CROIX
DE GUERRE 1939-1945
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Croix
de Guerre 1939-1945
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Croix
de Guerre 1939 -1940
Sous
le régime de Vichy - Port interdit.
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La
croix de guerre 1939-1945 est une décoration militaire
française destinée à distinguer des personnes (civiles
et militaires), des unités, des villes ou des institutions
ayant fait l'objet d'une citation pour fait de guerre
au cours de la seconde guerre mondiale.
Les
événements de la période 1939-1945 entraînent la création
de plusieurs croix de guerre. Mais une ordonance du
7 janvier 1944 rétablit la croix de guerre instituée
en 1939, tous les autres étant suspendus.
C'est
à l'initiative d'Edouard Daladier, président du Conseil
et ministre de la Guerre que fut instituée la croix
de guerre par un décret-loi du 26 septembre 1939. Réalisée
sur le même modèle que celle de 1914-1918, mais avec
la date 1939 inscrite au revers, et suspendue à un nouveau
ruban de deux bandes rouges extérieures encadrant quatre
bandes verts séparées par trois fines rayures rouges.
Le
régime de Vichy décide par le décret du 23 mars 1941,
de supprimer la croix de guerre de 1939 et d'en établir
une nouvelle, accordée aux titulaires de l'ancienne
après étude de leurs citations. La croix reste la même,
mais marquée au revers des dates 1939-1940. Le ruban
est vert avec sept liserés noirs. Le port de cette médaille
est interdit.
CROIX
DE GUERRE DES THÉÂTRES D'OPÉRATIONS EXTÉRIEURES
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Croix
de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures
La
Croix des Théâtres d'Opérations Extérieures est une
décoration française, conférée aux militaires et aux
civiles qui ont obtenu, pour faite de guerre ou plusieurs
citations individuelles au cours d'opérations exécutées
sue des theâtres d'opérations extérieures depuis le
11 novembre 1918. Cette décoration peut également être
remise aux unités ayant reçu une ou plusieurs citations
dans les mêmes conditions.
L'armistice
du 11 novembre 1918 a mis fin à la geurre entre la France
et l'Allemagne, mais les soldats français poursuivent
le combat sur des théâtres extérieurs à la métroploe,
comme en Syrie, en Palestine, à Constantinople, au Marco
, en OAF, etc. Il parut alors légitime de permettre
au commandement de récompenser les soldats qui se sont
distingués dans ces actions de guerre.
La
loi du 30 avril 1921 instaura une nouvelle croix de
guerre dite des ''Théâtres d'Opérations Extérieures'',
destinée à commémorer les citations individuelles obtenues
au divers écgelona des armées, au cours d'opérations
exécutées depuis le 11 novembre 1918, pour services
de guerre cartactérisés, directement liés à l'expédition.
les modalités d'attribution furent calquées sur
la croix de guerre 1914-1918.
Une
association nationaledes croix de guerre et de la valeur
militaire fondée en 1919 par le vice-amiral Guépratte,
regroupe également les soldats de tous grades et les
unités militaires des trois armées et de la gendarmerie
nationale, décorés de la Croix des Théâtres d'Opérations
Extérieures.
Suivant
le degré de la récompense, il existe plusieurs attributs
qui sont identiques à ceux de la Croix de Guerre 1914-1948.
>
Etoile de bronze pour une citation à l’ordre de la brigade, du régiment ou unité assimilée ;
>
Etoile d’argent pour une citation à l’ordre de la division ;
>
Etoile de vermeil pour une citation à l’ordre du corps d’armée ;
>
Palme de bronze en forme de branche de laurier pour une citation à l’ordre de l’armée.
>
Palme d’argent en forme de branche de laurier peut remplacer cinq palmes de bronze.
CROIX
DE LA VALEUR MILITAIRE
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Croix
de la Valeur Militaire
La
Croix de la Valeur Militaire est une décoration militaire
française créée en 1956. Les opérations se déroulant
en Algérie entre 1954 et 1962 étant qualifiées ''d'opérations
de maintien de l'ordre'', il n'était pas possible de
décerner des croix de guerre. Il fut donc décidé de
créer une nouvelle décoration afin de récompenser les
actions d'éclats des civils et militaires.
Le
11 avril 1956, par décret le Médaille de la Valeur Militaire
qui fut six mois plus tard transformée en Croix de la
Valeur Militaire. Par décision du 30 avril 1956, elle
peut être décernée pour les opérations en Tunisie, depuis
le 1er janvier 1952, au Maroc depuis le 1er juin 1953,
l'Algérie depuis le 31 octobre 1954. Une nouvelle décision
du 13 février 1957, ajouta les opérations en Mauritanie
depuis le 10 janvier 1957. De nouveaux textes ont mis
à l'attribution de la Croix de la Valeur Militaire sur
ces territoires, et assez récemment de nouvelles décisions
afin d'étendre l'attribution de cette décoration à d'autres
territoires où l'armée française a effectué des opérations
extérieures. Elle est encore actuellement décernée pour
de opérations en Afghanistan ou au Sahel.
Elle
est destinée à récompenser le personnel civil et militaire
rattaché au ministère des armées et depuis 2011, les
unités ayant accompli une ou des actions d'éclat en
opérations extérieures. Elle peut également être attribuée
à du personnel civil et militaire étranger et à des
unités étrangères ayant accompli une action au cours
d'une mission aux côtés de militaires français.
Une
fourragère est également créée, il est possible qu'elle
comporte une olive pour distinguer les unités les plus
décorées (voire la page ''Les fourragères'').
MÉDAILLE
DE LA GENDARMERIE NATIONALE ***
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Médaille
de la Gendarmerie Nationale
La
Médaille de la gendarmerie nationale est une décoration
militaire française créée le 5 septembre 1949, par le
décret n° 49-1219.
Elle
était décernée aux officiers, sous-officiers et militaires
de la gendarmerie française qui ont fait l'objet d'une
citation à l'ordre de la Gendarmerie nationale. Une
grenade de bronze était alors fixée sur son ruban pour
chaque citation. Elle pouvait également être décernée
à des personnalités étrangères à l'arme mais ne comportait
pas de citation.
Les
conditions d'attribution ont été profondément remaniées
en 2004. Elle constituait jusqu'en 2002 la distinction
suprême pour les militaires de la gendarmerie et n'était
attribuée qu'avec une très grande réserve puisque près
de la moitié des récipiendaires avait reçu la décoration
à titre posthume.
MÉDAILLE
DE LA RÉSISTANCE
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Médaille
de la Résistance
La
Médaille de la résistance Française est une décoration
française instituée le 9 février 1943 à Londres par
ordonnance du général de Gaulle, chef de la France combattante.
Son objet était de reconnaitre les actes remarquables
de foi et de courage qui, en France, dans l'Empire et
à l'étranger, auront contribué à la résistance du peuple
français contre l'ennemi et contre ses complices depuis
le 18 juin 1940. Il s'agit après l'ordre de la Libération,
de la seconde et seule autre décoration créée pendant
la Seconde Guerre mondiale par le général de Gaulle.
La
Médaille de la Résistance n'est plus attribuée depuis
le 31 mars 1947, sauf au titre de la résistance en Indochine,
pour laquelle le délai a été prorogé jusqu'au 31 décembre
1947.
La
Médaille de la Résistance française n'a été conférée
que par le chef de la France combattante, du président
du Gouvernement provisoire de la République puis, à
partir du 1er janvier 1947, du président de la République.
Elle
peut encore être attribuée, à titre posthume, dans les
mêmes conditions, mais uniquement à des personnes tuées
pendant la guerre ou décédées en déportation à la suite
de faits de résistance.
ORDRE
DES PALMES ACADÉMIQUES
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Médaille
d'Officier des Palmes Académiques
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Médaille
de Chevalier des Palmes Académiques
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L'ordre
des Palmes Académiques est un ordre honorifique français
réinstitué le 4 octobre 1955 par le président du Conseil
Edgar Faure. Il remplace la distinction d'officier d'Académie,
créée en 1808 par Napoléon pour honorer les membres
éminents de l'Université. A leur création en 1808, les
Palmes Académiques sont un titre honorifiques réservé
à l'Université, qui comprend également les lycées, le
baccalauréat étant le premier des grades universitaires.
Il y a alors trois titres :
>
Les titulaires : titre accordé de droit au grand maître,
au chancelier, au trésorier et aux conseillers à vie
qui cesse d'être conféré après 1850 ;
>
Les officiers de l'université, et aux professeurs de
faculté. Il pouvait aussi être accordé aux proviseurs,
censeurs et professeurs des deux premières classes des
lycées ''Les plus recommandables par leurs talents et
services'' :
>
Les officiers des académies, puis à partir de 1837,
officiers d'académie : titre accordé de droit aux proviseurs,
censeurs, professeurs des deux premières classes des
lycées et principaux des collèges. Il pouvait également
être accordé à des régents de collèges, chefs d'institutions
et aux autres professeurs des lycées en raison de ''services
éminents''.
L'Ordre
des Palmes Académiques est le seul ordre impérial encore
décerné, tous les autre étant éteints et la Légion d'Honneur
ayant été créée le 29 floréal an X, soit le 28 ou 29
mai 1802, Bonaparte étant alors premier Consul.
Ce
n'est qu'en 1866 que les palmes académiques deviennent
à proprement parler, une décoration. A l'insigne brodé
succède un insigne métallique soutenu par un ruban,
de moire noire, puis violette.
Ordre
du Mérite Agricole
L'ordre
du Mérite Agricole est un ordre honorifique français
institué le 7 juillet 1883 par le ministre de l'Agriculture,
Jules Méline, pour récompenser les services rendus à
l'agriculture. L'ordre est régi par un conseil. Ses
missions sont de contrôler ou de modifier le règlement
et statuts de l'ordre, de donner son avis sur les propositions
de nominations, de promotions, de radiations et de suspensions.
Ce
conseil est présidé par le ministre de l'Agriculture
et est composé d'un membre du conseil de l'Ordre de
laLégion d'Honneur, le directeur du cabinet du ministre
de l'Agriculture, quatre directeurs généraux ou directeurs
du ministère de l'Agriculture, huit personnes notables
dans le monde agricole ayant le grade de commandeur.
Depuis 2013, le vice-président du Conseil général de
l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux
et le secrétaire général du ministère de l'agriculture
sont également membres du conseil. Le chef du bureau
du cabinet du ministre de l'Agriculture assure le secrétariat
de l'ordre.
L'ordre
comprend les grades de chevalier (environ 23.000 personnes)
d'officier (5.000 et de commandeur (400). La prise
de rang (nomination ou promotion effective) dans l'Ordre
du Mérite Agricole intervient dès la signature de l'arrêté
par le ou la ministre de l'Agriculture, contrairement
aux deux autres ordres nationaux de la Légion d'Honneur
et du Mérite, pour lesquels celle-ci n'a lieu que le
jour de la remise des insignes.
Ordre
du Mérite Maritime (Chevalier)
L'Ordre
du Mérite Maritime est un ordre honorifique français
créé le 9 février 1930 à l'instigation de Louis Rollin,
alors ministre de la Marine marchande, afin de récompenser
la valeur professionnelle des marins et le mérite de
citoyens qui se sont distingués par des services particuliers
pour le développement et le rayonnement des activités
maritimes.
Institué
en 1930 en France, après plus de 20ans de débats au
parlement, l'ordre du Mérite Maritime voulait distinguer
les risques encourus et les services rendus par les
gens de la mer. Il soulignait de plus l'importance du
rôle économique de la marine Marchande pour le pays.
Cet ordre fut réorganisé en 1948 une première fois par
décret le 17 janvier 2002
Le
conseil de l'ordre comprend : >
>
Le ministre chargé de la mer, président ;
>
le ministre chargé de la pêche maritime ;
>
un membre du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, vice-président, proposé par le grand chancelier ;
>
un conseiller d'État, proposé par le vice-président du Conseil d'État ;
>
un officier général de la marine nationale, proposé par le ministre des armées ;
>
l'inspecteur général des affaires maritimes ;
>
un directeur d'administration centrale au ministère chargé de la mer.
Il
est chargé, de l'examen des dossiers de proposition,
des promotions et de la discipline de l'ordre. Le secrétariat
est composé du chef du cabinet du ministre et
d'un secrétaire adjoint nommé par le ministre.
ORDRE
DES ARTS ET LETTRES
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Ordre
des Arts et Lettres or
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Ordre
des Arts et Lettres bronze
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L'Ordre
des Arts et Lettres est une décoration honorifique française
qui, gérée par le ministère de la Culture, récompense
les personnes qui se sont distinguées par leur création
dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution
qu'elles ont apporté au rayonnement des arts et des
lettres en France et dans le monde.
Cet
ordre honorifique comprend trois grades conférés par
arrêté du ministre de la Culture après avis du préfet
et du conseil de l'Ordre des Arts et Lettres, les promotions
ayant lieu en janvier et en juillet de chaque année
pour les citoyens français, en mars pour les étrangers.
Par ordre croissant d'importance, les grades sont :
Chevalier - Officier et Commandeur.
Le
premier grade ne peut être décerné qu'à des personnes
âgées de trente ans au moins et jouissant de leurs droits
civiques. Les deux grades supérieurs, quant à eux, ne
peuvent être attribués qu'à deux conditions : justifier
d'un minimum de cinq ans d'ancienneté dans le grade
inférieur, sauf à être déjà commandeur de la Légion
d'Honneur et faire preuve de nouveaux mérites culturels.
Cette règle ne s'applique pas aux décorés étrangers.
Médaille
des Evadés
La
Médaille des Evadés est une décoration militaire française,
attribuée aux évadés français des lieux de détention
ennemis depuis 1870.
La
médaille a été créée à la suite de la demande de plusieurs
associations d'évadés dont l'Union nationale des Evadés
de Guerre. C'est le député Léon Delsart qui a déposé
une proposition de loi en 1925, démarche qui aboutit
au vote de la loi du 20 août 1926. Un décret du 2 octobre
1926 précise les dispositions et modèle de l'insigne
et du ruban.
La
médaille a été accordée aux évadés de la Seconde Guerre
mondiale par une ordonnance du 7 janvier 1944. Son attribution
a été arrêtée en 1968, avant d'être rouverte en 1992,
mais uniquement pour des faits d'évasion remontant à
la Seconde Guerre mondiale.
La
Médaille des Evadés est considérée comme un titre de
guerre
CROIX
DU COMBATTANT VOLONTAIRE 1914-1918
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Croix
du Combattant Volontaire de 1914-1918
La
Croix du Combattant Volontaire 1914-1918 est une décoration
française qui récompense ceux qui ont été volontaires
pour servir au front dans une unité combattante durant
la première Guerre mondiale.
