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MON PETIT MUSEE...
J'ai gardé mon quart en aluminium, qu'il fallait acheté en arrivant à Hourtin. A l'époque, on prenait le petit déjeuner dans les chambres. En débarquant du Béarnais, j'ai quand même gardé mon demi en inox et mes couverts.
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2 photos de l'Escorteur rapide "LE BEARNAIS" F775 (Photos de Marius BAR -Toulon)
Le BEARNAIS est le quatrième bâtiment de la marine française à porter ce nom, on trouve avant : Un transport construit en 1795, Un brick de 16 canons, construit à Bayonne en 1808, est armé en janvier 1809. Un dragueur auxiliaire FNFL, construit aux USA en 1921.
Ce nom évoque la province française du Béarn, patrie du roi Henri IV. C'est tout naturellement que les trois affûts de 57mm, sont baptisés PAU - LESCAR - OLORON. A noter que la ville de PAU a été choisie pour être ville marraine. L'insigne du BEARNAIS porte les armes du Béarn et sa fière devise "TOQUOYS SI GAUSES" - "TOUCHES SI TU OSES" Construit à l'arsenal de Lorient, il a été admis au service actif le 18 octobre 1958. Il est le quinzième d'une série de dix-huit bâtiments. VOIR MES INSIGNES DE CES DIX-HUIT ESCOTEURS RAPIDES
Plan succinct du BEARNAIS
Quelques chiffres :
SI VOUS SOUHAITEZ PLUS DE RENSEIGNEMENTS SUR LE BEARNAIS, JE VOUS RECOMMANDE CE SITE :
Détail de la lame.
Sabre d'Officier Marinier (pour un Officier, la dragonne est dorée) c'est le mien...
Bicorne de la 3ème République d'officier marinier. Cette coiffure de grande tenue des officiers mariniers du grade de Premier Maître puis de Maître Principal (à partir de 1917) est appelée pour être précis dans la terminologie officielle "chapeau monté" ou plus simplement "chapeau".
Ceinturon de cérémonie > appellation exacte "ceinturon de soie bleue et or" C'est le ceinturon de grande tenue ou de "tenue de cérémonie" des officiers dont les distinctives sont de couleur or. Les officiers dont les attributs sont de couleur argent (commissaires jusqu'en 1902, officiers d'administration, ingénieurs des travaux) portent un ceinturon de soie bleue et argent.
Ce ceinturon (sous réserve des couleurs propres à certains corps) a pu être utilisé dans les circonstances suivantes : - Par un officier d'un corps dont l'arme blanche était l'épée, arme qui ne comportait (et ne comporte toujours) qu'un seul anneau d'attache sur la virole et donc une seule bélière. - Par n'importe quel officier entre le 13 mai 1902 (ou 12 juillet 1902 pour les officiers mariniers) et le 12 mai 1912 à l'époque où toute ses armes blanches n'étaient plus accrochées que par une seule bélière.
Ceinturon d'Officier Marinier (pas de date)
La présence d'un gousset pourrait faire penser à un ceinturon porte-épée pour officier général ou fonctionnaire du contrôle. Cependant ce modèle de ceinturon ferme au moyen d'une agrafe dorée comprenant deux médailles estampées en relief d'une tête de Méduse. Sur ce ceinturon la fermeture est celle d'un ceinturon ordinaire, il ne peut donc s'agir que d'un remontage...
Ceinturon des troupes coloniales 1930.
Ceinturon des troupes coloniales (dans la marine il n'y a jamais eu ce type de fermeture)
Ceinture Officier Marinier 19 siècle ?
Ceinture Officier Marinier (non datée)
Dans l'état ou il est présenté, ce ceinturon peut être celui d'un officier ou d'un officier marinier, mais uniquement pour la période 1902-1912 durant laquelle les sabres n'étaient tenus que par une seule bélière. Ce ceinturon peut également être celui d'un officier assimilé portant l'épée pour toute la période de la 3ème République.
Ceinturon Officier Marinier en cuir (non datée)
Certainement de la même période que le ceinturon ci-dessus.
