTARES. Aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques, le groupe aéronaval contribue directement au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe, ainsi qu’à l’opération Inherent resolve au Levant. Le groupe aéronaval demeure en mesure de se déployer en mer Rouge et en océan Indien. Ce déploiement participe à la capacité d’appréciation autonome de situation, indispensable à la France pour prévenir les crises. Face aux démonstrations de puissance des principaux compétiteurs de la France et de l’Europe, le GAN démontre les capacités de la France à intervenir en maîtrisant toute escalade. Les opérations maritimes et aériennes du groupe aéronaval sont coordonnées avec les alliés. Lors de la mission ANTARES, les marins du GAN se préparent en coalition aux possibles engagements futurs, qu’ils soient hybrides ou majeurs, dans le haut du spectre de la conflictualité. Le choix de l’étoile ANTARES pour nommer ce déploiement souligne la prise en compte de la ruse guerrière et de l’ensemble des milieux et champs de la conflictualité, tant face aux contestations actuelles que dans la préparation des guerres de demain. LIEN VERS LE DOSSIER DE PRESSE * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
IEI* CHARLES DE GAULLE 2023 * INDISPONIBILITE POUR ENTRETIEN INTERMEDIAIRE
En début d'année 2023, le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle de la Marine nationale a débuté à Toulon une indisponibilité pour entretien intermédiaire (IEI). Cet arrêt technique, qui doit durer jusqu’en juillet, doit permettre de redonner du potentiel au bâtiment, qui va bénéficier d’une visite de ses différentes installations, notamment la propulsion, ainsi que du traitement de certaines obsolescences. Alors que les travaux préparatoires à cette IEI ont débuté le 20 décembre, lorsque le Charles de Gaulle a quitté le quai Milhaud 6 pour s’amarrer à proximité des bassins Vauban, son passage en cale sèche est légèrement retardé. Un incendie, à priori d’origine accidentelle, a en effet détruit le 30 décembre le tableau de commande de la station de pompage de la forme dans laquelle le porte-avions doit entrer. Si les pompes permettant de vider et d’assécher le bassin n’ont pas été endommagées, le tableau de commande doit être réparé et l’ensemble de l’installation inspecté, d’autant qu’il s’agit d’accueillir un bâtiment à propulsion nucléaire, ce qui implique des mesures de sécurité drastiques. La mise en cale sèche du Charles de Gaulle devrait, finalement, intervenir fin janvier, soit environ deux semaines après la date initialement prévue. Comportant 5000 lignes de travaux, cet arrêt technique, mené sous la maîtrise d’œuvre de DCNS, titulaire du contrat de maintien en condition opérationnelle du porte-avions, fera intervenir, en plus des équipes du groupe, une centaine d’entreprises sous-traitantes. Quelques 500 marins de l’équipage du Charles de Gaulle participent également au chantier.
Cet ''arrêt technique'' fait partie des différentes programmations aux bénéfices des bâtiments de la flotte française. Concernant cette IEI du PAN Charles de Gaulle. D'une durée de six à sept mois, les IEI sont programmées tous les cinq ans, entre deux arrêts techniques majeurs (ATM) du Charles de Gaulle, sachant que le porte-avions français a déjà connu deux ATM depuis sa mise en service en 2001 et bénéficiera d'une dernière opération de ce type en 2027/28.
Et entre deux IEI, le bâtiment fait l'objet tous les ans d’une période d’arrêt technique (AT) classique, plus courte et permettant d'assurer son entretien courant. Alors que les ATM, qui durent environ 18 mois, représentent les chantiers les plus lourds, avec notamment le rechargement des deux chaufferies nucléaires ainsi que les rénovations et modifications les plus importantes, les IEI ont pour but de redonner du potentiel au Charles de Gaulle et moderniser certaines installations en attendant le prochain ATM. «
Cette période de maintenance permet notamment de traiter les obsolescences, de garantir la disponibilité du porte-avions dans le futur, de renouveler ses capacités opérationnelles et de le remettre, en fin d’arrêt technique, totalement apte techniquement et opérationnellement à la Marine nationale », explique à Mer et Marine Naval Group, qui a construit le bâtiment et en assure depuis ses débuts le maintien en condition opérationnelle.