Lors
de la création de la médaille commémorative de la guerre
1914-1918, il avait été prévu que les engagés volontaires
porteraient une agrafe particulière en bronze avec la
mention ''Engagé Volontaire''. Cette agrafe n'eut pas
une vie bien longue, car le parlement demanda l'institution
d'un insigne spécial destiné à distinguer les mérites
de cette catégorie de combattant.
La
loi du 4 juillet 1935 créa la Croix du Combattant Volontaire,
destinée aux engagés volontaires de la grande guerre
qui ont été volontaires pour servir au front dans une
unité combattante.
Un
modèle fut spécialement réalisé pour les combattants
volontaires de la guerre de 1870-1871 avec les dates
''1870-1871'', remplaçant sur le revers celles de ''1914-1918''.
Les
conditions requises pour l'obtention de la croix furent
définies par le décret du28 novembre 1935. Les titres
de candidats ont été examinés par une commission composée,
à partir de 1951, de douze membres répartis comme suit
:
>
Ministère de la Défense nationale : le président ;
>
Secrétariat d'Etat à la guerre : deux membres ;
>
Secrétariat d'Etat à la Marine : deux membres ;
>
Secrétariat d'Etat à l'air : deux membres ;
>
Office national des mutilés et combattants : deux membres
;
Association
d'engagés et de combattants volontaires : trois membres.
Le
décret du 10 avril 1936 en étendit l'attribution aux
rares combattants volontaires survivants de la guerre
franco-prussienne de 1870.
La
Croix du Combattant Volontaire de la guerre 1914-1918
est considérée comme un titre de guerre lors de l'examen
des dossiers de candidature à un grade dans le Légion
d'Honneur, la médaille Militaire ou l'Ordre National
du Mérite.
CROIX
DU COMBATTANT VOLONTAIRE 1939-1945
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Croix
du Combattant Volontaire de 1939-1945
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Croix
du Combattant Volontaire de 1939-1945
Avec
agrafe ''INDOCHINE''
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La
Croix du Combattant Volontaire est une décoration militaire
française qui récompense les combattants volontaires
qui ont choisi spontanément de servir dans une unité
combattante à partir de la guerre 1939-1945. Il existe
une décoration spécifique pour la Première Guerre mondiale
(Croix du Combattant Volontaire 1914-1918) et pour la
résistance (Croix du Combattant Volontaire de la Résistance).
Il
a d'abord été créé une croix spécifique pour la guerre
1939-1945 avant que celle-ci ne soit remplacée, en 1981,
par une croix unique pour toutes les opérations menées
depuis 1939.
Cette
décoration est l'équivalent de celle dont bénéficiaient
les combattants de la Première Guerre mondiale. C'est
à la demande des associations d'Anciens Combattants
que l'Etat fixe par une loi du 4 février 1953, assortie
d'un décret d'application du 19 novembre 1953, l'attribution
de la Croix du Combattant Volontaire 1939-1945.
Le
décret n° 81-844 du 8 septembre 1981 a créé la Croix
du Combattant Volontaire. Il supprime la Croix du Combattant
Volontaire 1939-1945. Les dispositions concernant la
croix du Combattant Volontaire ont été codifiées par
le décret n° 2016-1903 du 28 décembre 2016 relatif à
la partie du code des pensions militaires d'invalidité
et des victimes de guerre (CPMIVG). Depuis le 1er janvier
2017, ces dispositions font l'objet des articles R352-2
et D352-3 à D352-12 de ce code.
CROIX
DU COMBATTANT VOLONTAIRE DE LA RÉSISTANCE
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Croix
du Combattant Volontaire de la Résistance
La
Croix du Combattant Volontaire de la Résistance est
une décoration française créée après la Seconde Guerre
mondiale. Comme pour la Croix du Combattant, ce sont
les titulaires d'une carte spécifique qui sont autorisés
à porter cette décoration. Il s'agit de la carte du
Combattant Volontaire de la Résistance, dite ''carte
verte'' en raison de sa couleur.
La
détermination et la reconnaissance de la qualité de
Combattant Volontaire de la Résistance sont initialement
définis par la loi du 15 mai 1946. Cette loi dispose,
dans son article 3, que les combattants dont la qualité
aura été reconnue auront droit d'une part à la délivrance
d'une carte attestant de leur qualité, d'autre part
au port d'une médaille commémorative, suivant des modalités
fixées par un règlemnt d'administration publique, publié
dans les trois mois.
Pour
accéder au statut de Combattant Volontaire, recevoir
une carte attestant de cette qualité et être autorisé
à porter cette décoration, il faut avoir appartenu pendant
trois mois, avant le 6 juin 1944, dans une zone occupée
par l'ennemi, soit aux Forces Françaises de l'Intérieur
(FFI), soit aux forces françaises combattantes ou à
une organisation de résistance homologuée.
Ce
statut est également attribuable aux membres des Forces
Françaises Libres (FFl) ayant servi trois mois au moins
dans une unité combattante, ce qui permet d'en élargir
le bénéfice, sous certaines conditions de preuve aux
évadés de France.
MÉDAILLE
DE L'AÉRONAUTIQUE
|
Médaille
de l'Aéronautique
La
Médaille de l'Aéronautique est une médaille récompensant
les mérites dans le domaine de l'aéronautique militaire
et civil français, qui a été créé le 14 février 1945.
Le ministère de l'Air reprend le projet non abouti en
1939, d'un ordre de mérite aérien français pour récompenser
le personnel militaire et civil, navigant et non navigant.
C'est ainsi que, peu de temps avant la fin du second
conflit mondial, le décret du 14 février 1945 permit
la création de la médaille de l'aéronautique, dont l'attribution
est contrôlée par un conseil. Ce conseil était alors,
présidé par un membre du cabinet du secrétaire d'Etat
aux Forces armées de l'Air, et comprenait :
>
le chef d'état-major de Forces Armées de l'Air ;
>
le directeur du corps du contrôle de l'administration
de l'aéronautique ;
>
le directeur technique et industriel au secrétariat
d'Etat aux Forces de l'Armée de l'Air ;
>
un membre nommé par arrêté du ministre des Travaux publics,
des transports et du tourisme pour représenter ce département
;
>
un représentant des compagnies de navigation aérienne
nommé pour deux ans par arrêté du ministre des Travaux
public, des transports et du tourisme ;
>
une personnalité comptant des services exceptionnels
en matière d'aéronautique et nommé pour deux ans par
arrêté di secrétaire d'Etat aux Forces Armées de l'Air.
Toute
personne décorée de la Médaille de l'Aéronautique, reçoit
un diplôme signé di ministre et une carte spéciale lui
permettant de bénéficier de la gratuité pour l'accès
aux expositions et manifestations organisées aux frais
de l'Etat et touchant le domaine aéronautique civil
et militaire.
|
Croix
du Combattant
|
Croix
du Combattant
C'est
celle de mon grand-père
|
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La
Croix du Combattant est une décoration honorifique
française créée en 1930 à l'intention des Poilus de
Première Guerre mondiale, modifiée par la suite pour
être décernée aux anciens combattants de la Seconde
Guerre mondiale et d'autre conflits impliquant l'armée
française.
Les
Poilus de la Première Guerre mondiale ont voulu faire
reconnaître par la nation un statut particulier à ceux
qui avaient participé aux durs combats de 1914-1918.
La loi du 19 décembre 1926 a créé la carte du combattant
pour ceux de la Première Guerre mondiale mais également
pour ceux de 1870-1871 et des guerres coloniales antérieures
à la Première Guerre mondiale. La décoration fut créée
que trois ans plus tard par la loi du 28 juin 1930.
Le
28 mars 1941, l'Etat français a créé une Croix
du Combattant 1939-1940 spécifique : l'insigne était
rigoureusement le même que celui de la Grande Guerre
mais avec ajout des dates 1939-1940 au revers. Le ruban
présentait le même fond bleu horizon mais aves 5 bandes
verticales noires (2 de 4,5 mm sur les bords et 3 de
2 mm au centre). Il est à noter qu'il aurait existé
une première version différente du ruban : bleu horizon
avec 7 raies verticales noires régulières de 1,5 mm.
Par ordonnance du 7 janvier 1944, le port de la Croix
du Combattant 1939-1940 est interdit.
Un
arrêté du 12 janvier 1994 a ouvert le droit à la carte
de combattant (donc à la Croix du Combattant) à eux
qui ont participé aux opérations d'Afghanistan, du Cambodge,
du Cameroun, du Golfe, du Liban, de Madagascar, de Suez,
de Somalie, de la république centrafricaine, du Tchad,
de Yougoslavie, du Zaïre.
Tous
les personnels ayant participé à une opération extérieure
de 120 jours, consécutifs ou non, peuvent se faire attribuer
cette carte du combattant depuis le 1er octobre 2015.
MÉDAILLE
DE LA RECONNAISSANCE FRANÇAISE
|
Médaille
de la Reconnaissance Française
La
médaille de la Reconnaissance Française est une médaille
d'honneur française réée par un décret du 13 juillet
1917 et décernée à titre civil.
La
médaille a été créée pour témoigner de la reconnaissance
du gouvernement français envers tous ceux qui, sans
obligation légale ni militaire, ont aidé les blessés,
les invalides, les réfugiés ou qui ont accompli un acte
de dévouement exceptionnel en présence de l'ennemi durant
la Première Guerre mondiale. Cependant, la création
de cette distinction fait surtout suite aux vaines offensives
du général Nivelle en 1917 et à la grave crise de confiance
en France. Ainsi le gouvernement français rendait à
remercier ceux qui malgré la crise étaient toujours
volontaires.
Elle
comporte trois classes : bronze - argent -or. On
dénombre 15 000 bénéficiaires (personnes + collectivité).
Une des récipiendaires fut la reine des Belges >
Elisabeth.
La Médaille de la Reconnaissance française a été attribuée à six villes françaises et neuf villes étrangères. Villes françaises :
Annemasse, Thonon et Evian (1921) - Céret (1946) -
Cerbère et Hochfelden (1947). Villes étrangères
Suisse : Schaffhouse (1919)
- Bâle - Genève et Lausanne (1921) - Montreux (1953).
Belgique : Mons (1920), Tamines (1934).
Grand Duché du Luxembourg : Luxembourg (1921).
Norvège : Narvik (1954).
MÉDAILLE
D'OUTRE MER (EX COLONIALE)
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Médaille
Coloniale
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Médaille
d'Outre Mer
les
agrafes ont été rajoutées
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La
Médaille d'Outre-Mer ets une décoration française créée
le 6 juin 1962 par changement d'appellation de la Médaille
Coloniale créée par le loi du 26 juillet 1893. Le conditions
d'attributions n'ont pas évolué, seuls les territoires
donnat droit à l'attriburtion de cette décoration ont
été modifiés au cours du temps.
Le
décret n° 62-660 du 6 juin 1962 n'ayant fait que modifier
l'appellation de la médaille Coloniale, les principes
généraux d'attributions en sont identiques.
La
médaille peu-être décernée avec ou sans agrafe.
>
Avec agrafe pour militaires ayant participéà des opérations
dans des territoires dont la liste est arrêtée par le
ministre de la Défense.
>
Sans agrafe pour les militaires du rang et sous-officiers
qui comptent dix années de services effectifs et pour
les officiers qui comptent quinze années de services
effectifs et qui ont servi en activité et avec distinction
pendant six ans au moins dans les territoires dont la
liste est également arrêtée par le ministre de la défense.
Ces
territoires sont actuellement listés par l'arrêté du
30 novembre 1988 : Guyane - Terre australes et antartiques
françaises - Bénin - Burkina Faso - Burundi - Camerun
- Congo - Côte d'Ivoire - Djibouti - Gabon - Guinée
équatoriale - Gunée Bissau - Mali - Madagascar - Mauritanie
- Mayotte - Niger - République centrafricaine - Rwanda
- Sénégal - Tchad - Togo - Zaïre.
Le
titulaire de la Médaille d'Oure-Mer avec agrafe ne peut
pas prétendre à la Médaille d'Outre-mer sans agrafe.
A l'inverse, le titulaire de la Médaille d'Outre-mer
sans agrafe qui se verrait remettre une agrafe la porterait
sur le ruban de la médaille d'Outre-Mer qu'il détient
déjà.
Le
ministre de la défense fixe la liste des territoires
ouvrant droit à la Médaille d'Outre-Mer ainsi que les
périodes à prendre en compte. Quatorze agrafes existent
:
>
Tchad (créée en 1979) : opérations du 15 mars 1969 au
30 septembre 2014.
>
Liban (créée en 1979) : opérations depuis le 22 mars 1978.
>
Zaïre (créé en 1979) : opérations du 13 mai 1978 au 1er juillet 1990.
>
Mauritanie (créée en 1979) : opérations du 1er novembre 1977 au 1er juillet 1990
>
Ormuz (créée en 1987) : opérations du 30 juillet 1987 au 1er juillet 1990
>
Moyen-Orient (créée en 1990) : opérations Salamandre, Artimon, Busiris, Daguet, Méteil, Phère, Libage, Ramure, Merrain, Monuik,
Aconit et Alysse à compter du 2 août 1990 et Chammal à compter du août 2014
>
Somalie (créée en 1993): opérations du décembre 1992 au 1er mai 1994
>
Cambodge (créée en 1993) : opérations du 12 novembre 1991 au 1er mai 1994
>
Rwanda (créée en 1995) : opérations du
22 juin 1994 au 30 septembre 1994
>République centrafricaine (créée en 1999) : opérations du 1er septembre 1979 au 1er juillet 198115, du 18 mai 1996 au 20 février 1997,
du 20 juin 1997 au 15 avril 1998 et depuis le 3 décembre 2002
>
République du Congo (créée en 2000) : opérations du 6 juin 1997 au 20 juin 1997, 13 octobre 1997 au 6 novembre 1997, 11 août 1998
au 22 octobre 1998 et du 21 janvier 1999 au 22 juin 2000
>
République de Côte d'Ivoire (créée en 2003) : opération Licorne entre le 19 septembre 2002 et le 31 décembre 2014 et opération Calao à compter du 4 avril 2004
>
République démocratique du Congo (créée en 2003) : opérations du 2 juin 2003 au 26 septembre 200319 et depuis le 7 juin 2006
>
Sahel (créée en 2013) : opérations depuis le 11 janvier 201321
MÉDAILLE
DE LA DÉFENSE NATIONALE
|
|
Médaille
Or de la Défense Nationale
Modèle
I
|
Médaille
Or de la Défense Nationale : agrafe ''Missions
d'Assistances Extérieures''
Modèle
II
|
|
|
Médaille
Argent de la Défense Nationale
|
Médaille
Bronze de la Défense Nationale
|
|
La
Médaille de la Défense Nationale, est une décoration
militaire française.