Remerciements au Commissaire de 1ère classe (r) Serge LE COUSTOUR, pour tous les précieux renseignements concernant ces effets militaires. Serge LE COUSTOUR a également oeuvré pour un site que tous les marins connaissent :
DIPLOMES - MEDAILLES PMM
DIFFERENTS TYPES DE MEDAILLES DU BREVET DE LA PREPARATION MILITAIRE MARINE
QUELQUES MANUELS DE FORMATION
Manuel du MARIN FUSILIER DE 1907
Manuel du Marin de 1921, par le Capitaine de Frégate R.de Parfouru-Librairie Maritime et Coloniale Augustin CHALLAMEL-1921- Ce manuel de 658 pages est illustré de 271 figures et de planches en hors-texte dont certaines en couleurs... Bref un manuel complet.
En première page de ces 2 manuels, figure l'Empire Colonial Français
Nouveaux guides du marin, édités depuis 2008. Désormais ces guides sont plus complets et compacts. Ils réunissent les connaissances de base nécessaires à une intégration sereine et efficace dans les équipages des unités de la Marine Nationale.
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"Service" indispensable du Bosco : Couteau très utile pour tous les travaux de boscottage et épissoire plat avec le manche fendu pour desserrer les manilles. Le couteau et l'épissoire ont été fabriqués par la coutellerie ROSTFREI à Solingen, capitale de la coutellerie allemande.
L'origine du couteau de bosco est incertaine, mais le commissaire en chef du service des approvisionnements du port de Brest, précise que ce couteau a bien existé sur les bâtiments armés par la Marine américaine et prêtés à la Marine française dans le cadre du Plan Marshall.
Le boscottage ou matelotage est l'art de travailler les différents cordages. Sur les anciens voiliers, les cordages représentaient des éléments vitaux pour la réussite des voyages, la survie de l'équipage, du navire et de sa cargaison. Les matelots qui n'étaient pas de quart, en profitaient pour se reposer et se restaurer. Ils passaient leurs moments de liberté dans leurs banettes ou sur le pont du navire. Ils jouaient avec les chutes des cordages usés par le travail dans les poulies, le ragage donnée par le roulis du navire. Ils apprenaient ainsi à confectionner des bagues, des tapis, des poupées, des protections pour les espars et diverses décorations et autres jeux en cordage. lorsqu'un cordage était dangereusement usé ou cassait suite à un accident, les matelots devaient le déplacer, le réparer ou le remplacer très rapidement. C'était souvent une question de survie. Autrefois, les bouts étaient fait de chanvre ou d'autres fibres naturelles, de nos jours, ils sont en fibres synthétiques (vectran, nylon...). Un bout tressé est tressé autour d'une mèche ou âme afin d'éviter la déformation de celui-ci. Un bout toroné est composé de trois ou quatre torons qui sont eux mêmes composés de plusieurs fils de caret (2 forment les lusins et 3 forment les merlins) obtenus en réunissant des brins ou fibres par filage. L'action de réunir les torons entre eux est appelée commettage. Les aussières sont formées de quatre torons leur assurant ainsi une grande résistance à la traction. Les grelins sont eux composés de trois ou même quatre aussières. |
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L'outillage minimum pour travailler les cordages consiste en vos mains et vos doigts agiles ainsi qu'un bon couteau. Mais rapidement pour exécuter des travaux plus complexes, vous vous composerez une jolie trousse de matelotage avec des pinces, aiguilles, briquets et autres fils à surlier.
Voici mes épissoirs, certains sont en souvenir d'un ami cher : Dominique TROJANI. |
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Quelques poinçons, Paumelle pour les travaux d'aiguille, Appareil de couture pour le cuir. Le ramponneau (à gauche) et le marteau de faïence (à droite) me servent pour la confection des tableaux de noeuds. |
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Détail de la paumelle (à gauche) A droite, série d'aiguilles courbes pour le travail des voiles |
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Ensemble d'aiguilles droites, à double chat, triangulaire, à chat "ouvert". Bon nombre de ces aiguilles ont du vécues... Ces aiguilles étaient utilisées dans les travaux de passementerie et de voilerie |
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Poignée de mon sac marin que j'avais lorsque j'étais dans la marine. la couleur bleue qui termine la poignée, était la couleur de mon poste, à bord du Béarnais > poste 1.