Source >>> © Mer et Marine https et Forum Militaire
> Les Rafale F3 de la flottille 12F sont des avions de combat polyvalents. C'est-à-dire qu’ils peuvent mener l’ensemble des missions dévolues à un avion de combat : interception, attaque au sol et en mer, reconnaissance et dissuasion. Ils sont le bras armé du groupe aérien embarqué (GAé). > Les Super Etendard Modernisé de la flottille 17F sont des avions robustes et éprouvés. Constamment modernisés, ils sont de redoutables avions d’attaque au sol et en mer. Avec le Rafale, ils constituent l’autre bras armé du GAé. > Les Dauphin Pedro de la flottille 35F sont des hélicoptères de sauvetage de jour comme de nuit. Equipés d’un treuil et embarquant un plongeur, ils participent à la sécurité des manœuvres aviation comme le catapultage et l’appontage. De jour cette mission peut être assurée par une Alouette III de la même flottille. Ce sont les « Saint Bernard » du porte-avions. > Les Caracal et le Puma de l’EH 001.67 Pyrénées (armée de l’Air) sont des hélicoptères spécialisés dans la récupération de pilotes éjectés en zone de combat. Le Puma offre en plus une capacité de soutien logistique à l’ensemble de la force. Ce sont les anges gardiens des pilotes. > Les frégates Forbin, Jean Bart, Dupleix et Aconit, spécialisées dans la détection et le traitement des menaces aériennes, de surface ou sous-marine elles croisent au large des côtes libyennes. Elles sont en mesure de détecter toute activité aérienne ou maritime et d’assurer la protection du Charles de Gaulle. Leur armement peut contrer toute menace. Ce sont des éclaireurs de la coalition et les chiens de garde du porte-avions. > Le pétrolier ravitailleur Meuse, pour durer à la mer et agir, la TF 473 doit pouvoir compléter ses stocks embarqués (vivre, eau, carburant, consommables techniques…). La Meuse est capable d’acheminer tout le nécessaire. C’est la station service et la supérette de la force. > Le sous-marin nucléaire, Discret, rapide et difficilement détectable, c’est le guerrier de l’ombre.
Patch Mission POLARIS Gris. Patch pour l'état-major des forces à terre qui didigeaint cet exercice POLARIS.
La MISSION POLARIS, s'est déroulée en fin d'année 2021. Le but de cette mission, est de préparer la France à la guerre de demain, à toute éventualité d'un conflit aéronaval direct, face au mépris croissant du droit international sur les océans. Polaris 21, c'est le scénario de combat simulé de haute intensité en Méditerranée imaginé par la France pour prévenir tout déclassement militaire et rester dans le wagon de tête de la préparation opérationnelle.
Avant son départ en mission en février, le Charles-de-Gaulle, le seul porte-avions à propulsion nucléaire de l'UE, affûte ses capacités de riposte.
L'ampleur de l'événement est inédite : 6 000 militaires, dont 4 000 marins, cinq nations alliées dont les États-Unis et le Royaume-Uni, réunis du 18 novembre au 3 décembre 2021. Un laboratoire de guerre international pour repenser des conflits multichamps. En tout donc, 6 nations, 25 bâtiments dont le porte-avions Charles de Gaulle, et 65 aéronefs (dont 20 Rafale Marine) participent depuis cet exercice. Un exercice grandeur nature inédit afin de préparer la Marine nationale et plus généralement les alliés de la France à un potentiel conflit qui pourrait se dérouler en mer. L'exercice va se jouer principalement en méditerranée occidentale, mais avec des impacts aussi sur la façade atlantique française. Le scénario précis n'est connu que de quelques initiés afin justement de garantir l'efficacité de l'exercice mais dans les grandes lignes, il s'agira pour la force bleue (qui sera constituée du groupe aéronaval articulé autour du PA Charles de Gaulle) de réagir face à l'attaque d'une partie du continent par la force rouge (rassemblée autour du porte-hélicoptères Tonnerre) se revendiquant du pays fictif "Mercure". Et pour accentuer la difficulté, cette même force rouge mettra en place un dispositif aéroterrestre qui empêchera la force bleue d'approcher des côtes.
Particularité de cet exercice, au-delà de la densité et de la qualité des unités (Marine, Terre et Air) qui sont engagées, c'est un exercice qui intègre tous les nouveaux champs que l'on pourrait désormais retrouver dans un conflit aujourd'hui. Les équipages vont donc devoir faire face à la guerre de la désinformation, mais aussi à celle qui se joue dans le cyberespace, ou via des champs électromagnétiques.