Elle
a été créée par Charles Hernu, ministre de la Défense
et mis en place par décret n° 82-358 du 21 avril 1982
abrogé et remplacé par le décret n° 2014-389 du 29 mars
2014. Elle récompense les services particulièrement
honorables rendus par les militaires (d'active et de
réserve) pour leur participation aux activités opérationnelle
ou de préparation opérationnelle des armées et les interventions
au profit des populations.
La
médaille comporte trois échelons : or - argent -bronze.
Elle comporte également des agrafes.
Les
conditions et modalités d'attribution sont fixées
par l'arrêté portant délégation de pouvoirs relative
à l'octroi ou au retrait de la Médaille de la défense
Nationale, ainsi qu'à la suspension du droit à son port
du 14 septembre 2014 et par l'instruction n° 30650/DEF/CAB/SDBC/DECO/A4
fixant les modalités d'application du décret n° 2014-389
du 29 mars 2014 relatif à la Médaille de la Défense
nationale du 30 décembre 2014.
La
médaille est attribuée au nom du ministre des Armées.
Les
conditions d'attributions pour les différents échelons
sont :
>
pour l'échelon bronze : un an de service et quatre-vingt-dix points ;
>
pour l'échelon argent : cinq ans de service (deux ans minimum dans l'échelon bronze) et six cents points ;
>
pour l'échelon or : dix ans de service (deux ans minimum dans l'échelon argent) et huit cents points.
Le
fait d'entrer dans les conditions d'attribution ne donne
pas automatiquement droit à l'échelon concerné étant
donné que les échelons argent et or sont contingentés
par décision ministérielle.
L'attribution
de la Médaille de la Défense Nationale ne donne droit
qu'à une agrafe de spécialité, éventuellement complétée
par une agrafe géographique. En cas de promotion, la
ou les agrafes obtenues dans les échelons précédents
peuvent être conservés sur le ruban de la nouvelle médaille.
Le nombre maximum d'agrafe est fixé à trois.
CROIX
DES SERVICES MILITAIRES VOLONTAIRES
|
Croix
des Services Militaires Volontaires
MÉDAILLE
DES SERVICES MILITAIRES VOLONTAIRES
|
|
Médaille
Or des Services Militaires Volontaires
Surface
brossée
|
Médaille
Or des Services Militaires Volontaires...
c'est la MIENNE
Surface
dorée
|
|
|
Médaille
Argent des Services Militaires Volontaires
Surface
brossée
|
Médaille
Argent des Services Militaires Volontaires...
c'est la MIENNE
Surface
dorée
|
|
|
|
Médaille
Argent des Services Militaires Volontaires...
c'est la MIENNE
|
|
La
Médaille des Services Militaires Volontaires est une
ancienne décoration militaire créée le 13 mars 1975
et destinée à récompenser les services rendus dans la
réserve opérationnelle militaire. Elle est remplacée,
le 4 juillet 2019 par la Médaille des Réservistes Volontaires
de Défense et de Sécurité Intérieure.
La
Médaille des Service Militaires Volontaires, créée le
13 mars 1975 a eu deux versions antérieures.
>
La Croix des Services Militaires Volontaires ;
>
L'Ordre du Mérite Militaire.
C'est
par le décret du 13 mars 1975 modifié par le décret
2004-3 du 2 janvier 2004 qu'a été créé la Médaille des
Services Militaires Volontaires, destinée à récompenser
les service accomplis dans la ''réserve''. La médaille
comporte trois niveaux : bronze - argent - or.
Couleur
du ruban pour chaque niveau :
>
Pour le bronze : bleu marine, traversé d'une raie rouge.
>
Pour l'argent : ruban identique mais liseré blanc de chaque côté.
>
Pour l'or : identique à l'argent mais avec une rosette en plus.
MÉDAILLE
DES RÉSERVISTES VOLONTAIRES DE DÉFENSE
ET
DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE
|
|
Médaille
des Réservistes Volontaires de Défense et
de Sécurité Intérieure
"Or".
|
Médaille
des Réservistes Volontaires de Défense et
de Sécurité Intérieure "Argent".
|
|
Médaille
des Réservistes Volontaires de Défense et de Sécurité
Intérieure "Bronze".
La
médaille des Réservistes Volontaires de Défense et de
Sécurité Intérieure (MRV-DSI) est une décoration civile
et militaire française. Elle remplace la médaille des
Services Militaires Volontaires, à compter du 4 juillet
2019.
Créée
par décret n° 2019-688 du 1er juillet 2019, la médaille
des Réservistes Volontaires de Défense et de Sécurité
Intérieure est destinée à récompenser la fidélité de
l'engagement et les services accomplis :
>
dans la réserve opérationnelle militaire ;
>
dans la réserve civile de la Police nationale ;
>
dans la réserve citoyenne de défense et de sécurité ;
>
dans la réserve citoyenne de la police nationale.
Elle
peut être également décernée aux personnes oeuvrant
au profit des réserves ou ayant favorisé l'engagement
ainsi que l'accomplissement des missions de volontaires.
MÉDAILLE
DE LA PROTECTION MILITAIRE DU TERRITOIRE
|
Médaille
de la Protection Militaire du Territoire, avec agrafe
''EGIDE''.
La médaille de la protection
militaire du territoire est une décoration militaire française
Cette récompense est destinée
à distinguer les militaires qui ont participé à des missions de protections
menées sur le territoire national français. Elle fut créée par le décret no
2015-853 du 13 juillet 20151 à l’initiative du ministre de la Défense Jean-Yves
Le Drian et du président de la République François Hollande.
Pour chaque opération, le
ministre de la Défense détermine par arrêté les missions ouvrant droit à la
médaille de la protection militaire du territoire avec l'agrafe correspondante,
les dates de début et de fin des périodes prises en compte pour son attribution
ainsi que la durée de participation minimale exigée. Elle peut également être
attribuée, sans condition de durée, aux militaires tués, blessés ou cités avec
attribution de la médaille d'or de la défense nationale, à l'occasion de l'une
de ces opérations.
La première remise de 30
décorations s'est déroulée au Fort neuf de Vincennes le 4 novembre 2015 et a
été effectuée par le Ministre de la Défense.
On peut y mettre six agrafes :
CYBER : depuis le 6 mai 2017,
pour :
Trente mois d'affectations au
sein d'unités dont la mission principale est liée à la posture permanente de
cyberdéfense,
à savoir l'anticipation, la surveillance, la détection ainsi que
la réponse aux attaques informatiques et informationnelles dans le domaine de
la défense,
sur le territoire national ;
Soixante jours de
participation de manière effective aux missions décrites ci-dessus.
ÉGIDE
: depuis le 1er juillet
2013, pour :
Trente mois d'affectations au
sein d'unités dont la mission principale est la participation de manière
effective sur le territoire national, à la protection des emprises militaires,
des bâtiments publics de l’État, des organisations internationales et des missions
diplomatiques et consulaires ;
Soixante jours de
participation de manière effective aux missions décrites ci-dessus ;
Vingt vols de surveillance.
HARPIE : depuis le 1er mars
2008, pour :
Trente
jours de présence continue ou non, sur le territoire de la
Guyane, dans le cadre de l'opération Harpie
(lutte contre l'orpaillage illégal)
:
JUPITER : depuis le 1er
juillet 2013, pour :
Trente mois d'affectations au
sein d'unités dont la mission principale est la participation de manière
effective aux missions de sûreté et de sécurité menées au profit des forces
stratégiques sur le territoire national ;
Soixante jours de
participation de manière effective aux missions décrites ci-dessus ;
Vingt vols de surveillance ;
SENTINELLE : depuis le 7
janvier 2015, pour :
soixante jours de présence continus ou non.
TRIDENT : depuis le 1er
juillet 2013, pour :
Trente mois d'affectations au
sein d'unités dont la mission principale est la participation de manière
effective aux missions de surveillance et de protection militaires des espaces
aériens, maritimes et terrestres, sur le territoire national ;
Soixante jours de
participation de manière effective aux missions décrites ci-dessus ;
Vingt vols de surveillance.
MÉDAILLE
D'HONNEUR POUR ACTE DE COURAGE ET DEVOUEMENT
|
Médaille
d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement "Bronze".
La
médaille d'Honneur pour Acte de Courage et Dévouement est
une distinction française récompensant toute personne qui, au péril de sa vie, se porte au secours
d’une ou plusieurs personnes en danger de mort. Elle peut également être attribuée collectivement aux unités d’intervention et de secours avec, pour les personnels en service au moment des faits récompensés, le port d’une fourragère tricolore.
Actuellement,
les règles de détail relatives à ces récompenses sont
définies dans l'instruction n° 3918 du 18 septembre
1956 et la circulaire du 14 avril 1970. Le critère à
retenir pour l'octroi de la médaille pour actes de courage
et de dévouement est la notion de risque certain encouru
par le sauveteur à l'occasion d'un acte précis de courage
et de dévouement.
Outre
la lettre de félicitations et la mention honorable,
il existe cinq degrés de récompense.
>
bronze : décernée lorsque le sauveteur a réellement risqué sa vie, ou lorsque, s’il a couru des risques moindres, il est déjà titulaire d’une lettre de félicitations
ou d’une mention honorable ;
>
argent de 2e classe : la médaille d’argent est décernée exclusivement aux titulaires de la médaille de bronze qui ont, à nouveau, fait preuve de courage
et d’abnégation ;
>
>
argent de 1re
classe ;
>
vermeil : est décernée, avec une grande réserve, pour les actes d’une grande intrépidité, ainsi qu’aux titulaires d’au moins deux médailles d’argent ;
>
or : est attribuée aux personnes ayant rendu, à plusieurs reprises, des services exceptionnels à ses concitoyens. Elle n’est cependant généralement accordée qu’à titre posthume.
MÉDAILLE
D'HONNEUR DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
|
|
Médaille
d'Honneur du Ministère de la Défense ''Terre''
or.
|
Médaille
d'Honneur du Ministère de la Défense ''Terre''
argent.
|
|
Médaille
d'Honneur du Ministère de la Défense ''Terre''
bronze.
Médaille
d'Honneur du Ministère de la Défense bronze ''Air''
.
|
Médaille
d'Honneur du Ministère de la Défense ''Marine''
argent.
|
Médaille
d'Honneur du Ministère de la Défense ''Marine''
bronze.
|
|
La médaille d'Honneur au
Personnel Civil relevant du Ministère de la Défense récompense tous les
personnels civils fonctionnaires, contractuels et ouvriers de l’État du
ministère de la Défense ou mis à sa disposition.
La médaille d’honneur du
Travail, était attribuée selon des statuts bien distincts, aux
personnels civils des anciens départements ministériels de la Guerre, de la
Marine et de l’Air :
>
La médaille d’honneur du Travail
du ministère de la Guerre, créée par le décret du 28 mars 1888, et destinée aux
fonctionnaires français comptant plus de 30 ans de bons services consécutifs
dans les établissements de construction et des services de la Guerre ;
>
La médaille d’honneur du Travail
pour le personnel non militaire de la Marine, créée par le décret du 8
septembre 1894, et destinée aux fonctionnaires des établissements et arsenaux
de la Marine, réunissant plus de 30 ans de bons services consécutifs ;
>
La médaille d’honneur de
l’Aéronautique, créée par le décret du 12 janvier 1921, et destinée aux
fonctionnaires des établissements et bases de l’Air.
Le décret du 15 janvier 1976,
harmonisa les statuts et créa une décoration commune, ne variant qu’à de
minimes différences, pour les trois administrations du ministère de la Défense
:
la médaille d’honneur des
personnels civils de l’administration Terre ;
la médaille d’honneur des
personnels civils de l’administration Marine ;
la médaille d’honneur des
personnels civils de l’administration Air.
Cette décoration commune
comporte quatre échelons récompensant l’ancienneté des services :
la médaille de bronze pour 20
ans de services ;
la médaille d’argent pour 30 ans
de services et la médaille de bronze ;
la médaille de vermeil pour 35
ans de services et les deux échelons précédents ;
la médaille d’or pour 40 ans de
services et les trois échelons précédents.
MÉDAILLE
D'AFRIQUE DU NORD ET DE LA RECONNAISSANCE
DE LA NATION
|
|
Médaille
d'Afrique du Nord
|
Médaille
de Reconnaissance de la Nation
|
|
Médaille
d'Afrique du Nord et de la Reconnaissance de la Nation
La
Médaille d'Afrique du Nord est une décoration militaire
et civile française.
Elle
a été créée par Jacques Chirac, président de la République
et mise en place par le décret du 29 avril 1997. Elle
était décernée à tous les militaires et à tous les civils
s'étant vu attribuer le titre de reconnaissance de la
Nation, jusqu'à son remplacement.
Cette
médaille qui n'est attribuée depuis 2002, a été remplacée
par la Médaille de Reconnaissance de la Nation.
Dans
l'article 3 de l'arrêté d'attribution, il est précisé
:" Nul ne pourra porter cette décoration s'il a
été condamné pour crime ou à une peine de prison sans
sursis égale ou supérieure à un an".
Le
titre de Reconnaissance de la Nation qui permet d'attribuer
la Médaille de reconnaissance de la nation, offre certains
avantages aux titulaires, tels que :
>
possibilité de constitution d'une retraite mutualiste du combattant majorée et revalorisée par l’État et affectée d'avantages fiscaux
(loi de finance du 29 décembre 1971) ;
>
lors du décès, possibilité de recouvrir le cercueil du drapeau tricolore.
MÉDAILLE
INTERALLIÉS 1914 - 1918
|
Médaille
Interalliés 1914 - 1918
Cette
médaille Interalliés commémorative de la première Guerre
mondiale, dite ''Médaille de la Victoire'' a été créée
par la loi du 20 juillet 1922.