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Collier confectionné avec de nombreux "pompons" C'était mon collier lors de la Quille... A droite, Bonnet turc sur un coupe papier. |
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Tenue de travail "bleu de chauffe"... Un beau cadeau fait par un ami. |
Pantalon à pont "patte d'éléphant" |
La vareuse, lorsque j'étais dans la marine je ne suis jamais arrivé à récupérer ce type de tenue. Il y avait que les vieux "choufs" et il la gardait précieusement. |
Le pantalon à pont est une partie de vêtement constituée d'une pièce d'étoffe en forme de trapèze qui se rabat sur le devant d'un pantalon, de bas en haut. Il sert de fermeture et s’attache par un boutonnage sur les côtés et à la ceinture. Ce pantalon a été mis au point en France au XVIIIe siècle pour les différents métiers de la mer qui nécessitaient un pantalon dont l'avant ne présentait aucune aspérité (tels que des boutons) pour éviter de se prendre dans les cordages et les mailles des filets. Il se porte généralement avec une vareuse (sans bouton non plus), comme uniforme dans la marine militaire. |
Chemisette de travail |
Le pantalon date de 1961 et visiblement il n'a jamais été porté... |
... Quant à la vareuse, elle date de 1962. Comme le pantalon elle n'a jamais été portée puisqu'elle n'a pas de matricule |
Plusieurs légendes cours sur l’origine de ce pompon rouge:
1) En 1804, un uniforme a été institué par arrêté, disant que les matelots et les mousses porteraient tous la veste et le pantalon bleus, le bouton de corne timbré d'une ancre croisée de deux sabres, un gilet rouge, un chapeau rond et une cravate noire ... A Toulon, c'est Louis-René-Madeleine Le Vassor de La Touche, comte de Tréville dit « Latouche-Tréville », qui voulut distinguer les différents équipages par des pompons de couleurs différentes, réservant la couleur rouge au vaisseau amiral. On peut voir dans cette mesure l'origine du fameux pompon rouge de nos Marins français... En 1808, ce sont 50 bataillons qui furent créés pour la Marine impériale, eux-mêmes remplacés en 1813 par des équipages de haut bord. Au fur et à mesure, une militarisation s'instaure progressivement dans les Corps Marine.
2) L'origine viendrait des Mécaniciens quand le « bachi » n'existait pas encore. Pour se protéger la tête, dans les premiers vapeurs, les matelots glissaient un morceau d'étoupe sous son couvre chef. La couleur rouge viendrait du fait que Napoléon Premier ai été Maître de l'Europe pendant 24 Heures.
3) Le 9 août 1858, l’impératrice Eugénie inaugure le Pont Impérial de Brest. Lors d’une visite d’un navire, un marin, se mettant au garde à vous, se blesse à la tête en se cognant au plafond du bateau. Désolée pour lui, l’impératrice lui offre son mouchoir blanc qui se teinte aussitôt de rouge au contact de la plaie.
La Vérité : La houppette (ancêtre du « Bâchi »), définie par le texte de 1858, apparaît dans les années 1840 à une époque où les conditions d'habitabilité des navires se sont améliorées. Pour un besoin technique de finir le fond du bonnet, il apparaît que la confection d'un bonnet se termine par "diminution" par un seul fil de laine et donc une seule couleur... Or la houppette initiale était constituée de fils bleus et rouges. Le "pompon" n'était en fait qu'une façon de finir l'ouvrage de laine, bien souvent tricoté par le marin lui-même. Actuellement, il est confectionné à la main par des ouvrières d’une manufacture de la Sarthe. |
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Les différentes étapes de l'évolution de cette coiffure vers le bâchi du XXe siècle sont les suivantes : - A compter du 21 février 1870, le pourtour du bonnet ne comporte plus qu'une bande de laine rouge et la houppette est entièrement faite de 150 brins de fils de laine garance à partir de 1871. - adjonction du ruban légendé ornant le chapeau de feutre en 1872. ***** - Après avoir reçu le ruban légendé en 1872, le bonnet va définitivement quitter son statut de coiffure de travail pour devenir, le 29 mai 1876, la coiffure de sortie en remplacement du chapeau en feutre verni noir. ***** Le bonnet moderne est né. Souple, rigide ou semi-rigide selon les époques il est recouvert d'une coiffe, dans les pays chauds puis en métropole durant la période estivale, à partir de 1878. Un siècle plus tard, en 1988, on décide que cette coiffe blanche sera portée d'un bout de l'année à l'autre. ***** Voyons maintenant les quelques superstitions concernant ce fameux pompon rouge sur le béret des marins de la Marine Nationale Française. Ce pompon rouge permet d’acquérir 24 heures de chance, à condition de le toucher avec l’index gauche et que le marin ne s'en aperçoive pas ! Si le marin se rend compte qu'une fille a réussi à toucher son pompon, il lui réclame un baiser en gage ;-) Si dans une même journée, on arrive à toucher 3 pompons, cela équivaut à 3 semaines de chance ! |
Celui là... c'est le mien, matricule 05 73 13380. L'ancre était en canetille, une pastille dorée était cousue à la jonction de la verge et de la patte. Pour "dépuceler" le bonnet il fallait enlever cette pastille... pas réglementaire, vous vous en doutez certainement !!!