Un moyen donc pour les forces alliées de se mettre en conditions réelles et de préparer l'avenir, mais surtout à la Marine nationale de démontrer qu'elle serait opérationnelle en cas de conflit majeur. "Je suis convaincue que demain il peut y avoir un combat dur en mer" conclut le contre amiral Cluzel. L'objectif, c'est donc de s'y préparer, mais c'est aussi un message qui se veut très clair, doublé d'une démonstration de force, adressé aux pays qui ne seraient pas les alliés de la France : la Marine nationale a les moyens d'être à la hauteur pour inventer la guerre de demain.
JOURNEE DES FAMILLES
L’engagement et le service dans la Marine nationale (comme dans les autres corps d'armées), imposent la disponibilité, la souplesse et confrontent le marin et ses proches à des séparations et des périodes d’absence plus ou moins longues et fréquentes. Cette alternance présence/absence génère des réaménagements des relations conjugales et familiales. Le vécu qui en découle est différent pour chacun, dépend des moments de vie et du contexte où surviennent ces changements. Parfois, les exigences familiales et professionnelles peuvent paraître décalées, voire inconciliables. Beaucoup de questions se posent lors d'une séparation, d'un départ en mission, etc... Voici un lien vers un document réalisé par l’enseigne de vaisseau Emilie Soullié pour le service de psychologie de la Marine avec la contribution du : SIRPA Paris - Fosit Toulon et JY Erades du Cercle de la Base de Défense de Toulon. Cliquez sur l'image.
Le 7 mars 2020, le porte-avions Charles de Gaulle arrive à Brest pour une escale d'avitaillement, avant de rejoindre la Mer du Nord pour la suite de l'Opération FOCH. Depuis 2010, le Charles de Gaulle n'avait pas franchi le détroit de Gibraltar.
Le passage du Goulet par le Charles de Gaulle, a été remarqué. Ses derniers ronds dans la rade de Brest remontent au mois de mai 2010 et avant, c'était en juin 2004. Ses retours au port qui l'a vu naître sont toujours un événement. Plus gros navire militaire français, ses 42000 tonnes et 261 mètres de long ne passent pas inaperçus. Il embarque 1900 marins, mécaniciens et pilotes, et un peu plus d'une vingtaine d'aéronefs, dont 18 Rafale Marine, 2 Hawkeye de surveillance, 1 hélicoptère Caïman et 2 Dauphin Pedro.
Une "journée des familles" permettant aux marins du Charles de Gaulle d'accueillir leur proches à bord pour une journée de navigation, a dû être annulée pour cause de coronavirus. Cependant, les marins bretons, qui composent un bon tiers de l'équipage, pourront s'ils le désirent débarquer et retrouver leur famille à terre, mais pas l'inverse, afin de ne pas risquer une contamination de l'équipage.
Malgré les précautions prises, une contamination massive, le navire emblématique de l’armée française à l’arrêt. Le Covid-19 a atteint 54% des équipages du Charles de Gaulle et de ses bateaux d'escorte. Après des jours marqués par une communication indigente du ministère des armées, l’ampleur de la crise a été confirmée, vendredi 17 avril. A cette date, parmi les 2 010 marins du groupe aéronaval testés depuis le 8 avril dans une campagne sans précédent, 1 081 cas positifs au coronavirus étaient identifiés. Sur le seul porte-avions, 500 des 1 760 marins ont présenté des symptômes, 24 militaires sont hospitalisés, 8 sous oxygénothérapie, 1 en réanimation.
Cette citation du général de Gaulle, date du mois de mai 1940.
Quand la guerre s'intensifie en mai 1940, l'armée française s'effondre alors que les Allemands se rapprochent de Paris. La panique gagne le gouvernement de Paul Reynaud au moment où les blindés commandés par le colonel de Gaulle commençaient pourtant à gagner du terrain. C'est dans ce contexte que fut lancé le premier appel du colonel de Gaulle le 21 mai 1940, depuis un champ à Savigny-sur-Ardres, avant la bataille d'Abbeville et non après, comme il est montré dans un film. Le message du colonel est également un peu raccourci par rapport au message original... L'état-major des armées, pris au dépourvu par l'attaque allemande dans les Ardennes, décide de ne pas suivre les propositions de du colonel de Gaulle. Une partie de la classe politique est prête à accepter la défaite, mais pas lui. L'intégralité de la phrase est : Dans le conflit présent comme dans ceux qui l'ont précédé, être inerte, c'est être battu."