Sont
concernés par cette décoration tous les militaires ayant
servi trois mois - consécutifs ou non - entre le 2 août
1914 et le 11 novembre 1918 dans la zone des armées,
les infirmières et infirmiers civils, les étrangers
(civils ou militaires) ayant servi directement sous
les ordres du commandement français, les maréchaux ayant
eu un commandement pendant trois mois au moins, les
prisonniers de guerre ainsi que les Alsaciens-Lorrains
engagés volontaires qui ont appartenu pendant une durée
quelconque à une unité combattante et à ceux qui peuvent
justifier avoir déserté les rangs allemands. L'article
10 de la loi de 1920 précise que '' le droit de la médaille
est également acquis aux militaires qui ont été tués
à l'ennemi ou qui sont morts des suites de blessure
de guerre (...) et à ceux qui sont morts de maladies
ou blessures contractées en service''
Cette
décoration est due au maréchal Foch, commandant en chef
des troupes alliées à la fin de la guerre, qui avait
proposé la création d'une médaille commémorative commune
à toutes les nations belligérantes alliées. Gravée librement
par chaque nation, cette décoration devait toutefois
représenter à l'avers une victoire ailée et sur le revers
l'inscription traduite dans la langue du pays ''Grande
Guerre pour la Civilisation'' sur un module en bronze
d'un diamètre de 36 mm. Le ruban, identique pour toutes
les puissances, figurait deux arcs-en-ciel juxtaposés
par le rouge avec, sur chaque bord, un filet blanc.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVES DES OPÉRATIONS DE SÉCURITÉ
ET DE MAINTIEN DE L'ORDRE
|
Médaille
Commémorative Opérations Sécurité et Maintien de l'Ordre
La
Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et
de Maintien de l'Ordre est une décoration militaire
française créée le 11 janvier 1958. Elle est destinée
aux militaires ayant participé aux opérations de sécurité
et de maintien de l'ordre en Tunisie, au Maroc, en Algérie,
au Sahara et en Mauritanie.
La
Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et
de Maintien de l'Ordre a été créée par le décret n°58-24
le 11 janvier 1958. Elle vient remplacer la médaille
commémorative des opérations de sécurité et de maintien
de l'ordre en Afrique du Nord qui avait été créée le
12 octobre 1956 par le décret n° 56-1032. Alors que
la première était ouverte aux seuls territoires d'Afrique
du Nord, la seconde permet d'étendre l'attribution aux
territoires définis par arrêté.
Il
faut avoir participé au moins 90 jours sous l'uniforme
français aux opérations de sécurité et de maintien de
l'ordre qui se sont déroulés dans au moins l'une des
régions suivantes :
>
en Tunisie, du 1er janvier 1952 au2 juillet 1962
;
>
au Maroc, du 1er juin 1953 au 2 juillet 1962
;
>
en Algérie, du 31 octobre 1954 au 1er juillet 1964
;
>
au Sahara, du 28 juin 1961 au 1er juillet 1964
;
>
en Mauritanie, du 10 janvier 1957 au 1er janvier 1960
.
Cette
médaille peut également être attribué à certains personnels
civils, sous certaines conditions d'emploi.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVE DU MOYEN ORIENT
|
Médaille
Commémorative du Moyen Orient
La
Médaille Commémorative française des Opérations du Moyen-Orient,
récompense les ressortissants français civils (équipages
des navires marchands et des appareils de l'aviation
commerciale) et les militaires des trois armées ayant
participé, entre le 1er septembre 1956 et le 22 décembre
1956 inclus, aux opérations qui se sont déroulées dans
la zone géographique comprise entre les parallèles 20°
Nord et 36° Nord et les méridiens 24° Est et 40° Est.
En
1956, le président égyptien Nasser décidait de nationaliser
la Compagnie du canal de Suez, où les intérêts français
et britanniques prédominaient, ce qui entraîna
une intervention militaire de ces deux pays. Pour sa
part, la France décida l'envoi d'un corps expéditionnaire,
fort de 10 000 hommes placés sous les ordres de l'amiral
Barjot et du général Beaufre.
Sous
la pression diplomatique des Etats-Unis et de l'URSS,
les forces franco-britanniques se retirent des territoires
repris et l'intervention est abandonnée. Dans cette
affaire, l'armée française a cependant eu 15 morts.
Pour
récompenser les personnels civils et militaires ayant
pris part aux opérations, le décret n° 57-630 du 22
mai 1957 créa la Médaille Commémorative Française des
Opérations au Moyen-Orient, dont les caractéristiques
générales, au cour des opérations, d'une condamnation
à une peine afflictive ou infamante.
Les
demande d'attribution se font auprès du bureau des décorations
au ministère de la défense.
MÉDAILLE
DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
|
Médaille
Or de la Jeunesse et des Sports.
|
Médaille
Argent de la Jeunesse et des Sports.
C'est
la MIENNE...
|
Médaille
Bronze de la Jeunesse et des Sports.
C'est
la MIENNE...
|
|
La
Médaille de la Jeunesse des Sports et de l'Engagement
Associatif est une décoration civile française, instaurée
par le décret n° 69-942 du 14 octobre 1969 puis modifié
par le décret n° 2013-1191 du 18 décembre 2013.
Lors
de la création en 1969, la médaille de la jeunesse et
des Sports est décernée aux personnes justifiant des
conditions d'ancienneté suivantes : 8 ans de service
pour obtenir la médaille de bronze, 12 ans de service
pour la médaille d'argent et 20 ans de service pour
la médaille d'or.
Le
décret n° 2013-1191 du 18 décembre 2013 élargit le bénéfice
de la médaille au domaine de l'engagement bénévole et
renomme la distinction en tant que la Médaille de la
Jeunesse, des Sports et de l'Engagement Associatif.
Les personnes doivent s'être distinguées d'une manière
particulièrement honorable au service de l'éducation
physique, des sports, des mouvements de jeunesse, des
activités socio-éducatives, des centres de vacances
et de loisirs, des oeuvres de plein air, des associations
ou de toutes activités s'y rattachent. Les conditions
d'ancienneté pour l'attribution des différents échelons
sont réduites : 6 ans de service pour l'échelon de bronze
; 10 ans de service et titulaire de bronze depuis 4
ans pour l'échelon argent ; 15 ans de service et titulaire
de l'échelon d'argent depuis 5 ans pour l'échelon or.
Chaque titulaire de la médaille reçoit un diplôme permettant
d'attester la promotion.
La
Médaille de la Jeunesse des Sports et de l'Engagement
Associatif peut aussi être décernée, à titre exceptionnel
et sans condition d'ancienneté, en raison de services
exceptionnels rendus. Elle peut aussi être décernée
à des Français vivant à l'étranger et à des ressortissants
étrangers.
Depuis
le décret du 22 avril 1988, une lettre de félicitations
est destinée à récompenser les bénévoles qui n'ont pas
d'ancienneté pour prétendre à l'échelon de bronze. La
décision d'attribution de la lettre de félicitations
et de la médaille à l'échelon de bronze est prise par
le préfet de département. Pour les échelons d'argent
et d'or, la décision revient au ministre de la jeunesse
et des Sports, après consultation du comité national
de la Médaille de la Jeunesse et des Sports, auquel
participe le président de la fédération française des
médaillés de la jeunesse, des sports et de l'engagement
associatif (FFMJSEA) en tant que membre de droit.
La
Médaille de la jeunesse et des Sports est attribuée
chaque année à l'occasion des promotions du 1er janvier
et du 14 juillet. Le contingent annuel global et la
répartition par département sont fixés par arrêté du
ministre de la jeunesse et des Sports.
La
médaille se perd de plein droit par déchéance de la
nationalité française et pour toute condamnation à une
peine afflictive. Le retrait de la médaille peut être
prononcé par décision ministérielle, si le titulaire
fait l'objet d'une condamnation à une peine correctionnelle
d'emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à deux
mois.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVE 1939 - 1945
|
|
Médaille
Commémorative Guerre 1939 - 1945
|
Médaille
Commémoratrice Guerre 1939 - 1945
Avec
agrafe ''France'' et ''Italie''
|
|
La
Médaille Commémorative Française de la Guerre 1939-1945
est une décoration militaire française instaurée le
21 mai 1946.
Elle
a été créée par le décret n° 46-1217 du 21 mai 1946.
Comme la Médaille de la Grande Guerre, cette décoration
voulait conserver la marque de la participation active
durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est attribuée
à tous les combattants français et étrangers appartenant
à une nation de guerre contre les pays de l'Axe.
Un
décret du 2 août 1949 a étendu son attribution aux personnels
de la défense passive.
Le
ruban peut comporter un certain nombre de barrettes.
On peut y mettre 12 agrafes différentes selon les phases
de la campagne.
>
« France » pour les opérations entre le 3 septembre 1939 et le 25 juin 1940 ;
>
« Norvège » pour les opérations entre le 12 avril 1940 et le
17 juin 1940 ;
>
Afrique » pour les opérations entre le 25 juin 1940 et le
13 mai 1943 ;
>
« Libération » pour les opérations en Corse et de la Campagne de France entre le 25 juin 1940 et le 8 mai 1945 ;
>
« Allemagne » pour les opérations entre le 14 septembre 1944 et le 8 mai 1945 ;
>
« Extrême-Orient » (y compris océans Indien et Pacifique) pour les opérations entre le 7 décembre 1941 et le 15 août 1945 ;
>
« Grande-Bretagne » pour les opérations entre le 25 juin 1940 et le 8 mai 1945
;
>
« URSS » pour les opérations de l’escadrille Normandie-Niemen entre le 28 novembre 1942 et le 8 mai 1945
;
>
« Atlantique » pour les opérations maritimes effectuées dans cet océan
;
>
« Méditerranée » pour les opérations maritimes effectuées dans cette mer
;
>
« Manche » pour les opérations maritimes effectuées dans cette mer
;
>
« Mer du Nord » pour les opérations maritimes effectuées dans cette mer.
A
noter que la barrette ''Italie'' a été supprimée depuis
la création en 1953 de la Médaille Commémorative de
la Campagne d'Italie.
En
plus de ces barrettes, il existe une barrette par année
afin de commémorer des événements s'étant déroulés en
dehors des dates ci-dessus ainsi que les barrettes ''Engagé
Volontaire'' et ''Défense Passive''.
Il
existe également des barrettes non-officielles telles
que ''Italie 1943'', ''Ile d'Elbe'' ou ''Autriche''
(liste non limitative) certainement à la demande de
soldats ayant tenu à marquer leur participation à certaines
phases bien précises du conflit.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVE DE LA FRANCE LIBRE
|
Médaille
Commémorative de la France Libre
La
Médaille Commémorative des Services Volontaires dans
la France Libre est une décoration militaire française.
Le
décret relatif à cette médaille est en date du 4 avril
1946. Par décret du 31 décembre 1957, il fut décidé
que les derniers dossiers concernant la demande de cette
médaille seraient clos six mois après la parution de
ce décret, soit le 7 juillet 1958.
Elle
fut proposée par le général de Larminat afin de commémorer
les services rendus par les militaires et les civils,
français et étrangers, qui ont contacté un engagement
dans les Forces Françaises Libres (FFL) avant le 1er
août 1943.
C'était
la récompenses ''des humbles'' des petits qui ont obscurément
servi et soutenu la flamme intérieure de la ''Résistance
Française''.
Elle
est décernée à toutes les personnes reconnues comme
''Français libre'' pour avoir souscrit un engagement
dans les FFL entre le 18 juin 1940 et le 1er août 1943,
ou pour avoir servi dans les territoires ayant rallié
la cause des FFL.
A
la forclusion des dernières demandes de cette décoration,
soit le 7 juillet 1958, 13 469 personnes physiques avaient
été rendus titulaire de cette médaille.
OPÉRATION
DE L'ONU EN CORÉE
|
Médaille
Commémorative des Opérations en Corée
La
Médaille Commémorative Française des Opérations de l'organisation
des Nations Unies en Corée est une décoration militaire
française, qui fut créée par le décret n° 52-34 du 8
janvier 1952 sous l'impulsion de Vincent Rotina, alors
président de la commission de la défense nationale du
Conseil de la république française.
En
juin 1950, la France envoya durant le Guerre de Corée
un bataillon de volontaires commandés par le général
Monclar ''Inspecteur de la Légion Etrangère'' et un
bâtiment de guerre de la marine nationale. A ce moment-là
la France menait déjà une guerre en Indochine française
depuis 1946.
Cette
médaille est décernée aux membres des Forces Françaises
dans la Guerre de Corée ayant servi au moins deux mois
en Corée, ainsi qu'aux étrangers ayant servi sous commandement
français, sous réserve de l'agrément de leur gouvernement
respectif.
La
médaille et le ruban ont été fixés comme suit :
Ruban :
>
raie blanche entouré de deux raies bleu ciel (couleur de l'ONU);
>
présence de trois bandes (bleu-blanc-rouge) sur les deux bords du ruban (couleur du drapeau français)
;
Médaille d'un module de 36 mm :
Avers : armes de la Corée entourées par une bordure à huit lobes se tenant devant un flambeau, on observe aussi la présence d'une couronne de laurier autour
;
Revers : inscription "Médaille commémorative française des opérations de l’Organisation des Nations unies en Corée" avec bordant le tour l'inscription
"République française"
;
Bélière :
>
elle représente le toit d'une pagode.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVE DE L'INDOCHINE
|
Médaille
Commémorative de l'Indochine
La
médaille Commémorative de la Campagne d'Indochine est
une décoration militaire française. Cette récompense est destinée à distinguer
les militaires qui ont participé aux opérations en Indochine
entre le 16 août 1945 et le 11 août
1954, par le décret n° 53-722. Elle est destinée à récompenser
tous les militaires français qui ont participé pendant
au moins 90 jours à la campagne d'Indochine entre le
16 août 1945 et le 11 août 1954.
Le
personnel civil navigant qui a assuré le transport des
troupes peut aussi prétendre à cette décoration.
La
médaille et le ruban ont été fixés comme suit :
Médaille
:
D'un module de 36 mm, elle comporte sur l'avers un naja à sept têtes qui supporte un cartouche portant l'inscription « Indochine » sur lequel repose un éléphant tricéphale avec en exergue l'inscription "république française". Sur le revers, on trouve l'inscription « Corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient » entouré par une couronne de feuilles de chênes et de laurier. La bélière de cette décoration est formée par un dragon qui se tord.
Ruban :
De 38 mm de large, le ruban est composé de sept bandes verticales jaunes et vertes.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVE FRANCAISE
|
Médaille
Commémorative Française aves agrafe ''Ex Yougoslavie''
La
Médaille de Reconnaissance de la Nation est une décoration
militaire et civile française. Elle a été créée le 12
avril 2002 de Jacques Chirac, président de la république.
Elle est décernée à tous les militaires et à tous les
civils s'étant vu attribuer le titre de reconnaissance
de la nation.
Le
titre de reconnaissance de la nation a été créé par
l'article 77 loi n° 67-1114 du 21 décembre 1967 portant
loi de finances pour 1968 afin de récompenser les militaires
ayant pris part, pendant 90 jours aux opérations en
Afrique du Nord entre 1952 et 1962. Ce titre a été étendu
aux civils et aux opérations menées par l'armée française
depuis le début de la Première Guerre mondiale tout
en gardant la condition d'avoir participé pendant au
moins 90 jours aux opérations.