Le bord était renforcé avec de la toile gommée, doublé en satin noir et le tour intérieur en cuir noir. |
Lorsque la tenue d'été était de rigueur, on "capelait" le bonnet d'une coiffe blanche. |
Paquets de jugulaires que l'on trouvait au salon habillement.
Les boutons de la jugulaire étaient en verre |
Dans les années 1980, un nouveau bonnet est mis en service... l'ancre est brodée et plus de pastille |
La toile gommée est remplacée par du plastique. l'arceau métallique lui, est toujours là. |
La coiffe est la même, le bouton de la jugulaire n'est plus en verre, mais nacré. |
Et voici le bonnet actuel, fini le bonnet bleu. Désormais toute l'année c'est la coiffe blanche qui prime.
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Voici un bonnet démonté. une coiffe blanche se salie vite... par contre ce n'est vraiment pas pratique pour remettre la coiffe à "poste". |
Le coiffe est plus épaisse avec une retombée qui sera coincée entre le bord du bonnet et le bandeau ou sera mis le ruban légendé.
Oh ! le beau bouton en plastique.
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Le pompon national a un diamètre de 8cm, pèse environ 14g et mesure 2,5cm de hauteur. Il est teinté de la couleur rouge garance. |
Le fameux pompon.... objet porte-bonheur tant convoité. |
Voici un pompon "déroulé" la longueur est de 65 cm. |
Hauteur > 2,5 cm.
Inutile de vous précisez que le mien n'était pas réglementaire !!! |
Le pompon national a un diamètre de 8cm, pèse environ 14g et mesure 2,5cm de hauteur. Il est teinté de la couleur rouge garance. Le pompon ou son nom technique, ‘’la houppette’’ est fabriqué en France, dans une manufacture de la Sarthe. En dehors du tressage, dont le procédé est jalousement gardé, il est fabriqué à la main par des ouvrières. Le temps du montage d’une houppette, à partir du tressé est de 10 minutes et une ouvrière fabrique 50 houppettes par jour. Les pompons seront montés dans une autre entreprise située à 250 kilomètres du lieu de fabrication. Cette société a obtenu le label de patrimoine vivant en 2015. |
C'est en 1815 qu'apparaît pour la première fois une mention écrite "EQUIPAGE DE HAUT BORD" sur la coiffure du marin, à l'époque un haut chapeau noir verni. L'ordonnance du 11 octobre 1836 mentionne pour la première fois le chapeau de paille. C'est l'arrêté ministériel du 27 mars 1858 qui introduit réglementairement le ruban légendé. Il prescrit que les marins des "équipages de ligne" porteront sur leur chapeau de paille un "ruban flottant timbré en lettres d'or au nom du bâtiment" Cependant, dès la fin des années 1830, des matelots en chapeau de paille sont représentés avec un ruban à leur chapeau. (Avant 1858 la pratique allait plus vite que les règlements !!). Depuis, la forme et le port du ruban varieront au gré des modes mais toujours les lettres demeureront dorées.
Établissement unique en France, le Conservatoire de la Tenue abrite sous les voûtes de la corderie de Colbert, à Toulon, une remarquable collection d'uniformes de la marine française et de leurs différentes pièces constitutives. Parmi ces objets se trouve notamment l'un des deux seuls exemplaires connus du tout premier ruban légendé de bonnet, brodé au nom de La Belle Poule. Il faut savoir qu'à l'origine, ces rubans que portent aujourd'hui fièrement les marins de la Royale, brodés au nom de leur bateau, étaient vierges de toute inscription. La pratique remonte à 1840, lors du transfert des cendres de l'empereur Napoléon 1er, depuis l'île de Sainte-Hélène, à bord de la frégate La Belle Poule. |
Ruban de la goélette "Belle Poule.