Patch Charles de Gaulle 2021 - modèle 2
PETIT HISTORIQUE SUR LE PASSAGE DE LA LIGNE
Dans la marine, beaucoup de coutumes, usages, de traditions sans oublier un langage vraiment spécifique, cachent souvent des anecdotes. Une des traditions incontournable et bien particulière, est le ''Passage de la Ligne''. Tradition, à l'origine d'un moment de convivialité entre les membres d'équipage, le ''passage de la Ligne'', autrement dit, le franchissement de l'Equateur en est une qui perdure encore aujourd'hui, aussi bien dans la Marine nationale, que la Marine marchande et même lors des courses au large. Tout commence le matin, quelques jours avant le ''passage de ligne'', c'est le début des représailles. Le matin à 7 heures, après la sonnerie du ''branle bas'' en diffusion interne un message térrifiant et lugubre ''TREMBLEZ NEOPHYTES''. Ensuite, chaque néophyte reçoit une convocation que le facteur ''distribue'' d'une façon peu orthodoxe... Lors de cette cérémonie initiatique, la première des choses importantes, plus de grade ou de fonction : les membres de l'équipage ou personnel en ''subsistance'' qui franchissent pour la première fois l'Equateur (ou la ligne équatoriale) doivent se présenter au dieu Neptune, qui comme tout le monde le sait, est le dieu des mers et des océans, mais aussi des îles, des fleuves, de la navigation, des tremblements de terre et des chevaux. Mais, rien n'est gratuit, donc les néophytes doivent, pour franchir la ligne sans encombre, payer un tribu au roi des mers et des océans et recevoir leur ''baptême''. Les anciens donc, se déguisent pour endosser le rôle du dieu Neptune et de son épouse Amphitrite, mais également en juge, astronome, évêque, etc... et même en ''sauvage''. Les néophytes sont alors conviés à des festivités durant lesquelles, ils devront passer plusieurs épreuves, comme la traditionnelle immersion dans une piscine improvisée sur le pont, le passage chez le boulanger pour finir sous la lance incendie, boire des breuvages douteux, et pire encore... Une fois terminé, les baptisés, reçoivent un certificat de passage de la ligne et son promu au grade de ''chevalier des mers''. Ce certificat, devra être présenté à chaque passage de la ligne, sous peine de devoir se présenter une nouvelle fois le dieu des mers et des océans, Neptune.
Pour certains, c'est un bizutage mais pour la plupart des néophytes, c'est un baptême, une tradition saine, issue d'un temps lointain qu'il faut conserver. La majeure partie des initiés en garde un bon souvenir, même si l'on se demande quand ca va finir !!!
Devise du personnel "pont d'envol" Ce patch non homologué est porté par le personnel PEH (Pont d'Envol Hangars) sur le porte avions Charles de Gaulle et également sur les BPC. Les personnels PEH, plus connus sous l'appellation de ''chiens jaunes'', travaillent comme le souligne la devise, Dans le bruit et par tous les temps'' aussi bien pour l'aéronavale que pour l'ALAT
LES ASCENSEURS Pour transférer les avions du hangar au pont d'envol, ou en sens inverse, le Charles de Gaulle possède deux ascenseurs fabriqués par la société américaine Jere Brown Brothers. Ils sont Manoeuvrès par des vérins hydrauliques, chaque plateforme fait 200 m2 et a une charge utile de 36 tonnes. Ils peuvent recevoir chacun jusqu'à deux avions afin de faciliter les mouvements entre le pont d'envol et le hangar.
Le câble, appelé très ironiquement "brin", est relié par des poulies de renvoi à une presse hydraulique située sous le pont d'envol. La piste est dotée de trois dispositifs d'arrêt, afin de garantir une très forte chance de saisie par la crosse. Les brins d'arrêt sont des câbles tendus à une dizaine de centimètres au-dessus de la piste. Chacun de ces trois brins est relié par des poulies à une presse de frein (dispositif cylindre/piston), située sous le pont d'envol. Lorsque le brin s'allonge, le fluide contenu dans le cylindre est chassé vers un système d'étranglement. Le débit dépend de l'énergie de l'avion.
Presse du brin d'arrêt n°1. ATHENA : C'est le brin le plus proche du bord, on lui a donné le nom de la déesse de la guerre, car il faut avoir l'esprit guerrier pour l'accrocher. Athéna est la fille de ZEUS et de METIS.