Pour
accompagner ce titre de Reconnaissance de la Nation,
il a été décidé de créer, en1967, une décoration appelée
Médaille d'Afrique du Nord afin de récompenser ceux
ayant reçu pour les opérations d'Afrique du Nord. Cette
médaille a été remplacée par la médaille de Reconnaissance
de la Nation, le 12 avril 2002, afin de récompenser
tous les titulaires de reconnaissance de la Nation.
Les
conflits, opérations ou missions ouvrant le droit à
l'attribution du titre de reconnaissance de la Nation
sont les suivants :
>
la Première Guerre mondiale ;
>
les opérations menées entre 1918 et 1939 ;
>
la Seconde Guerre mondiale ;
>
la guerre d'Indochine ;
>
la guerre de Corée ;
>
les combats en Tunisie entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962 ;
>
les combats au Maroc entre le 1er juin 1953 et le 2 juillet 1962 ;
>
la guerre d'Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 2 juillet 1962 ;
>
les opérations militaires sur le territoire de l'Algérie entre le 3 juillet 1962 et le 1er juillet 1964 ;
>
les conflits armés et opérations et missions menées conformément aux obligations et engagements internationaux de la France depuis 1945 dont la liste
est donnée par l'arrêté modifié du 12 janvier 1994.
>
possibilité de constitution d'une retraite mutualiste du combattant majorée et revalorisée par l’État et affectée d'avantages fiscaux (loi de finance du 29 décembre 1971) .
On peut y mettre onze agrafes
:
>
Ex-Yougoslavie (créée en 1995)
: opérations depuis le 1er mars 1991 ;
>
Haïti (créée en 1997) :
opérations depuis le 23 septembre 1993 ;
>
Albanie (créée en 1997) :
opérations du 12 avril 1997 au 22 juin 2001 ;
>
Timor oriental (créée en 2000)
: opérations du 16 septembre 1999 au 14 janvier 2001 ;
>
Afghanistan (créée en 2001) :
opérations du 10 octobre 2001 au 1er avril 2021 ;
>
Asie du Sud-Est (créée en
2005) : opérations depuis le 27 décembre 2004;
>
Géorgie (créée en 2011) :
opérations du 1er septembre 2008 ;
>
Libye (créée en 2011) :
opérations depuis le 18 mars 2011 ;
>
Jordanie (créée en 2013) :
opérations depuis le 6 août 2012 ;
>
Guinée (créée en 2015) :
opérations depuis le 26 novembre 2014 ;
>
Ormuz (créée en 2021) :
opérations depuis le 25 février 2020
.
Llors du décès, possibilité de recouvrir le cercueil du drapeau tricolore.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVE DU MAROC
|
Médaille
Commémorative du Maroc
La
Médaille Commémorative du Maroc est une décoration militaire
et civile française. Elle récompensait les militaires,
marins, indigènes, les personnels de la marine, les
fonctionnaires civils ainsi que les personnes des sociétés
de secours aux blessés ayant pris part aux opérations
militaires de pacification, ou contribué à la défense
des propriétés sur tout le territoire marocain.
Cette
médaille a été créée par la loi du 20 juillet 1909,
en vue de récompenser les troupes qui, aux ordres du
futur maréchal Hubert Lyautey, furent engagées dans
les opérations de pacification effectuées de 1907 au
30 mars 1912, date de la promulgation du traité de Fès.
Elle
fut remise à 63 200 titulaires.
Remarque
: Les opérations effectuées en 1915, puis de 1925 à
1926, pour écraser dans le massif du Rif la révolte
des tribus conduites par le chef Abdelkrim el-Khattabi,
furent récompensées par l'attribution de la Médaille
Coloniale avec les agrafes ''Maroc 1915'' et ''Maroc
1925-1926''.
La
médaille et le ruban ont été fixés comme suit :
>
Médaille : Module d'une largeur de 36 mm :
>
Ruban : > vert avec trois raies verticales blanches, de 7 mm pour la centrale et de 2
mm pour les latérales.
>
Agrafes : quatre agrafes en argent, de style oriental :
>
Casablanca décernée aux marins et soldats embarqués à destination de cette ville du 5 août 1907 au 15 juin 1909 ;
>
Oudjda décernée pour les opérations effectuées entre le 29 mars 1907 et le 1er janvier 1909 ;
>
Haut-Guir décernée pour les opérations effectuées entre le 6 mars et le 10 juin 1908 et celles menées du 15 août au 7 octobre 1908 ;
>
Maroc décernée pour les opérations postérieures à 1912.
MÉDAILLE
DE LA CAMPAGNE D'ITALIE
|
Médaille
Campagne d'Italie.
La
Médaille Commémorative de la Campagne d'Italie (1943-1944)
est une décoration militaire française, instaurée le
1er avril 1953 afin de récompenser la campagne d'Italie
de 1943-1944.
Cette
médaille a été créée par la loi n° 53-273 du 1er avril
1953. Cette décoration vise à rappeler la résurrection
de l'armée française durant la première campagne continentale
pour la libération de l'Europe pendant la Seconde Guerre
mondiale lors de la campagne d'Italie. Elle est décernée
à tous les membres du corps expéditionnaire français
en Italie pour les opérations du 1er décembre 1943 au
25 juillet 1944 sans condition de durée. Sa création
entraina la suppression de l'agrade ''Italie'' sur la
Médaille Commémorative Française de la guerre 1939-1945.
La
médaille est en bronze argenté d'un module de 36 mm.
L'avers comporte un coq gaulois se tenant devant un
soleil rayonnant et entouré par une couronne de laurier.
L'inscription sur l'avers est ''Corps expéditionnaire
français d'Italie - 1943-1944''. Le revers comporte
l'inscription ''République Française, CEF''.
Le
ruban est une succession de 7 bandes rouges entre 6
bandes blanches rappelant ainsi le ruban de la Campagne
d'Italie de 1859 sous le Second Empire.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVE DE LA GUERRE 1870 1871
|
Médaille
Commémorative de la Guerre 1870 1871.
La
médaille commémorative de la guerre 1870-1871 est une médaille créée par la loi
du 9 novembre 1911 décernée aux combattants de la guerre de 1870-1871 qui
justifiaient de leur présence sous les drapeaux, en France ou en Algérie, entre
les mois de juillet 1870 et de février 1871 inclus.
La
médaille commémorative de la guerre 1870-1871 de Henri de Gaulle.
Selon
une publication du Souvenir Français, le texte de la loi est complété par un
addendum du Sénat le 1er février 1912. Il élargit aux médecins, infirmiers,
infirmières et aumôniers ayant porté un concours effectif aux opérations de la
guerre de 1870 et qui ont soigné des blessés dans les ambulances1. D'autres
catégories ont à cela été ajoutées : Pompiers, aérostiers, otages ou
prisonniers, etc.
Le
nouveau généralissime Joffre, ancien vétéran de la guerre 1870, va appuyer la
creation de cette médaille commémorative.
Des
médailles furent éditées par des associations d'anciens combattants qui firent
de nombreuses versions de médailles comme la Médaille des vétérans de la guerre
de 1870, avant la médaille commémorative de la guerre 1870-1871 officielle de
1911.
Le
ruban associe symboliquement le noir du deuil de la défaite et le vert de
l'espérance du retour de l'Alsace-Lorraine à la France. Les engagés volontaires
peuvent en outre porter sur le ruban une barrette argentée.
MÉDAILLE
COMMÉMORATIVE DE LA GUERRE 1914 1918
|
Médaille
Commémorative de la Guerre 1914 1918.
La médaille commémorative de la guerre 1914-1918 fut
souvent appelée « médaille des poilus », surnom donné aux combattants de la
Grande Guerre.
C'est dans l'esprit de récompenser tous les participants au
conflit que pendant la Première Guerre mondiale, plusieurs initiatives
gouvernementales et parlementaires apparurent afin de créer « une marque
tangible de participation à l'immense lutte », à côté « des décorations
proprement dites, que tous les soldats n'ont pu acquérir ». Alexandre
Millerand, ministre de la Guerre, déposa en ce sens un projet de loi dès
septembre 1915. Mais il fallut attendre le projet de loi déposé le 11 juin 1919
par le gouvernement, adopté par la Chambre et le Sénat, pour que fut créée la
Médaille Commémorative de 1914-1918 (loi du 23 juin 1920). Elle est accordée à
tout militaire ou présent sous les drapeaux ou à bord des bâtiments entre le 2
août 1914 et 11 novembre 1918. Elle est également accordée aux civils ayant
servi entre ces mêmes dates aux armées ou à l’intérieur.
Accordée par la loi du 23 juin 1920 dans une plus large
mesure :
> Aux militaires et marins français et étrangers présents
sous les drapeaux entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918 ;
> Aux infirmiers, infirmières, médecins, pharmaciens, et
administrateurs ayant servi dans les informations sanitaires françaises, aux
armées ou à l'intérieur, à titre bénévole, entre ces mêmes dates ;
> Aux personnes ayant servi, pendant la même période, dans
les œuvres ci-dessous désignées, accréditées auprès du haut commandement
français, à condition qu'elles aient rempli leurs fonctions au moins 6 mois
dans la zone des armées :
> Ouvres diverses : foyers du soldat, cantines de gare, etc.
;
> Chevaliers de Colomb ;
> Croix-Rouge américaine ;
> Sections sanitaires automobiles des Croix-Rouges française
et étrangères aux armées françaises.
La médaille est également accordée :
> Aux dames françaises ou étrangères employées, pendant une
période minimum de six mois, entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918, comme
automobilistes, téléphonistes et secrétaires dans les formations organiques des
armées ;
> Aux gardes civils, agents de police et, sapeurs-pompiers
des villes bombardées, ayant rempli leurs fonctions au cours des bombardements
;
> Aux travailleurs coloniaux ayant été employés aux travaux
de la Défense nationale en France ;
> Aux militaires français à l'étranger qui, n'ayant pu servir
dans l'armée française, se sont enrôlés durant la guerre dans les armées
alliées. Les étrangers doivent produire, à l'appui de leur demande,
l'autorisation de leur gouvernement.
Une instruction du 20 janvier 1921 reprend dans le détail
les nombreuses catégories possibles de postulants, y compris les étrangers.
La
barrette « Engagé volontaire » est réservée à ceux qui, dégagés de tous les
services militaires ou non susceptibles d'appel dans les deux ans, se sont
engagés au cours de la Grande Guerre.
Pour porter la médaille, aucune autorisation n'est
nécessaire ; il suffit pour les intéressés de pouvoir justifier, au besoin, les
droits acquis au port de la médaille par une pièce faisant ressortir leurs
titres comme : le livret militaire, extrait de citation, titre de pension,
carnet de notes, certificat ou ordre de service, etc.
Ceux qui ne possèdent aucune des pièces indiquées (soldat
étrangers, civils, etc.) doivent faire une demande et l'adresser au cabinet du
ministre de la Défense (bureau des décorations).
MÉDAILLE
DE LA DÉPORTATION ET DE L'INTERNEMENT
|
Médaille
de la déportation et de l'Internement
La
Médaille de la Déportation et de l'Internement Politique
est une médaille française d'honneur décernée à titre
militaire qui a été instaurée le 9 septembre 1948.
Le
gouvernement français crée cette distinction à la suite
de la loi concernant la définition précise de la déportation
et de l'internement :
Déportation
: déportation, transfert hors du territoire national et incarcération en prison ou camp de concentration ;
Internement
: Internement, détention en territoire national pour une période d'au moins trois mois.
Les
bénéficiaires sont les déportés et les internés de la
Seconde Guerre mondiale qui ne relèvent pas du statut
de résistants. Son attribution a été étendue
le
6 janvier 1955 aux déportés et aux internés de la première
Guerre mondiale. C'est ainsi qu'il est possible d'ajouter
une barrette sur le ruban précisant la qualité du bénéficiaire
et le conflit. Cependant, cette décoration visait surtout
à rendre hommage aux déportés et internés de la Seconde
Guerre mondiale.
On
estime à 60 000, le nombre de bénéficiaires de cette
décoration.
Médaille : en bronze, ronde, commune aux déportés politiques et aux internés politiques
Avers : maillon de chaine, au centre duquel se trouve la France et d'où partent des rayons de lumière
Ruban : sept bandes blanches et bleues, verticales pour les déportés et obliques pour les internés, on note également la présence d'un liseré jaune sur les bords du ruban.
Quatre barrettes sont possibles : « Déporté », « Interné », « 1914-1918 », « 1939-1945 ».
MÉDAILLE
DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES DÉPORTÉS
DU TRAVAIL
|
La Déportation du Travail
L'acte dit loi du 4 septembre 1942
L'appel aux volontaires a été un fiasco; d'autre part, Speer a été
chargé de la mobilisation des travailleurs allemands, ce qui, pour lui,
implique leur remplacement par des travailleurs étrangers.
Le 22
août 1942, Saückel prend une ordonnance précisant les conditions
d'emploi des travailleurs dans les pays occupés. En France, il en
résulte la loi du 4 septembre, publiée au J.O du 13 qui décide que : "Toute
personne du sexe masculin de plus de 18 ans et de moins de 50 et toute
personne du sexe féminin de plus de 21 ans et de moins de 35 peuvent
être assujetties à effectuer tous travaux que le gouvernement jugera
utile dans l'intérêt de la Nation." C'est la réquisition pure et simple, la première phase de la mise en place du Travail Obligatoire.
Elle
est complétée par un décret du 19 et une circulaire d'application du 22
septembre faisant obligation à ces mêmes personnes n'ayant pas une
activité d'au moins trente heures hebdomadaires d'en faire déclaration à
la mairie... Ne perdons jamais de vue que, Vichy s'étant prêté à créer
le chômage artificiel, le piège se referme. Peines de prison et amendes
visent ceux qui enfreignent ces dispositions.
Les fichiers d'entreprise sont contrôlés, tout embauchage ou licenciement soumis à l'autorisation de l'Inspection du Travail.
Toutes
ces dispositions avec l'appoint de l'administration ne donnent pas les
résultats escomptés. A la réquisition, on ajoute les rafles aveugles à
la sortie des usines, des cinémas, dans la rue. Ce n'est plus seulement
une recherche de spécialiste mais une chasse à l'homme. La milice de
Darnand s'y distingue et le gouvernement de Vichy fait rechercher les
réfractaires.
Un total de 600 000 à 650 000 travailleurs français fut acheminé vers l'Allemagne entre juin 1942 et juillet 1944
auquel s'ajoutait la partie des soldats prisonniers
retenus de force
dans le pays, dont le nombre initial s'élevait à 1 850 000 hommes.