Particulièrement fier d'avoir été choisi pour mener cette mission historique, l'équipage de la frégate avait demandé à ses supérieurs l'autorisation
exceptionnelle de faire figurer le nom du bâtiment sur leur bonnet. La tradition était née. Elle n'a jamais été interrompue depuis.
Ruban légendé de la Préparation Militaire Marine. |
Il était conditionné en paquet de 10.... |
... ligaturé avec un fil de carré... |
... ou en rouleau |
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Pour les couper il suffit de repérer la sur couture. un ruban légendé mesure 70 cm de long, quelque soit le nom de l'unité. |
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Voici 2 rubans légendés au même nom... Par contre le tissu n'est pas le même, et la piqûre du nom ainsi que le fil doré sont différents : s'agit-il du même bâtiment ou alors du BCR (en haut) et de l'aviso-dragueur *1945-1957* ou encore de l'aviso type Aisne *1917 - 1945* (en bas)... ou plus simplement du tissage inversé !!!
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Un petit aperçu de ma collection de rubans légendés. |
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Référence de publication : BOC n° 11 du 28 février 2014, texte 8. 1. Les quartiers-maîtres et les matelots masculins portent sur le bonnet de marin un ruban légendé. La liste des formations, unités élémentaires et écoles possédant un ruban légendé est précisée en annexes. Les quartiers-maîtres et matelots affectés dans une formation pour laquelle un ruban légendé n'est pas prévu dans les tableaux en annexes, portent le ruban « MARINE NATIONALE ». Un ruban spécifique est créé uniquement pour les formations dont l'effectif le justifie. Seules les formations interarmées comprenant plus de 30 quartiers-maîtres et matelots peuvent être autorisées à faire confectionner un ruban légendé au nom de la formation. La décision de création d'un ruban légendé est prise par le chef d'état-major de la marine [bureau de la condition du personnel militaire de la direction du personnel militaire de la marine (DPMM/CPM)] ; les dispositions concernant sa réalisation et son approvisionnement sont du ressort de l’antenne navale du centre d’expertise du soutien du combattant et des forces (CESCOF/AN). La création d’un ruban légendé doit faire l’objet d’une demande officielle de : > l’autorité organique en ce qui concerne les formations, unités élémentaires et écoles de la marine nationale ; > l’Etat-major des armées en ce qui concerne les formations relevant de son autorité. Cette demande officielle est adressée à l’échelon central (DPMM/CPM), conformément à l’annexe VI. de la présente circulaire. L'autorité maritime locale détermine la date à laquelle le port de la nouvelle légende est autorisé en fonction : > des stocks éventuels en rubans remplacés par de nouvelles légendes ; > du délai nécessaire pour l'approvisionnement des rubans correspondants. Toutes les lettres sont tissées en majuscules ; les accents graves, aigus, circonflexes, le tréma, la cédille, doivent être portés sur la légende sauf s'il s'agit de la première lettre du mot. La légende inscrite sur le ruban devant être, en principe, identifiée en regardant de face le marin, il convient qu'elle n'excède pas, dans la mesure du possible, vingt lettres environ. Ce résultat peut être obtenu par contraction ou en utilisant des sigles. 2. La circulaire n° 285/DEF/DCCM/SD/LOG/HCP du 15 avril 2004 modifiée, relative aux rubans légendés réglementaires est abrogée. 3. La présente circulaire est publiée au Bulletin officiel des armées. Pour le ministre de la défense et par délégation : Le vice-amiral d'escadre, major général de la marine, Stéphane VERWAERDE.
LE TRICOT RAYE
Lorsque la Marine du Roi levait des hommes, les matelots et quartiers-maîtres, embarquaient avec leurs propres vêtements. Le tricot était considéré comme un sous-vêtement, et donc non visible, le tricot n'est ni décrit, ni prescrit jusqu'en 1858. Un décret officiel du 27 mars 1858 concernant l'uniforme et l'habillement qui prévoit dans le sac des seconds maîtres, quartiers-maîtres, marins, chauffeurs et mousses deux chemises en coton tricoté. Ces chemises dont le minimum de durée d'utilisation est fixé à 6 mois sont parfaitement décrites au titre II, chapitre 1er du règlement. L'ouverture en ''V'' du col de la chemise devient alors si large qu'il ne peut plus être fermé pour que le torse ne se montre pas à nu sous la chemise.