Presse du brin d'arrêt n°2. APHRODITE : c'est l'appontage parfait. Le pilote ne peut qu'être attiré par ce brin comme par la déesse de l'amour.
Presse du brin d'arrêt n°3. ANDROMEDE : C'est le brin de la dernière chance, à l'image de la fille de CASSIOPEE qui avait été attachée nue sur un rocher pour être dévorée par un monstre marin. L'intervention de PERSEE, qui la libéra au dernier moment, permit à la jeune fille d'éviter la mort.
GROUPE AERIEN EMBARQUE
DIVISION DRONE - TELEPILOTE DE MICRO DRONE
Patch division drone en PVC. Scratch - diam > 88 mm.
Le 16 juillet 2016, sur le porte-avions Charles de Gaulle, s'est déroulée une série d'essais en vol du drone de combat Neuron.
Plusieurs passages à basse altitude de 1000 pieds au minimum (304,80 m.), à la verticale Charles de Gaulle. Le temps de vol "utile" (Sans prendre en compte les transits) de ces tests a été de une heure.
Le but de ces essais, organisés par la DGA (Direction Générale de l'Armement), étaient d'étudier l'utilisation d'un drone de combat dans un environnement naval.
Le drone NEURON au dessus du Charles de Gaulle, accompagné d'un Rafale. Photo > défense.gouv.fr
Initialement, le drone Neuron n'a pas été conçu pour l'appontage ou le décollage depuis un porte-avions, contrairement au X-47B américains. Ces essais ont permis de recueillir des données qui pourront servir dans l'avenir, peut être pour le programme franco-britannique FCAS. Ces essais ont également permis d'évaluer la futilité du Neuron face aux senseurs de plusieurs bâtiments de la Marine Nationale impliqués dans cette courte campagne.
EXERCICE CHESAPEAKE 2018 Avec l’indisponibilité du porte-avions Charles de Gaulle pour cause d’entretien, les flotilles embarquées de la Marine Nationale doivent trouver des solutions pour maintenir les compétences à l’appontage de leurs pilotes. Du 3 avril au 27 mai 2018, près de 350 marins du groupe aérien embarqué et du porte-avions Charles de Gaulle seront déployés aux Etats-Unis d’Amérique afin de poursuivre leur entraînement opérationnel dans le cadre de la remontée en puissance du groupe aérien embarqué et du porte -avions.
Ce déploiement, baptisé «Chesapeake» en référence à la bataille de la baie de Chesapeake*, a pour but de parfaire le maintien des compétences des marins français et d’entretenir un haut niveau d’interopérabilité avec l’US Navy. Chesapeake en chiffres : > 12 Rafale marine; > 1 E-2C Hawkeye; > 350 marins français; > 27 pilotes dont 5 feront leur 1er appontage à bord d’un Rafale Marine; > 7 semaines consécutives d’entraînements; > 430 vols sur Rafale Marine et 40 vols sur E-2C Hawkeye; > Plus de 180 exercices ont été réalisés.
Ce déploiement aux USA, est prévu pour s’achever fin mai. Il sera composé en deux phases, une première phase, qui durera du 5 avril au 8 mai. Elle comprendra notamment des appontages simulés sur piste (ASSP), destinés rappelle la Marine nationale « à permettre aux pilotes de répéter les manoeuvres à entreprendre lors de la phase critique de l’appontage et garantir ainsi un très haut niveau de sécurité. Chaque pilote doit réussir 8 ASSP, de jour et de nuit avant de pouvoir passer les qualifications à l’appontage sur porte-avions ». la deuxième phase de ce déploiement se déroulera du 8 au 18 mai, à la mer, à bord du porte-avions USS Georges H. W. Bush. Les premiers jours de mer, seront consacrés à la montée en puissance du groupe aérien mixte (US Navy / Marine nationale), exercices de catapultages et d’appontages seront réalisés, prérequis nécessaires à chaque pilote afin qu’il soit apte à opérer depuis un porte-avions. Chaque pilote doit réussir 10 appontages sur un porte-avions de jour et de nuit pour obtenir sa qualification ».
Les 2 cuisines et les 4 salles de restauration (carré amiral, mess des officiers, mess des officiers-mariniers, et cafétéria du reste de l'équipage sont servis par 73 personnes dont 2 brigades de 15 cuisiniers chacune.