Les
travaux de recherche citent le chiffre de 1 500 000 Français
— prisonniers, réquisitionnés du STO, volontaires — qui auraient travaillé en Allemagne entre 1942
et 1945. La France fut le troisième fournisseur de main-d'œuvre forcée du Reich après l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et la Pologne et fut le pays qui lui donna le plus d'ouvriers qualifiés.
MÉDAILLE
DES RÉFRACTAIRES
|
Médaille
des Réfractaires
La
médaille des Réfractaires, aussi appelée ''Insigne de
Réfractaire'', est une décoration qui a pour but de
récompenser ceux ayant déserté le service du travail
obligatoire (STO) en Allemagne durant la Seconde Guerre
mondiale et ayant ainsi participé à la lutte contre
l'envahisseur ; ce ne sont donc pas des insoumis.
Créée
le 21 octobre 1963, elle est attribuée aux Français
qui se sont soustraits au STO en Allemagne.
Le
réfractaire décédé des suites des blessures ou de maladies
consécutives à sa position, a droit à la mention ''Mort
pour la France''.
La
journée nationale des réfractaires à lieu le 6
juin à l'initiative du Groupement national des Réfractaires
et maquisards. Elle est célébrée au pied du Mémorial
national du réfractaire érigé à Saint Paterne-Racan
(Indre et Loire).
Le
privilège de recouvrir un cercueil du drapeau tricolore
est accordé aux réfractaires.
Les
réfractaires du STO peuvent prétendre à la Médaille
Commémorative Française de la guerre 39-45, puisqu'ils
ont lutté de la même manière contre l'occupant et les
forces de l'Axe, sans nécessairement avoir été dans
la résistance ou dans les FFI.
Maurice
Schumann, qui appelait de Londres, les travailleurs
à ne pas partir en Allemagne, reçu le titre de ''Père
des réfractaires''.
Il
est important de savoir qu'un décret du 7 décembre 1998
a créé un insigne de patriote réfractaire à l'annexion
de fait au profit des Alsaciens et des Lorrains, par
rapport aux départements du Rhin et de la Moselle. Cet
insigne est différent et n'a pas du ruban.
MÉDAILLE
DES BLÉSSES MILITAIRES
|
|
Médaille
des Blessés de Guerre (ancien modèle)
|
Médaille
des Blessés de Guerre (ancien modèle)
|
|
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Médaille
des Blessés de Guerre (peinture)
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Médaille
des Blessés de Guerre (émail)
|
|
Médaille
des Blessés de Guerre avec Etoile
La
Médaille des Blessés de Guerre est une décoration militaire
française. Elle témoigne de la reconnaissance de la
nation aux militaires blessés à la guerre ou à l'occasion
d'une opération extérieure.
L'insigne
a été créé durant la Première Guerre mondiale par une
loi du 11 décembre 1916 sur une idée de l'écrivain nationaliste
Maurice Barrés. Son attribution a été accordée aux blessés
militaires, prisonniers de guerre, déportés et internés
de la résistance de la Seconde Guerre mondiale, puis
aux blessés militaires de conflits plus récents. Cent
ans plus tard, par un décret n° 2016-1130 du 17 août
2016 (codifié depuis), l'insigne des blessés militaires
est remplacé par la médaille des blessés de gruerrer.
Son rang protocolaire est fixé par décret le 22 février
2019.
Attribution
: Ont droit au port de la Médaille des Blessés du Guerre
:
Les militaires atteints d'une blessure de guerre, physique ou psychique, constatée par le service de santé des armées et homologuée par le ministre de la défense.
Les prisonniers de guerre blessés physiquement ou psychiquement au cours de leur détention.
Sans préjudice des dispositions de l'article D. 355-16 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre, les déportés et internés résistants ainsi que les autres titulaires actuels de cet insigne ont droit au port de la médaille des blessés de guerre.
MÉDAILLE
DES BLÉSSES CIVILS
|
Médaille
des Blessés civils.
L'insigne
des blessés civils est une distinction française destinée
aux civils qui, sans condition d'âge ou de sexe, ont été blessés ou mutilés du fait de la
guerre.
Le
dessin de la médaille des blessés civils est proche
de celui des blessés militaires, mais l'étoile est émaillée
de blanc. La largeur est de 36 mm. sur une hauteur de
10 mm.
Portée
en barrette, le ruban, d'un modèle similaire aux médailles
d'orient et du Moyen Orient, est composé de sept raies
verticales disposées de la manière suivante : fond bleu
traversé en son centre par une raie ocre-jaune de 10
mm. et de deux raies ocre-jaune de 2.5 mm. situées à
2 mm. des bords respectifs.
L'insigne,
sous la forme d'une petite étoile à cinq branches émaillées
de blanc, symbolise du blessé.
MÉDAILLE
DE L'ARABIE SAOUDITE
|
Médaille
et Barrette de la Libération du Kowiet
Cette décoration fut instaurée par le roi Fahd Ben Abdul Aziz. Elle fut décernée aux membres des forces de la coalition ayant participé à l’opération tempête du désert et à la libération du Koweït
La version saoudienne de la Médaille de libération du Koweït est décernée aux membres des forces de la coalition qui ont participé à l' opération Tempête du désert et à la libération du Koweït entre le 17 janvier 1991 et le 28 février 1991.
Elle est considérée comme plus rare que la version koweïtienne de la médaille, car elle reconnaît le service sur une période de temps relativement courte (quelques semaines seulement) alors que la version koweïtienne de la médaille est accordée pour un service sur trois ans. La version saoudienne est également prioritaire dans la préséance américaine, car elle a été autorisée plusieurs années avant que la version koweïtienne ne soit proposée.
La version saoudienne de la Médaille de libération du Koweït se compose d'une étoile en argent de quinze pointes arrondies (avec des pointes arrondies plus courtes entre elles) surmontée d'un médaillon doré qui contient une couronne nouée à sa base et une couronne à son sommet. Au centre du médaillon doré se trouve une représentation en argent de la Terre, sur laquelle se superpose une représentation dorée du Royaume d'Arabie Saoudite. Au-dessus du médaillon doré se trouvent les épées croisées et le palmier tirés du Royal Cypher. Sous le médaillon doré se trouve un rouleau à queue d'aronde dont les extrémités sont repliées et pointées vers le haut afin qu'elles suivent le contour du médaillon doré. Sur le parchemin figurent les mots LIBÉRATION DU KOWEIT en anglais et la même inscription au-dessus en arabe.
Le
ruban de service de la Médaille de la libération du Koweït porte un dispositif en or doré composé d'épées croisées (pointe vers le haut) superposées sur un palmier.
. Cet appareil est tiré du Royal Cypher. L'appareil n'est pas utilisé sur le ruban de suspension de la médaille.
La France a accepté la médaille pour son personnel ; l'autorisation de les porter en uniforme a été accordée.
Médaille
et Barrette de la Libération du Kowiet
Cette décoration fut instaurée le 16 juillet 1994 par le gouvernement koweïtien et comporte cinq classes généralement décernées en fonction du rang du récipiendaire. Elle est décernée à tous membres des forces alliées étant intervenus durant la libération du Koweït entre le 2 août 1990 et le 31 août 1993.
Elle est attribuée pour les opérations tempête du désert et bouclier du désert.
Pour pouvoir prétendre à cette décoration, il faut avoir servi dans une ou plusieurs de ces zones :
>
golfe persique, >
mer rouge, > golfe d’Oman, >
la partie de la mer arabique comprise entre 10° de latitude nord et 68° de longitude est.
De plus, les conditions suivantes doivent également être remplies :
> avoir été rattaché ou ayant régulièrement servi dans une organisation participant aux opérations à terre ou en mer, >
avoir été rattaché ou ayant régulièrement servi à bord d’un vaisseau ayant directement supporté les opérations militaires, > avoir participé en tant que membre d’équipage d’avion en support direct des opérations militaires, > avoir servi durant 30 jours consécutifs ou 60 jours non consécutifs.
Médaille
de l'OTAN pour le service en Yougoslavie se compose d'un ruban bleu avec deux fines bandes blanches de chaque côté, très semblables
en apparence à la médaille des Nations unies.
La
médaille de l'OTAN est une décoration militaire internationale
qui est décernée aux militaires de diverses régions
du monde, sous l'autorité de l'organisation
du traité de l'Atlantique nord (OTAN).
Il
y a actuellement 10 versions de la médaille de l'OTAN
depuis sa création : Une pour le service en Yougoslavie,
au Kosovo, pour la république de Macédoine, deux pour
le service pendant les opérations de l'article 5 (Eagle
Assist, Active Endeavour) et quatre pour les opérations
de l'OTAN non-Article 5 (FIAS, Balkans, NTM-Iraq et
Pakistan). En plus, il y a des agrafes pour les opérations
telles que la FIAS, le Kosovo, la Yougoslavie, le NTM-Irak
(mission de formation OTAN en Irak) des agrafes désignant
article 5 et non-article 5.
Il
y a aussi la médaille du service méritoire de l'OTAN,
avec une agrafe ''service méritoire''.
Opération
Active Endeavour : est une opération maritime de l'Organisation du
traité de l'Atlantique nord (OTAN) en mer Méditerranée et dont les objectifs
sont la recherche et la neutralisation des groupes terroristes et des armes de destruction massive.
Opération > d'octobre 2001 à octobre
2016.
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L'Op EAGLE ASSIST a débuté le 12 octobre 2001
après la décision du Conseil de l'Atlantique Nord du 4 octobre de
prendre des mesures en vue d'appliquer l'article 5 du Traité de
Washington. Cette mesure faisait suite aux attaques terroristes lancées
contre les États-Unis le 11 septembre 2001 et la mission avait pour but
d'aider les forces américaines à contrôler l'espace aérien de l'Amérique
du Nord. La mission a été jugée accomplie le 16 mai 2002.
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Le conflit du Kosovo, une province de la République fédérale de
Yougoslavie,
a éclaté au début de 1998 quand des incidents armés se sont
produits entre les membres de l'Armée de libération du Kosovo (KLA) et
les militaires et les policiers yougoslaves. Le conflit armé a entraîné
une catastrophe humanitaire qui a exigé
de toute urgence une
intervention concertée de la grande communauté internationale. Dès le
début du conflit, l'OTAN a participé activement à la
campagne pour la
paix, en plus de contribuer au processus de reconstruction
du Kosovo à
la fin du conflit, avec l'aide de la communauté internationale..
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Après que le régime de Kadhafi ait pris pour cible la population civile,
en février 2011, l’OTAN a répondu à l’appel des Nations Unies demandant
à la communauté internationale de protéger le peuple libyen. En mars
2011, une coalition de pays de l’OTAN et de pays partenaires a entamé,
dans le cadre de l’opération Unified Protector (OUP), des opérations
visant à faire respecter un embargo sur les armes, à imposer une zone
d’exclusion arienne, et à assurer la protection des populations et des
zones civiles confrontées à des attaques ou à des menaces d’attaque en
Libye. L’OUP s’est conclue avec succès le 31 octobre 2011 |
MÉDAILLES
DE L'UNION EUROPÉENNE
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Médaille
de l'Union Europèenne, avec agrafe ''Former Yougoslovia''
La
médaille du Service de la Politique Européenne de Sécurité
et de Défense est une médaille créée par l'Union Européenne
pour récompenser les services civils et militaires
rendus lors d'opérations de gestion de crise effectuées sous l'égide de l'Union.
Elle est indistinctement décernée aux ressortissants de pays de l'Union européenne ou de pays extérieurs à l'Union
Elle est décernée aux personnels justifiant de trente jours de service consécutifs. Le ruban est bleu avec une bande jaune centrale. La médaille est ronde, avec à l'avers les douze étoiles de l'Union, et au revers la devise Pro pace unum. Le ruban est toujours assorti d'une barrette précisant la mission pour laquelle
la médaille est décernée.
MÉDAILLES
DES NATIONS UNIES
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Médaille
de l'Opération des Nations Unies en Somalie
I (ONUSOMI) est l’une des deux opérations des Nations unies visant à faciliter et sécuriser l’apport de
l’aide humanitaire
en Somalie, ainsi qu’à surveiller la mise
en œuvre du
cessez-le-feu
de la guerre civile somalienne du début
des années 1990.
L'opération fut établie en
avril 1992 et fut en place jusqu’à ce que ses
fonctions soit transférée à la
mission UNITAF en décembre 1992.
À la suite de la dissolution de l’UNITAFen
mai 1993, la nouvelle mission
des Nations unies en Somalie fut appelée
ONUSOM II.
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La
Force intérimaire des Nations Unies au Liban
(ou FINUL), en angalis :
United
Nations Interim Force in Lebanon ou UNIFIL)
est mise en place par
les
résolutions 425 (1978) et 426 des Nations
Unies du 19 mars 1978 à l'initiative du général
français Jean Cuq, à la suite de l'escalade
de la violence le long
de
la frontière israélo-libanaise qui avait culminé avec une incursion
israélienne dans le Sud-Liban sur une profondeur d'environ 40
km,
l'opération
Litani, du 14 au 21 mars 1978. La FINUL est déployée à l'origine
avec 4 000 hommes
sur 650 km².
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L'autorité
provisoire des Nations Unies au Cambodge
(APRONUC) en anglais : United nations Transitional
Aithority in Cambodia (UNTAC) ; est un état
d'Asie
du
Sud-Est administré par l'Organisation des
nations Unies dans le cadre
d'une
opération de maintien de la paix qui s'est
déroulée au Cambodge
de
la fin février 1992 à septembre 1993.
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l'Administration
transitoire des Nations Unies pour la Slavonie
orientale,
la
Baranja et le Strem Occidental ou ATNUSO,
(en anglais : UNTAES) était
une
mission de maintien de la paix de l'ONU
en Slavonie orientale (Croatie)
entre
1996 et 1998 à la suite de la révolution
du conseil de sécurité de
l'ONU
1037 le 15 janvier 1996 et dont siège
était siuté à Vukovar.
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Médaille
mission MINURCA lors de l'opération en République
Centrafricaine entre 1998 et 2000. (Désolé
pas d'autre information).
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Le terme
Médaille des Nations Unies se réfère à l'une des nombreuses
décorations internationales décernées par les Nations
Unies (Organisation des Nations ou ONU) pour les militaires de par le monde pour leurs participations à des opérations militaires internationales et des opérations conjointes
de police telles que le maintien de la paix, l'action humanitaire et des secours en
cas de catastrophe.
La
Médaille des Nations Unies est classée dans la plupart
des forces armées et des forces de police comme une
médaille de service, ce qui signifie qu'elle
n'est
pas délivrée pour un acte spéficique d'héroisme ou méritoire,
mais plutôt pour la participation générale à une vaste
opération.