Très simple de coupe, les pièces sont cousues bord à bord. A bord d'un bateau, on évite au maximum les coutures et les boutons qui peuvent se prendre dans les cordages. L'encolure est de type ''bateau'' (ras du cou devant et derrière, pointes sur les épaules), les manches sont trois-quarts, rappelant qu'à la pêche et à bord, les poignets se mouillent souvent. Le corps du maillot est au contraire long, à l'origine, plus long derrière que devant car, jusqu'en 1891, le matelot n'a pas de caleçon... et le tricot rayé (terme officiel) sert aussi de sous-vêtement qui doit d'ailleurs descendre jusqu'rn bas des cuisses ! En rentrant le tricot rayé dans le pantalon, il fait ainsi office de slip et évite qu'en se penchant pour effectuer des manoeuvres, les matelots aient la raie des fesses apparente. Jusqu'aux années 1950, le tricot rayé reste aussi le vêtement de nuit dans le hamac ou la bannette.
C'est le mien...
La chemise de coton tricoté est à mailles unies. Le tricot se compose de fils de coton écru et de fils bleus teint à l'indigo pur et sans avivage, formant des raies alternativement blanches et bleues. Les coutures d'assemblage des côtés et des manches sont faites avec du fil de coton blanc ou bleu. A l'encolure au bas et au bord des manches, le tissu est replié sur une hauteur de 12 à 15 mm. Sous chaque bras est cousu un petit gousset triangulaire dont les côtés ont 40 mm et la base 70 mm." Le corps de la chemise devra compter donc sur le torse et le dos vingt rayures bleu indigo larges de dix millimètres, espacées de vingt millimètres et sur les manches, quatorze rayures bleues indigo espacées de vingt millimètres 21 rayures blanches, chacune deux fois plus large que les 20 à 21 rayures bleu indigo. » Ses manches longues de trois-quarts ne doivent pas dépasser de la vareuse, et son encolure évasée monte au ras du cou. Il convient enfin de noter que cet effet n'a jamais reçu le nom de "marinière".
L'album "Uniformes et marques distinctives des militaires non-officiers de l'armée de mer" publié en 1938 indique que le terme employé par les matelots pour la chemise en coton tricoté est simplement "tricot". Et de nos jours l'appellation usuelle est "rayé". Les marins avaient coutume de dire que les rayures permettaient de repérer plus facilement un homme tombé à la mer.
Le « Tricot bleu de service courant Marine nationale » fait partie des tenues de service courant no 22 bis et 23 des équipages du personnel de la Marine nationale.
Jadis fabriquée dans différents ateliers, puis dans les ateliers propres de la Marine nationale lorsque l'armée devint une armée de métier (autrefois de conscrit), la marinière est encore largement produite en France, par les entreprises Saint James, Armor Lux et l'historique Orcival.
Le règlement relatif à l'habillement du marin se trouve au bulletin officiel de la marine (édition chronologique non refondue) dans le volume 1 de l'année 1858 à la date du 27 mars - textes n° 69 et 70 page 187 et suivantes. La chemise en coton tricoté (tricot rayé) fait l'objet d'un paragraphe page 217. Les bulletins officiels peuvent être consultés soit au service historique de la défense à Paris (fort de Vincennes) ou dans les bibliothèques de ce service dans les ports militaires (Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon).
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LE COL BLEU
Le col bleu remonte au temps où les hommes portaient les cheveux longs... à l'âge d'or des pirates et des corsaires, il y a plusieurs siècles. A l'époque, les marins n'échappaient pas à la mode. Ils portaient donc les cheveux longs et sales...... Une ordonnance de Louis XIV indiquait que les cheveux du soldat devaient être attachés en catogan recouvert d'une corne noircie. Cette corne signifie que l'extrèmité du catogan était durcie par du noir de fumée. Cette manière de porter les cheveux était en effet assez pratique pour le travail su soldat, mais elle représentait l'inconvénient de salir le col du vêtement. Le grand col de marins servait donc à protéger les vêtements de la graisse des cheveux.
Or la lessive sur les bateaux, cela n'était pas leur point fort. Alors, pour ne pas avoir à laver trop souvent l'uniforme blanc qui se trouvait très vite gris dans le haut du dos, on a rajouté un grand col, indépendant du costume. Quand il était sale, on le retirait pour le remplacer pour un tout propre, grâce à un système rudimentaire de pressions. C'est ainsi que le col bleu au XXème siècle se sépare du maillot; il se porte au dessus du tricot, fixé par des liens. A partir de 1974, il se fixe directement à la vareuse par boutonnage.