Patch ''JE SUIS PASSE CHEZ CHARLES'' Scratch - dim. 84 mm X 44 mm.
Il semblerait que ce patch soit en quelque sorte un petit ''clin d'oeil'' moqueur vis à vis du Charles de Gaulle. En effet, une fois en mer, les cartes SIM sont confisquées pour une question de cybersécurité lors des missions. Des ''hackers'' potentiels peuvent tenter de pirater des GSM et attaquer le réseau du bord... Voilà l'explication que j'ai obtenu. Si un visiteur veut me donner plus d'explication, ou alors démentir cette explication, je mettrai ces informations à jour.
PATCH DU SERVICE ATELIER PARACHUTE ET EQUIPEMENTS DE SAUVETAGE
Ce service est spécialisé dans la maintenance pour la remise du matériel en milieu opérationnel et la maintenance des équipements de sauvetage individuel et collectif. Concernant les gilets de sauvetage, il existe trois catégories de gilets gonflables. > Gilet de sauvetage manuel : dont la mise en service est assurée par une action manuelle qui va libérer le percuteur de la cartouche de CO² pour gonfler le gilet. > Gilet de sauvetage hydrostatique : qui se gonfle dès la chute de la personne qui le porte. Ce système fonctionne grâce à une valve hydrostatique qui s'active sous l'effet d'une faible pression de l'eau. En aucun cas il peut se déclencher sous l'effet des embruns ou de la pluie ou lors d'un rinçage abondant. > Le gilet de sauvetage automatique : dit à pastille de sel, qui se gonfle dès la chute du porteur à l'eau. Ce système fonctionne avec une cartouche munie d’un élément soluble mais résistant à l’humidité et aux embruns. Le gilet se déclenche donc qu’après immersion dans l’eau. Un stockage au sec est cependant vivement conseillé pour ces gilets de sauvetages > Gilet de sauvetage Pro-Sensor : Équivalent à un gilet automatique, le gilet de sauvetage Pro-Sensor se démarque par une fenêtre de visualisation pour voir si le gilet est opérationnel. Parallèlement aux exigences de la réglementation, chaque gilet doit être muni d’une source lumineuse électrique et/ou chimique et d’un sifflet fixé de telle manière que son utilisation se fasse sans difficulté. la maintenance de ces équipements est essentielle, régulièrement ce contrôle consiste à vérifier l'état des principaux composants, ceux-ci ne doivent présenter aucun signe d'usure : housse extérieure, chambre gonflable, sangles, boucles de serrage, sifflet, bandes rétro-réfléchissantes, bouteille de CO2, tête de percussion. Vérification que la bouteille de CO2 est pleine, fermement vissée et ne présente pas de traces de rouille, - Vérifiez la présence des indicateurs verts sur le système de percussion, Vérifiez la date de péremption sur le système de percussion pour les modèles à gonflage automatique ou hydrostatique. A bord du Charles de Gaulle (comme les autres bâtiments de la Marine nationale), beaucoup de matériel de sauvetage est répartit sur tout le bord : bouée couronne, signal lumineux flottant à retournement, radeau de survie type ZODIAC en contenzur auto gonflant. Parmi les équipements gonflables, n'oublions pas les systèmes anti retournement des embarcation annexes, et des systèmes de flottabilité équipant certains hélicoptères. Egalement le matériel à bord des éaronefs comme le RAFALe M et E2C-Hawheye.
Concernant les équipements spécifiques comme les parachutes individuels équipants les pilotes de l'aéronavale ou des unités de l'ALAT embarquées à bord du Charles de Gaulle, il me semble que des service spécifiques existent au sein de leurs unités. Par contre j'ignore si ces équipes embarquent également. Comme par exemple un groupe commando qui posséde un support ''Plieur-Matpara-largueur'', chargé du soutien aux forces spéciales.
En résumé, le Service Atelier Parachute et Equipements de Sauvetage a un panel assez vaste dans sa fonction : >> Maintenance des équipements de sauvetage individuel et collectif ; >> Inspection, application de directives particulières, mise à jour de la documentation ; >> Maintenance de deuxième niveau (NTI2) ; >>Travail en milieu opérationnel ; >> Maintien de la navigabilité au sein de l'atelier ; >> Certificateur pour remise en service du matériel en milieu opérationnel ; >> Certificateur anglais de niveau 1 pour remise en service du matériel E2C-Hawkeye ; >> Maintenance de matériel hélicoptère, Rafale M et E2C-Hawkeye ; >> Gestion logistique, mouvements de matériels, inventaires.