MÉDAILLE
DES VETERANS OF FOREIGN WARS US
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Médaille
(Ordonnance) des "Veterans of Foreign Wars US"
avec la réduction (Dixmude) et la boutonnière.
CROIX
DU COMBATTANT DE L'EUROPE
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Croix
du Combattant de l'Europe
La
croix du Combattant de l'Europe est une décoration décernée
par la confédération européenne des anciens combattants,
sur proposition du président qui récompense les services
rendus par des anciens combattants de l'Europe et de
leurs alliés qui, n'ayant pas failli à l'honneur de
soldat et soucieux d'éviter aux générations futures
les souffrances et les horreurs de la guerre, s'engagent
à lutter ensemble pour la construction d'une Europe
unie et la défense de la civilisation et de la liberté.
Les
candidats doivent être titulaire de la carte d'ancien
combattant (en France) ou, à défaut, d'un titre de guerre
ou d'un titre de reconnaissance de leur nation.
La
croix du Combattant de l'Europe est une médaille
associative dont le port est interdit lors des manifestations
patriotiques. Elle ne peut être portée que lors de manifestations
de l'association mais en aucun cas avec les décorations
réglementaires.
MÉDAILLE
AUX VAINQUEURS DE LA BASTILLE
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Médaille
aux Vainqueurs de Paris.
Dans l’histoire de la Révolution française, la journée du 14 juillet de l’été de 1789 est une date essentielle et l’un des événements les plus marquants de notre histoire nationale. La prise de la Bastille, symbole de l’absolutisme, aura une considérable répercussion nationale et internationale et, plus de deux siècles après cet événement, nous la célébrons encore chaque année en tant que fête nationale.
Le Comité militaire de l’Assemblée communale de Paris, demanda le 5 août 1789, qu’il soit attribué une médaille d’or communale en faveur des gardes-françaises et des militaires ayant participé à cet événement historique.
Cette médaille fut créée par l’arrêté du 1er septembre 1789 et remise à chaque titulaire accompagnée d’un brevet d’attribution. Mais le port de cette décoration sera interdit par le décret du 18 novembre 1793, qui demanda aux citoyens titulaires de déposer sous huitaine, à leur municipalité, leur insigne et leur
brevet.
En 1832, les vainqueurs de la Bastille, obtiendront que l’administration des monnaies, effectue une nouvelle frappe limitée de leurs insignes, avec une médaille des gardes-françaises réalisée en cuivre doré et non plus en or, et une couronne murale en bronze non doré et aux tours non ajourées.
La
couronne représente la bastille ;
Le
bleu et le rouge, les couleurs de Paris
MÉDAILLE
DU PRIX HUMANITAIRE
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Médaille
du Prix Humanitaire.
Le
Grand Prix Humanitaire de France (GPHF) est une association fondée
en 1892 par Monsieur Charles Leroy. L'association a été enregistrée en 1902 à
la Préfecture de Police de Paris sous le numéro 150.292.
À l'origine, cette association dont le nom initial était "Grand Prix Humanitaire de France et des Colonies" était une œuvre de secours afin de venir en aide aux hommes qui se sacrifaient et se dévouaient "pour sauver leurs semblables et plus particulièrement les sauveteurs en mer". Par la suite, les missions du GPHF ont évolué, tout en restant conforme à sa ligne de conduite et à ses statuts. Le Grand Prix Humanitaire de France vise à "Honorer et Récompenser les personnes ayant, par leur courage, leur dévouement et abnégation, contribué à aider ou soulager leur prochain à titre purement bénévole".
Depuis 1892, près de 15 500 distinctions ont déjà été décernées, à des institutions, des associations, des œuvres caritatives, des particuliers ou encore à des personnalités. La Médaille du Grand Prix Humanitaire de France peut être décernée aussi bien à des personnes agissant au quotidien au service des autres, qu'à celles et ceux ayant porté secours à une personne en détresse dans des circonstances exceptionnelles. Les Médailles comportent plusieurs échelons
: bronze - argent - vermeil - or . Les noms des récipiendaires, au nombre d'une quinzaine chaque année, sont proposés puis parrainés par un Membre du Conseil d'Administration du GPHF, qui a remarqué l'engagement régulier d'une personne au service d'une cause. Seul le président du GPHF remet aux récipiendaires leurs distinctions : un diplôme, une médaille et un insigne. Toutefois, le Grand Prix Humanitaire de France n'étant pas une décoration officielle, les médailles et les insignes ne peuvent pas être portés publiquement conformément au décret N°81-1103 du 4 décembre 1981. Enfin, le GPHF fait également des dons à diverses associations, à des œuvres, ou à des institutions. Seul le Président peut remettre le Trophée de l'association à des personnalités, en signe de reconnaissance pour leur implication dans des grandes causes nationales.
MÉDAILLE
DE LA MARINE MARCHANDE
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Médaille
d'Honneur de la Marine Marchande.
La médaille d'honneur des marins du commerce et de la pêche a été
instituée par la loi du 14 décembre 1901 afin de récompenser les personnels
appartenant à la catégorie des marins navigant à bord des bâtiments de commerce
ou de pêche. A ce titre, cette distinction s'apparente à la médaille du
travail, notamment parce que les dispositions de la loi fixent comme condition
l'accomplissement de 300 mois de service de navigation, critère d'ancienneté
qui ne saurait toutefois conduire à la remise systématique de cette
distinction. Cette
distinction fait l'objet d'un contingent annuel, fixe par les textes
respectifs, à 308 pour la médaille d'honneur des marins du commerce et de la pêche. Il importe de souligner que, s'ils établissent
légitimement le caractère limitatif de la remise de cette distinction, ces
contingents ont été amplement couverts au cours de ces cinq dernières années
sans qu'il ait été fait défaut a la sélectivité nécessaire.
MÉDAILLE
DU SOUVENIR FRANÇAIS
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Médaille
de vermeil du Souvenir Français.
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Médaille
d'argent avec ''ruban'' du Souvenir Français.
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Médaille
de bronze du Souvenir Français.
Le
Souvenir français est une association loi de 1901, fondée en 1887 et reconnue
d’utilité publique, le 1er février 1906 (l’une des plus anciennes de France)
qui est investie d’une triple mission :
Conserver le souvenir de ceux qui sont
morts pour la France ;
Entretenir les monuments élevés à leur
mémoire ;
Transmettre le flambeau du souvenir aux
générations successives.
Le
Souvenir français a pour vocation d'honorer la mémoire de tous ceux qui sont
morts pour la France qu’ils soient Français ou étrangers.
La
création du Souvenir français intervint dans le contexte de l'après-guerre de
1870 et de la perte de l'Alsace-Moselle par la France. À Metz comme en Alsace,
une partie de la population marquait son attachement à la France par un culte
aux militaires morts pour la France (entretien des tombes, offices
religieux...). En Alsace, à la Toussaint, des jeunes filles en habit
traditionnel déposaient des cocardes sur les tombes des soldats de leur
commune.
Dissous
en janvier 1913 en Alsace-Lorraine annexée, le Souvenir français continua son
action en France pendant la Première Guerre mondiale par l’érection d'une
cinquantaine de monuments commémoratifs, la recherche des corps de soldats morts
au combat à la demande des familles, la création de près de 200 cimetières
militaires et de 200 000 tombes.
La
Première Guerre mondiale vit nombre d'adhérents être mobilisés. Les membres
restant veillèrent aux sépultures et à l’accompagnement des familles des
décédés. L’association eut alors à sa charge les 88 000 tombes de 1870 et ne
put s’occuper seule des 1 700 000 morts de la Grande Guerre.
La
loi du 31 juillet 1920 crée le Service national des sépultures qui prit en
charge les cimetières militaires et les nécropoles nationales.
Pendant
la Seconde Guerre mondiale, le général Lacapelle, président du Souvenir français,
demanda de répertorier les sépultures des soldats morts pendant les combats de
1940 afin de les entretenir.
En
1987, pour le centenaire de l'association, la ville de Paris donne le nom
d'Esplanade du Souvenir-Français au terre-plein de l'avenue de Breteuil menant
à l'hôtel des Invalides.
Toutes
les fonctions exercées par les membres du Souvenir français le sont à titre
bénévole. Par contre, le Souvenir français décerne des récompenses à ceux qui
servent l’œuvre avec dévouement. Ces décorations peuvent être soit :
Le diplôme d’honneur : attribué après deux
ans de présence dans l’œuvre, exception faite pour les personnes ayant coopéré,
d’une manière particulièrement efficace, à la formation d’un comité ;
La médaille de bronze : attribuée quatre
ans après l’octroi du diplôme d’honneur ;
La médaille d’argent : attribuée quatre ans
après l’octroi de la médaille de bronze ;
La médaille de vermeil : attribuée quatre
ans après l’octroi de la médaille d’argent ;
La médaille de vermeil avec bélière laurée
: plus haute récompense du Souvenir français ; attribué au bout de 30 ans dans
l'œuvre.
MÉDAILLE
DE L'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS
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Médaille
de l'Union Nationale des Combattants (bronze).
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L'Union nationale des combattants (UNC) est une association
d'anciens combattants français issue de la Première Guerre mondiale. Elle
regroupe ceux qui ont porté les armes de la France, les veuves et orphelins de
guerre et des membres associés.
L'UNC a été fondée au lendemain de la Première Guerre
mondiale, par le Père Daniel Brottier, aumônier militaire qui en a eu l'idée.
Georges Clemenceau remet au premier trésorier de l’UNC la somme de 100 000
francs-or, provenant du don d’une mère, dont le fils est tombé au combat. Le
père Brottier se voit confier de nouvelles responsabilités par sa congrégation
et doit renoncer à présider l'UNC mais participe aux conseils d'administration
jusqu'au 23 juillet 1923 avant de prendre la direction des Orphelins apprentis
d'Auteuil.
En novembre 1918, il demande donc au général Léon Durand qui
vient de quitter le service actif d'être le premier président de l'UNC. Ce
dernier accepte la présidence en 1918 et propose la devise de l'UNC « Unis
comme au front ». Il convoque l'assemblée constituante début 1919 et crée des
sections locales dans toute la France y compris l'outre-mer.
L'UNC se fait connaître de la presse en janvier 1919. Les
membres de son comité de patronage sont le cardinal Léon Adolphe Amette, le
pasteur Couvé, le grand-rabbin Lévi, Maurice Barrès, Louis Barthou, Paul
Beauregard, Léon Bourgeois, Charles Chenu, Alexandre Millerand, le général Paul
Pau et l'abbé Émile Wetterlé1.
Elle est reconnue d'utilité publique le 20 mai 19202. Son
but est double : il s'agit d'une part de faire reconnaître le droit à
réparation des anciens combattants et plus généralement la reconnaissance de la
nation envers ceux-ci et, d'autre part, de faire vivre le devoir de mémoire en
participant aux commémorations et en assurant des témoignages, notamment auprès
du monde scolaire et universitaire.
C'est quatre mois après la naissance de l'UNC que la loi du
31 mars 1919 proclame dans son préambule : « la République reconnaissante
envers ceux qui ont assuré le salut de la patrie proclame et détermine le droit
à réparation »
Dans l'entre-deux-guerres, elle est avec l'Union fédérale
(UF), l'une des deux grandes associations d'anciens combattants, l'UF se
situant au centre-gauche et l'UNC au centre-droit, et à droite pour certains de
ses animateurs et membres, notamment ceux de l'UNC de Paris, qui participèrent
à la manifestation du 6 février 19344. Ces deux grandes fédérations valorisent
l'« esprit combattant », fondé sur un patriotisme pacifiste et sur l'action
civique, préférée à l'action politique - la politique étant perçue négativement
dès lors où elle est vécue comme le lieu de la désunion et de l'inaction,
contrairement au souvenir mythifié du front (d'où le slogan « unis comme au
front »).
À partir de novembre 1935, les dirigeants de l'UNC
contribuent à la fondation et animent le Comité France-Allemagne. En juillet
1936, Jean Goy et les autres dirigeants lancent le « Rassemblement français »,
qui vise à regrouper tous les partis et associations anticommunistes.
L'initiative végète en 1936-37, et se révèle un échec.
Après l'intermède de la Seconde Guerre mondiale, l'UNC
renaît et tient une assemblée générale en novembre 19457. Elle commémore son
50e anniversaire en 1969. Elle regroupe alors trois générations du feu : les
vétérans de 1914-1918 et ceux de 1939-1945, ainsi que les anciens des théâtres
d'opérations extérieures et leurs cadets qui ont assuré le maintien de l'ordre
en Afrique du Nord8. Après de longues négociations et dans la mesure où les
anciens de la guerre d'Algérie deviennent prépondérants, l'assemblée générale
extraordinaire du 2 juin 1984 à Vittel décide d’accepter la fusion avec l'Union
nationale des combattants d'Afrique du Nord (UNC-AFN) de François Porteu de La
Morandière. De ce fait, bien que non engagée politiquement et revendiquant son
indépendance partisane, l'UNC est parfois catégorisée à tort comme proche des
idées de droite voire de l'extrême-droite et de l'Organisation de l'armée
secrète (OAS), contrairement à la Fédération nationale des anciens combattants
en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA) — proche du Parti socialiste (PS) et du
Parti communiste français (PCF) — en signifiant que la commémoration du
cessez-le-feu du 19 mars 1962, marquant la fin de la guerre d'Algérie à la
suite des accords d'Évian signés le 18 mars 1962, n’avait pas lieu d’être
Il existe une
seule médaille mais cinq degrés :
La Médaille de
Bronze
- La Médaille
d’Argent
- La Médaille de
Vermeil
- La Médaille
d’Or
- La Médaille
Grand Or
MÉDAILLE
DU MINISTÉRE DU TRAVAIL
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Médaille
d'Honneur du Travail grand or
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Médaille
d'Honneur du Travail vermeil
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Médaille
d'Honneur du Travail or (de mon oncle Henri)
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Médaille
d'Honneur du Travail argent (de mon
oncle Henri)
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Médaille
du Syndicat Général du Commerce et de l'Industrie (de
mon oncle Henri)
La médaille d’honneur du travail
récompense l'ancienneté des services honorables effectués ou la qualité
exceptionnelle des initiatives prises par les personnes salariées ou assimilées
dans l'exercice de leur profession ainsi que leurs efforts pour acquérir une
meilleure qualification.