Dimensions du col bleu : L'Ordonnance royale du 1 octobre 1836 sur l'organisation du corps des équipages de la flotte. Un tableau indiquant l'espèce et la durée des effets des marins des divisions, fait mention d'une chemise blanche à col bleu, sans en préciser les dimensions. Les différentes tenues des marins présentées dans l'ouvrage de Casy montrent des marins avec une chemise blanche "à col liserés et à poignets bleus".
Règlement du 27 mars 1858 : Dans le descriptif de la chemise blanche, le col est en tissu teint en bleu. Largeur : au bord libre, 500 m/m, à la couturé d'assemblage, 500 m/m. Hauteur des côtés, 260 m/m du milieu, 200 m/m. Circulaire du 25 mars 1872 : Modifications apportées à la composition du sac des marins et à la confection de certains effets d'habillement, pour la chemise blanche : le modèle réglementaire (celui du 27 mars 1858) doit être maintenu. Les essais qui ont été faits dans le but de modifier les collets bleus, dont les dimensions avaient paru exagérées, n'ont pas donné de résultats satisfaisants. Arrêté du 13 mai 1878 : Modifications apportées à la composition du sac des marins et à la confection de certains effets d'habillement, pour le col de la chemise : col en tissu de coton lisse teint en bleu. Largeur : au bord libre 0 m, 450 - à la couture d'assemblage 0 m, 450. Hauteur : devant 0 m, 240 - au milieu 0 m 210 Circulaire du 12 mai 1911 : Remplacement de la chemise en toile blanche avec collet bleu par un col amovible de 45 cm de largeur au tombant est et de 25 cm de hauteur à l'encolure. Le descriptif détaillé du 22 juin 1911 confirme ces dimensions. Instruction du 25 mai 1916 : Mention de deux tailles de cols bleus sans en donner les dimensions. Modificatif du 13 juillet 1937 : Adoption un col d'une taille unique dont les dimensions sont : Hauteur : 23 cm - Largeur : 39 cm. Circulaire n° 325/C. Ma du 27 mai 1964 : Descriptif du col amovible réversible : Hauteur à l'encolure : 32 cm - hauteur aux bords libres : 26 cm. - largeur : 38 cm.
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Celui-là, il est plié 25 x 25 depuis 1974 !!!
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LE CABAN
Historiquement, le caban est né sous forme de tunique chez les bédouins du Sahel qui l'appelaient qaba qui désignait une grande veste de laine. Au XVème siècle, les navigateurs portuguais et espagnols le rapportèrent en Europe. En raison de ses qualités de protection en haute mer ou pour les quarts, dés l'origine, le caban est donc un vêtement que l'on porte dans la marine par temps froid, il fut adopté officiellement par la plupart des Marines occidentales au XIXème siècle. Le caban est fabriqué en Europe dans un drap de laine très épais, enduit de suif et de goudron pour une étanchéité parfaite. Le caban protégeait la nuque des marins par son large col, l'abdomen par son double boutonnage (à fermer selon la direction du vent pour les tribordais et les bâbordais), les mains par ses poches poitrines. Le caban devint rapidement partie intégrante de l'uniforme des marins français du Second Empire. Ses boutons doivent être gravés à l'effigie de la Marine Nationale, ce qui permet de repérer les contrefaçons. Après 1789, la Révolution, confronté à des difficultés financières, fait des économies sur l'habillement des marins. L'Empire, sous prétexte de les rendre plus militaires, les habille en soldats. Sous ces 2 régimes, il n'est plus question de caban. Il semble même que celui-ci soit totalement tombé dans l'oubli puisqu'en 1824, les matelots reçoivent à titre de vêtements chaud, une capote de drap pouvant se porter pas dessus le gilet et le paletot. Le caban réapparaît pourtant en 1848, uniquement pour les officiers. Pour le service d'hiver ou le mauvais temps, les officiers de tous les corps et les aspirants recevront un caban en drap bleu à manches et capuchon, doublé en étoffe de même couleur. Ce modèle de 1848 n'est pas resté bien longtemps. Cinq ans plus tard, le décret impérial du 29 janvier 1853 prescrit à nouveau le port du caban : pour le service d'hiver et le mauvais temps, les officiers de tous grades et les aspirants ont un caban en drap bleu doublé d'étoffe de même couleur, à manches et à capuchon. Probablement fort semblable à son prédécesseur de la 2ème république cet effet présent plutôt l'apparence d'un manteau trois-quarts. Après la chute du second empire, on ne parlera plus de caban pour les officiers mais d'un manteau avec pèlerine.