ASMPA : C'est un missile Air-Sol Moyenne Portée Améliorée, il est aux forces aériennes stratégiques françaises, il emporte une charge thermonucléaire d'environ 300 kilotonnes (puissance équivalente à une vingtaine de fois la bombe d'Hiroshima) à une distance de l'ordre de 500 km. Il est entré en service opérationnel en 2010,
L’AN-52 (Arme Nucléaire) est une ancienne arme nucléaire française tactique aéroportée. Ce missile est entré en service en 1973, il avait une charge explosive de fission de 25 kilotonnes, une longueur d'environ 3 mètres et une masse inférieure à la demi-tonne. Dans l'aéronavale, il était monté sous les ailes des Super-Étendard (SE). Il a été retiré en 1991. L'ASMP (missile Air-Sol Moyenne Portée) en service de 1986 et retiré entre 2010 et 2012. l'ASMP possédait une tête nucléaire TN-81 de 300 Kt. sa vitesse était supérieure à MACH 2. Il était embarqué sur les Super Etendard Modernisé (SEM) L'ASMPA (missile Air-Sol Moyenne Portée Amélioré), réservé aux forces aériennes stratégiques françaises, il emporte une tête nucléaire aéroportée (TNA) d'environ 300 kilotonnes (soit une puissance équivalente à une vingtaine de fois la bombe d'Hiroshima), à une distance de l'ordre de 500 km. Il est entré en service opérationnel en 2010, en remplacement du missile air-sol moyenne portée (ASMP), dont il améliore les performances tout en en reprenant les caractéristiques essentielles. Comme toutes les composantes de la force de dissuasion nucléaire française, ses caractéristiques exactes sont tenues secrètes et couvertes par le " Secret Défense". Actuellement pour l'aéronavale le missile ASMPA est embarqué sur les Rafale Marine.
Insignes ''HIBOU''. Ce patch est porté par les pilotes de l'aéronavale ayant la qualification d'appontage de nuit.
ECOLE DU PERSONNEL DE PONT D'ENVOL - HYERES
Petite présentation de l'école du personnel de pont d'envol à Hyères : Scratch - Diam > 90 mm.
A Hyères depuis 1965, d’abord stationnée sur l’Arromanches, l’EAE s’est implantée à Hyères en 1965, avant de devenir en 1993 le Centre de Formation de de l’Aviation Embarquée (CFAE). C’est au sein de ce dernier que l’EPPE a vu le jour en 1993. Trois ans plus tard, lorsque le CFAE déménage à Landivisiau, l’Ecole devient une formation autonome qui lui apporte son soutien, tout en demeurant sur la base d’aéronautique navale varoise. Le 11 mars 2002 débute la première incorporation des personnels de l’engagement initial courte durée (EICD) et des Manoeuvriers d’Aéronautique (MANAE). Suivra ensuite, le 13 mai 2008, la première incorporation de Quartier Maître de la Flotte (QMF) Brevet Elémentaire (BE) spécialité matelot de pont d’envol (MOPONVOL). L’EPPE devient alors centre d’incorporation initiale pour les jeunes recrues se destinant au métier de manœuvrier de pont d’envol. Elle a pour mission de former l’ensemble du personnel qui intervient dans la mise en œuvre de l’aviation à la mer.
Chaque année, c’est environ 550 stagiaires qui sont formés au sein de cette école. Elle est destinée à former l’ensemble des marins en charge de la mise en œuvre d’avions et d’hélicoptères sur les unités de la flotte française. Les principales spécialités : les officiers et futurs officiers de quart aviation des bâtiments, les officier de lancement du porte-avions, les directeurs chefs et les directeurs de pont d’envol (les célèbres « chiens jaunes »), ainsi que les manutentionnaires d’aéronautique.
Ces derniers viennent directement du monde civil. Les jeunes recrues reçoivent une formation militaire et maritime d’une durée de cinq semaines, puis une formation «métier» de quatre semaines afin de devenir MOPONVOL. Les instructeurs de l’école leur inculquent les valeurs essentielles à cette profession unique et exigeante : discipline, rigueur, esprit d’équipe, abnégation et respect des procédures avec le souci permanent de la sécurité », explique la Marine nationale. Une fois formés, les personnels embarquent sur les bâtiments porte-aéronefs, comme le porte-avions Charles de Gaulle, les bâtiments de projection et de commandement, les frégates, les ravitailleurs et autres unités pourvues d’une plateforme et mettant en œuvre des hélicoptères.