La médaille d’honneur du travail remplace la médaille
d’honneur du ministère du Commerce et de l’Industrie (1886), la médaille
d’honneur du ministère du Travail et de la Prévoyance Sociale (1913) appelée
aussi médaille d’honneur des vieux serviteurs. Il existe quatre échelons :
argent, vermeil, or et grand or. Cette distinction est décernée deux fois par
an à l'occasion du 1er janvier et du 14 juillet. L'attribution de la médaille
d'honneur du travail est régie par le décret no 84.591 du 4 juillet 1984
Les bénéficiaires de la médaille
d'honneur du travail sont les salariés français ou étrangers travaillant en
France métropolitaine, dans les départements et territoires d'outre-mer ou à
l'étranger, à condition que les services accomplis aient été effectués soit
chez un employeur français, soit dans une succursale ou agence d'une entreprise
ou d'un établissement dont le siège social est sur le territoire de la
République française ou dans les entreprises ou établissements constitués selon
un droit étranger, à condition que leurs dirigeants soient français.
Ne peuvent prétendre à la
médaille d'honneur du travail :
>
Les salariés qui, en raison de
leur profession ou de celle de leur employeur, peuvent prétendre à une
distinction honorifique décernée pour ancienneté de services par un autre
ministère (Médaille d'honneur agricole, Médaille d'honneur départementale et
communaleN 1, médaille d'honneur des chemins de fer, etc.) ;
>
Les fonctionnaires de l'État qui
sont soumis au statut de la fonction publique ;
>
Les militaires de carrière en
situation d'activité (Médaille militaire ou Légion d’honneur) ;
>
Les magistrats de l'Ordre
judiciaire ;
>
Les parlementaires en exercice.
>
La médaille d'honneur du travail
comporte quatre échelons2 :
la médaille d'argent décernée
après 20 ans de services3 ;
>
La médaille de vermeil décernée
aux titulaires de la médaille d'argent comptant 30 ans de services ;
>
La médaille d'or décernée aux
titulaires des deux précédentes comptant 35 ans de services ;
>
La médaille grand or décernée
aux titulaires des trois précédentes comptant 40 ans de services.
MÉDAILLE
DES SAPEURS POMPIERS
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Médaille
des Sapeurs Pompiers pour Services Exceptionnels
Vermeil.
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Médaille
des Sapeurs Pompiers pour Services Exceptionnels.
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Médaille
d'Honneur 40 ans des Sapeurs Pompiers
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Médaille
d'Honneur 30 ans des Sapeurs Pompiers
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Médaille
d'Honneur 10 ans des Sapeurs Pompiers
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MÉDAILLE
D'HONNEUR DÉPARTEMENTALE ET COMMUNALE
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Médaille
d'Honneur Départementale et Communale
La
médaille d'Honneur Départementale et Communale était
une médaille civile française, régie par le décret
du 7 juin 1945. Elle était décernée par le
ministère de l'intérieur. Elle a été remplacée par le
décret du 22 juillet 1987 par la médaille d'Honneur
régionalen Départementale et Communale.
Cette
médaille était destinée à récompenser les agents et
les élus des collectivités locales (communes et départements).
Elle était à sa création une médaille à drgré unique.
Puis sa structure passe à deux degrés (médaille d'argent
et médaille de vermeil) par le décret du 5 septembre
1946.
Elle
a remplacé les médailles suivantes, qui ont été en conséquences
abolies :
>
la médaille d'honneur de l'assistance publique, créée le 15 janvier 1891
;
>
la médaille d'honneur de la voirie départementale et communale, créée le 26 mars 1898
;
>
la médaille d'honneur des halles et marchés, créée le 22 juin 1900
;
>
la médaille d'honneur des octrois, créée le 16 novembre 1903
;
>
la médaille d'honneur communale, créée le 20 août 1921.
MÉDAILLE
DU MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS
|
Médaille
d'Honneur du Ministère des Travaux Publics 5celle de
mon grand-père).
La
médaille d'Honneur des travaux Publics est fixée par
l'arrêté du 30 juillet 1998 fixant les conditions d'application
du décret du 1er mai 1897 modifié, instituant les médailles
d'honneur en faveur des personnels d'exploitation du
ministère de l'équipement.
Les
médaille d'honneur en argent sont décernées par arrêté
préfectoral, en exécution du décret susvisé. Ils reçoivent
un diplôme portant leur nom, prénom et qualités.
Les
personnes proposées doivent avoir acquis des titres
réels à cette distinction, tant par la durée que par
l'excellence de leurs services.
Il
existe deux modes d'attribution de cette médaille :
>
titre normal : 30 ans d'ancienneté ;
>
pour acte de courage et de dévouement concernant des agents qui se seront distingués d'une manière exceptionnelle.
Les
personnes concernées sont les suivantes :
>
Les agents d'exploitation des travaux publics de l'État
;
>
Les chefs d'équipe d'exploitation des travaux publics de l'État
;
>
Les conducteurs des travaux publics de l'État ;
>
Les contrôleurs des travaux publics de l'État
;
>
Les ouvriers professionnels
;
>
Les personnels non titulaires exerçant des fonctions d'exploitation
;
>
Les ouvriers affiliés au régime des pensions des ouvriers des établissements industriels de l'État fixés par le décret n° 65-836 du 24 septembre 1965
;
>
Les personnels non titulaires exerçant des fonctions d'exploitation.
MÉDAILLE
D'HONNEUR DE L'ÉTOILE CIVIQUE
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Médaille
d'Honneur de l'Etoile Civique 'bronze'
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Médaille
d'Honneur de l'Etoile Civique 'argent'
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La
médaille de l'Etoile Civique est l'une des innombrables
médailles décernées par un grand nombre d'associations
en France. Créée en 1930 sous le nom de Mérite Civique,
elle distingue des individus ayant accompli des actes
d'abnégation au service des autres ou de l'intérêt commun.
Elle
s'adresse aussi bien à des personnalités civiles que
militaires. Sa gestion et sa délivrance sont effectuées
par l'association Etoile Civique, située à Paris.
L'étoile civique a été créée en 1930 sous le nom de Mérite civique. Elle modifie son nom en 1968, pour ne pas pouvoir être confondue avec l'Ordre
National du Mérite, quatrième décoration française dans l'ordre protocolaire. Une scission en 1992 aboutit à la création de l'Association nationale pour la promotion et le développement des services bénévoles, les deux associations rivales décernant alors toutes
deux une ''Médaille d'Honneur des Services Bénévoles''
et se servant du terme " Étoile civique", provoquant une certaine confusion dans les comptes-rendus par la presse des distinctions décernées par l'une ou l'autre.
MÉDAILLE
DU DÉVOUEMENT ARTISTIQUE ET MUSICAL
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Médaille
d'Honneur du Dévouement Artistique et Musical.
La
médaille d'Honneur du Dévouement Artistique et Musical,
est une décoration civile française. La décoration fut
créée par la loi du 24 juillet 1924 et visait à récompenser
les musiciens et les chanteurs ayant appartenu pendant
30 ans à une société musicale.
Une
nouvelle loi, du 27 juin 1939, ramène la durée à 20
ans.
Son
objet est d'honorer ceux et celles qui consacrent une
partie de leurs loisirs à l'activité artistique des
groupes musicaux ou chorales. Elle est attribuée aux
personnes ayant rendu des services exceptionnels à ces
sociétés, en favorisant par exemple, la renaissance
folklorique ou la recherche d'une expression musicale
populaire... Plus généralement, elle récompense les
membres des sociétés musicales et chorales, instrumentistes
ou chanteurs, qui justifiant d'une participation effective
à une ou plusieurs de ces sociétés.
Elle
est décernée par le ministère de la culture, sur proposition
des préfets qui centralisent les propositions de décoration.
MÉDAILLE
DE L'ASSISTANCE PUBLIQUE
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Médaille
de l'Assistance Publique.
Une médaille des établissements généraux de bienfaisance avait été créée par arrêté ministériel le 14 août 1886, pour récompenser les personnes qui s’étaient particulièrement distinguées par leur service et leur dévouement à la cause de l’assistance publique soit dans les hôpitaux, les bureaux ou dans les associations de bienfaisance. Mais cette médaille de table d’un grand module disparaît suite au décret du 15 janvier 1891 ; décret instituant la Médaille d’honneur de l’Assistance publique.
Cette dernière était gérée par une commission spéciale ( instituée par décret le 28 novembre 1911 ) siégeant auprès du ministère de l’Intérieur ( qui avait alors en charge l’assistance publique ). Mais à partir de 1932, sa remise fut confiée au soin du ministère de la Santé, qui précisa par décret les nouvelles conditions d’attribution.
La Médaille d’honneur de l’Assistance publique comportait trois échelons qui récompensaient l’ancienneté des services :
– la médaille de Bronze pour 10 ans de services ; – la médaille d’Argent pour 10 ans de services et la médaille de Bronze ; – la médaille d’Or pour 15 ans de services et la médaille d’Argent. Son attribution faisait l'objet de la remise d'un diplôme.
Par décret daté du 27 juillet 1904, la Médaille d’honneur de l’Assistance publique avait été étendue à l’Algérie.
Elle était décernée par le ministre de l’Intérieur sur proposition du gouverneur général de l’Algérie. L’ensemble médaille-ruban était identique à celui remis en métropole. La différence se faisait au niveau du ruban qui était chargé d’une agrafe constituée d’une étoile posée sur un croissant islamique.
En 1938, lors de la création de l’Ordre de la Santé publique, la Médaille d’honneur de l’Assistance publique disparut au profit de celui-ci. Les titulaires de la
Médaille d’honneur de l’Assistance publique furent alors nommés ou promus dans l’Ordre de la Santé publique.
La Médaille d'Honneur du Dévouement est une distinction
honorifique. Elle a pour but de reconnaître le mérite du dévouement citoyen.
La Médaille d'Honneur du Dévouement est le résultat reconnu du
service réalisé dans l'abnégation.
Cette distinction se décline en 7 échelons :
·
Médaille de base ;
· Bronze ;
·
Argent ;
·
Vermeil ;
·
Or ;
· « Mention Spéciale » ;
·
Grand Or.
La Médaille d'Honneur du Dévouement est
attribuée par les différentes commissions d'attribution sur la base de critères
objectifs.
Les commissions d'attribution sont
nommées spécifiquement à chaque promotion pour examiner d'un regard neutre les
dossiers des futurs distingués.
Les commissions d'attribution sont
souveraines et responsables du processus de sélection des dossiers de
candidature.
Elles sont organisées en trois
catégories :
·
Commission
réduite : elle traite
les dossiers concernant la médaille de base et l'échelon Bronze.
·
Commission
classique : elle traite
les dossiers concernant les échelons Argent et Vermeil.
·
Commission
supérieure : elle
traite les dossiers concernant l'échelon Or.
Pour en faire la demande, vous pouvez
contacter le secrétariat via le formulaire en bas de page. Nous vous mettrons
en relation avec le délégué régional.
|
Détail
de l'étoile ''commandeur''
|
|
Etoile le
Mérite
Commandeur
de l'Etoile ''le mérite''
AUCUN
RENSEIGNEMENT CONCERNANT CETTE ETOILE...
MÉDAILLE
DU MÉRITE FRANÇAIS
|
Médaile
du Mérite Français
AUCUN
RENSEIGNEMENT CONCERNANT CETTE MEDAILLE...
MÉDAILLE
DE LA FAMILLE FRANÇAISE
|
Médaille
et boutonnière de la Famille Française
La
Médaille de la Famille Française a été créée par décret
du 26 mai 1920, signé par le président Paul Deschanel
à la suite d'un rapport présenté par
Jules-Louis
Breton, ministre de l'hygiène de l'assistance et de
la prévoyance sociales
Sous
le nom de ''médaille d'Honneur de la famille française'',
depuis le 30 mai 2013, elle honore les parents élevant
ou ayant élevé quatre enfants de nationalité française,
dont l'aîné a atteint l'âge de 16 ans, qui dans l'exercice
de leur autorité parentale, ont manifesté une attention
et un effort constants pour assumer leur rôle de parents
dans les meilleures conditions morales et matérielles
possibles. La médaille et remise au parent qui en fait
la demande. Elle témoigne de la reconnaissance de la
nation, de la joie et de la force qu'apportent de nombreux
enfants, de la vitalité et de la richesse que la famille
nombreuse apporte à la société.
De
1920 à 2013, il existait trois échelons : médaille de
bronze (quatre ou cinq enfants élevés), médaille d'argent
(six ou sept enfants élevés) et médaille d'or (huit
enfants et plus). Depuis 2013, seul l'échelon bronze
est conservé quelle que soit la taille de la famille.
MÉDAILLE
DU MERITE SCOLAIRE
|
Médaille
du Mérite Scolaire.
Le
Mérite Scolaire ou Croix d'Honneur est une distinction
accordée aux meilleurs élèves d'une classe, essentiellement
dans le cycle primaire et le collège, et symbolisée
par l'attribution d'une médaille en forme de croix.
Cette procédure tombe en désuétude à partir des années
1950.
Laissée
à la discrétion des différents établissements, elle
est décernée pour chaque classe aux meilleurs élèves
ou en général pour les résultats obtenus durant une
semaine ou un mois, à la suite de quoi elle était remise
en jeu. L'excellence dans la discipline et la camaraderie
est aussi un critère pris en compte.
Ce
type de récompense le plus souvent dans les sections
primaires ou collèges des grands lycées ou des institutions
catholiques, notamment les écoles Lasalliennes, l'étoile
présente sur toutes les médailles rappelle l'emblème
de ces écoles. On la retrouve également mise en valeur
dans les bataillons scolaires.
MÉDAILLE
DU MINISTÈRE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE
|
Médaille
du Ministère du Commerce et de l'Industrie
AUCUN
RENSEIGNEMENT CONCERNANT CETTE MEDAILLE...
MONTAGES
DE MÉDAILLE DIVERSES
|
De
gauche à droite :
1
> Médaille de la société de tir de Constantine ;
2
> Médaille de l'institut scientifique européen ;
3
> Médaille des oeuvres des pupilles des sapeurs pompiers
français ;
4
> Médaille de commémoration du 600ème anniversaire
de la confédération du canton de Schwyz (Suisse) ;
5
> Médaille des oeuvres des pupilles des sapeurs pompiers
français ;
6
> Médaille commémorative de la guerre de 1870 - 1871
;
7
> Médaille sportive.
Il
semblerait que ce montage soit fantaisiste : les rubans
ne semblent pas conformes, excepté pour les médailles
2 et 6.
1
> ? ;
2
> Médaille militaire des volontaires mineurs de la
guerre 1870 - 1871
3
> ? ;
4
> Médaille commémorative de Madagascar ( expéditions
de 1883 à 1895) -le ruban n'est pas le bon ;
5
> ? .
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