LA VAREUSE
UN MARIN, UN AMI : Charles ANDREI
Concernant les ''Landing Ship'', il existait trois type de bâtiments : le Landing Ship Tanks ''LST'' d'une longueur de 100 à 120 mètres, le Landing Ship Infantry ''LSI'' d'une longueur avoisinant les 50 mètres le Landing Ship Medium ''LSM'' d'une longueur intermédiaire, environ 60 mètres.
M. Charles Andrei est membre de longue date de l'AMMAC de Grasse.
Il est l'un des derniers combattants d'Indochine connu à Grasse. Il a effectué
deux séjours en Indochine sur plusieurs bâtiments de la Marine nationale. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES
CONCERNANT M. CHARLES ANDREÏ, ANCIEN MARIN COMBATTANT D’INDOCHINE, MEMBRE DE
L’A.M.M.A.C DE GRASSE.
En 1948, à l'âge de 16 ans, quitte son village natal de Corse Zalana, pour
intégrer l’École des Apprentis Mécaniciens de la Flotte de St Mandrier.
Affecté en 1950 à la Base Aéronavale d'Aspretto, en Corse, il rejoint la
Tunisie en 1951 pour embarquer sur le destroyer "Le Malin" qui fait
route pour l'Indochine. "Le Malin" qui escorte le porte-avions "Arromanches" sont engagés dans de nombreuses actions de combat. "Le Malin" emploie son artillerie (canons de 135 et bofors 40) pour fournir des Tirs contre Terre sur des positions tenues par l'ennemi. Au cours de missions de navigation dans les deltas, le bâtiment sur lequel Charles ANDREI était affecté a connu de nombreuses actions sous le feu ennemi, notamment lors du soutien aux opérations menées par le commando Marine « de
Montfort » De 1952 à 1953, le quartier-maître mécanicien Andreï est affecté sur l'aviso-colonial "La Capricieuse" puis rentre à Toulon avant de repartir en 1954 pour la base navale de San Diego, Californie – USA, où il forme un équipage français à bord d'un Landing ship (navire pour les opérations amphibies) fourni par la marine américaine. Il entreprend une longue navigation à travers l’océan pacifique afin de rejoindre l'Indochine pour un second
séjour.
Charles Andreï quitte le service actif en 1955. Il est décoré de la médaille
commémorative "Indochine" et de la Croix du combattant.
UN MARIN DU CROISEUR LOURD FOCH
ORIGINE DE LA TAPE DE BOUCHE La tape de bouche était à l’origine un morceau de bois porté en sautoir par les galériens qu’ils serraient entre leurs dents pour mieux endurer la douleur des coups de fouet lorsqu’ils devaient forcer la cadence. Ce mot à ensuite désigné les bouchons en bois ou en liège fermant la gueule d'une pièce d'artillerie pour la protéger de l'humidité, des embruns et des paquets de mer. A l’origine, la plupart des canons sur les vaisseaux de ligne étaient protégés parce qu'on les rentrait par les sabords entre chaque usage. L'invention des tourelles mobiles desquelles les canons dépassaient, exposa les canons aux éléments en permanence. On en scella donc la gueule entre chaque usage par un bouchon d'abord en bois, puis en métal ou en caoutchouc. Les tapes de bouches modernes sont conçues pour que l'on puisse tirer à travers en cas d'urgence. Les tapes de bouches des grands bâtiments étaient gravées aux armoiries de l'unité, et ces objets sont devenus avec le temps des objets de tradition des marines de guerre. Aujourd'hui, la tape de bouche est devenue un objet décoratif, cadeau traditionnel, apprécié de tous les marins. En représentation lors des escales, les tapes de bouche sont mises sur les pièces d'artillerie. Les armoiries de bronze sont fixées sur des socles de bois vernis. Outre la tape ronde d'origine, on trouve maintenant des modèles en forme d'écusson, ou autres formes, destinées aux unités à terre.
Source Archives Maritimes >>> http://adhemar-marine.blogspot.fr/2010/10/les-croiseurs-lourds-francais.html
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