Le personnel de l’EPPE apporte également son concours aux états-majors organiques pour les contrôles de sécurité aéronautique des bâtiments de la Force d’action navale, à quai comme à la mer. Il est également sollicité, au titre de son expertise, par le Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautiques navales (CEPA) pour les études liées à la mise en oeuvre de l’aviation à la mer, par exemple dans le domaine des drones, appelés à connaître un bel essor dans le futur.
Les différentes tenues du personnel Pont d'Envol Hangar Elle regroupe les cours et stages suivants :
OFFICIERS DE QUART AVIATION (O.Q.A.) Les O.Q.A. sont recrutés parmi les officiers ou les officiers mariniers supérieurs. Le stage dure trois jours et un mois sur deux. Ces stages sont effectués à LANVEOC-POULMIC au profit des bâtiments de la région Atlantique. Le programme du stage comprend une instruction théorique sous forme de conférence, une instruction sur hélicoptère, un entraînement à terre avec hélicoptère.
DIRECTEURS SUPERIEURS DE PONT D'ENVOL (DIRPONSUP) Les directeurs supérieurs de pont d'envol sont sélectionnés parmi les officiers mariniers à partir du grade de maître, titulaires du certificat de pont d'envol qui ont exercé trois ans à bord des porte-avions. Ils sont proposés par leur commandant. Le stage dure trois semaines.
DIRECTEURS DE PONT D'ENVOL (DIRPONVOL) Les directeurs de pont d'envol (DIRPONVOL) sont recrutés par la D.P.M.M. parmi les officiers mariniers volontaires de toutes spécialités. Le stage effectué à Hyères dure quatre semaines pour les candidats issus des spécialités de l'aéronautique navale et cinq semaines pour le restant du personnel. L'affectation initiale, d'une durée minimale de deux ans, est sur porte-avions.
DIRECTEURS DE PLATE-FORME Destiné à exercer uniquement sur BPH (bâtiment ayant un hélicoptère embarqué), ce personnel est désigné par le commandant du bâtiment pour suivre un stage de trois jours, comprenant une formation théorique et un entraînement avec un hélicoptère à terre.
ÉQUIPIERS ET CONDUCTEURS DE PONT D'ENVOL Le recrutement se fait parmi les quartier-maîtres et matelots engagés de toutes les spécialités. Suite à la décision de professionnaliser les armées, cette formation est étendue à compter de 1997 aux engagés de courte durée en provenance du centre d'instruction naval de Querqueville. Le stage dure quatre semaines et est sanctionné par l'attribution d'un certificat. Le brevet élémentaire de MANAE sera délivré aux engagés de courte durée.
MANOEUVRIERS DE PLATE-FORME Sélectionnés parmi les quartier-maîtres et matelots d'un BPH par leur commandant, ceux-ci suivent un stage de trois jours, en commun avec les directeurs de plate-forme. Cette formation est également dispensée au profit du personnel de l'ALAT (aviation légère de l'armée de Terre) des détachements embarquant à bord des PHA (Porte Hélicoptères Amphibie).
ÉQUIPES DE TRANSFERT Formation d'une journée dispensée au personnel des bâtiments non BPH, chargés des opérations d'hélitreuillage et de transport de charges suspendues. Ce stage est ouvert également aux marins pompiers de Toulon appartenant aux équipes d'évaluation et d'intervention sur les navires marchands en mer. Outre la formation de ce personnel, l'École du personnel de pont d'envol, sur la demande du commandant de l'aviation embarquée (ALAVIA) peut participer à des études, en particulier sur la mise en oeuvre des hélicoptères embarqués à bord des porte-aéronefs et bâtiments porteurs d'hélicoptères. Le pont d'envol d'un porte-avions en mouvement aviation, ainsi que la plate-forme exiguë et plus instable d'un bâtiment porte-hélicoptères nécessitent l'emploi de spécialistes.C'est avec le souci permanent de la sécurité que l'École du personnel de pont d'envol contribue de par la variété et la qualité de son enseignement, à l'efficacité de l'aviation embarquée.
Scratch - dim > 100 mm. x 92 mm.
INSIGNES MARINES BATIMENTS - ECOLES Page précédente
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|